Father of the year

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Ça part d’un constat assez simple : les princesses des jeux vidéo ne servent vraiment qu’à se faire enlever. En tête de liste, la princesse Zelda (oui, les non initiés pensent toujours que le héros de Zelda est le petit personnage habillé de vert, façon Peter Pan mais il s’agit en réalité de Link ; Zelda, c’est la princesse. Miyamoto doit parfois se sentir comme Mary Shelley qui en avait marre qu’on appelle la créature composée de cadavres Frankenstein, alors que c’était le nom du docteur qui lui avait donné la vie). La princesse Zelda qui n’a d’autre fonction que de se faire enlever donc.

Le papa d’une petite fille en a eu marre ; tellement marre qu’il a téléchargé la rom Gamecube du jeu (oui, pirater, c’est mal, ne fumez pas dans les lieux publics, pensez à regarder des deux côtés avant de traverser la route, évitez le sel, le sucre, les matières grasses, mangez cinq fruits et légumes par jour etc.) et qu’il l’a un peu trafiqué. Pour résumer rapidement, il a inversé les sexes. Ce n’est plus une princesse qui est en galère mais le petit frère d’une aventurière.

Tout ceci flirte un peu avec l’illégalité, à cause de la rom modifiée (il est possible de posséder des roms si on a le jeu original – enfin, la dernière fois que je me suis intéressé au sujet, on en était là mais étant donné que des lois comme Hadopi ont pu émerger, je me demande si ça reste possible – mais la modification de données est en revanche totalement interdite principalement parce que le premier truc que font sauter les pirates, c’est la protection : c’est donc une modification des données). Mais c’est véritablement un conte de Noël avant Noël que cette histoire. Alors bon, un peu de souplesse.

Le papa programmeur raconte sa modification de Wind Waker ici.

Et vous ? Quels jeux voudriez-vous voir se féminiser ? Moi, c’est sans hésitation toute la série des Call of Duty !

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