Sale temps pour Flash. La météo est grise depuis quelques années déjà pour le lecteur qui a changé la face du web dans les années 2000, mais les dernières nouvelles sont des coups durs. Tout d’abord, c’est Firefox qui a décidé de bloquer par défaut le plugin sur son navigateur. Les utilisateurs voulant l’activer doivent le faire en connaissance de cause.
Mais c’était le directeur de la sécurité de Facebook, Alex Stamos qui avait lancé l’assaut contre Flash : « il est temps de déclarer la mort de Flash », avait-il dit le 12 juillet sur Twitter. Pourquoi tant de haine ? Parce que Flash est devenu un nid à failles de sécurité, en plus d’être une technologie lourde et dépassée, de moins en moins utilisée sur le web.
Déjà en 2010, Steve Jobs avait parié sur la mort de Flash en annonçant que ses systèmes d’exploitation mobiles ne seraient pas compatibles avec le plugin d’Adobe. Le défunt CEO d’Apple avait vu juste tant on voit maintenant que les jours de Flash sont comptés. Comme Microsoft avec Internet Explorer, il est temps pour Adobe de faire le deuil.