Depuis le temps que l’on dit que les Free 2 Play n’ont de gratuit que le nom. Faut-il encore un exemple ? Allez, un bien trash, probablement un recordman. Ça se passe près de chez nous, en Belgique, à Anvers précisément. On n’a pas le prénom du boulet – oui, on peut parler d’un boulet – mais il s’agit d’un ado de 15 ans, amateur de jeux. Enfin, d’un jeu : Game of War : Fire Age. Disponible sur l’AppStore, c’est un Free 2 Play qui fonctionne à la micro-transaction. Enfin, là encore, « micro », c’est relatif. Parce que le gamin a claqué pour 37 000 euros de boosts en tout genre, des choses qui permettent d’avancer plus vite dans le jeu.
Comment cela s’est-il passé ? La maman avait demandé à son rejeton d’acheter quelques e-books pour sa tablette. Il a utilisé la carte du grand-père – jusqu’ici tout va bien – mais a lié sa carte à son propre compte iTunes. Quoi qu’il en soit, je ne sais même pas comment on en arrive à cette somme. Il m’arrive de jouer à des F2P sur tablette, je suis évidemment sollicité pour acheter des trucs mais le summum de cartes, d’armes ou d’unités à débloquer ne coute pas plus de 10 euros. Comment en arriver à 3.700 fois plus ? N’y a-t-il pas un truc mal conçu dans la conception de ce jeu ? Ne devrait-il pas y avoir une limite imposée à chaque jeu, même large, 200 euros admettons, pour éviter ce genre de conséquence ahurissante ?
37 000 euros ! Imaginez ce que vous pouvez faire avec Steam avec une telle somme !! GTA, Borderlands, The Evil Within, Call of Duty, Alien Isolation, Max Payne, Crysis, Dishonored, Far Cry, Hitman, Left 4 Dead… Comment ça je fais une fixette sur les jeux violents ? J’ai quand même un peu de mal à croire que même si Apple ou l’éditeur rembourse intégralement les 37.000 euros – ce qui n’est absolument pas gagné – l’ado ne vive pas l’enfer que connaissent les ennemis des héros des jeux précités.
