C’est au plus tard en 2018 que l’union sur le 3G entre Free Mobile et Orange devra s’achever. C’est du moins les directives de l’Autorité de la concurrence qui rappelle que le contrat d’itinérance liant Free à Orange ne peut s’inscrire dans la durée. Dans le même temps, et si 2018 est la date butoir, l’idéale serait même que le divorce soit consommé dès 2016 : « L’itinérance dont bénéficie Free doit rester transitoire car elle présente des risques concurrentiels ». Au niveau de la 2G, technologie clairement dépassée, l’Autorité estime en revanche que Free n’a pas à déployer un tel réseau et le contrat passé avec Orange pourra donc perdurer avec pour restriction que seuls les clients dotés d’un terminal qui ne gère ni la 3G, ni la 4G pourront se connecter aux relais. Une manière d’éviter que Free profitent des antennes 2G pour alimenter les clients 3G/4G en cas de forte affluence, tout en évitant de déployer ses propres antennes dédiées. Enfin pour ce qui est du déploiement de la 4G, l’Autorité de la concurrence juge en revanche la position de Free un peu passive et ne souhaite pas qu’un accord d’itinérance soit mis en place. À Free de trouver les moyens de ses ambitions…
