Si vous lisez cette news, je vous en remercie, vous avez opté sur ce lien plutôt que les 45.500 entrées Google liés au mot Gallois. Comme vous le savez probablement, on ne parle que du rapport sur la compétitivité de l’ancien président de la SNCF. Loin de nous l’idée de dire si c’est ce qu’il faut, ce qu’il ne faut pas. BDF Business s’est procuré le rapport en question. Et là, une chose frappe. Un peu comme Google vérifie les mots clés d’un article, celui de Louis Gallois mérite d’être étudié. Le mot Internet n’y est présent qu’une seule fois. Dans la phrase :
« D’autre part, les révolutions technologiques – aujourd’hui celle du numérique et d’Internet, demain celle liée à la transition énergétique – modifient très profondément la manière dont sont conçus et fabriqués les produits comme elles modifient la manière dont fonctionnent les collectifs de travail. »
Bien évidemment, tirer une seule phrase d’un rapport assez épais (74 pages, pages de garde comprises) est pour le moins restrictif. Mais tout de même. Il faut attendre la 55ème page, dans la partie 6 « Un nouveau pacte social », pour qu’Internet soit évoqué, et encore, de façon extrêmement générale. C’est le genre de phrase qui aurait pu déjà être écrite il y a une dizaine d’années quand Internet prenait de plus en plus de place dans nos vies.
Le pire, c’est que ce paragraphe ne semble même pas tellement à sa place et on aurait probablement pu s’en passer ! Louis Gallois en vient à la conclusion qu’il faut que les entreprises anticipent les événements, qu’elles s’adaptent. Au final, cela donne la 22ème proposition qui consiste à permettre aux entreprises à faire présider le Comité d’Entreprise par un représentant des salariés.
Une fois de plus, loin de nous l’idée de commenter l’ensemble du rapport, ce n’est pas notre rôle. Mais c’est imperceptible : il nous semble qu’Internet a un plus grand rôle à jouer à l’avenir que celui que lui accorde Louis Gallois.