Google utilise IA pour diminuer sa consommation d’électricité

Google a réussi le pari fou d’installer une intelligence artificielle, DeepMind, dans ses serveurs afin de réduire sa facture d’électricité.

Les intelligences artificielles continuent leur développement. Après avoir battu des records en jeu, comme aux échecs, elles se concentrent aujourd’hui sur un projet plus ambitieux. Google a créé un nouveau logiciel, DeepMind, qui a pour but de réduite la consommation d’électricité de l’un des serveurs du géant du web.

L’intelligence artificielle au service de Google

Google possède plusieurs « data centers » qui stockent des milliards de pages mais également les données de Google+, Gmail ou encore Youtube. Seulement, le problème est que ces data centers consomment vraiment beaucoup d’énergie. Ces infrastructures se nourrissent de grandes quantités d’électricité mais elles ont également besoin de systèmes de refroidissement afin d’évacuer la chaleur qu’elles fournissent. Pour régler ce problème, Microsoft avait tenté de plonger ces data centers au fond de l’océan… Google n’est pas allé aussi loin, il a seulement pris la décision d’insérer son intelligence artificielle dans ses infrastructures.

Le géant du web a installé DeepMind il y a quelques mois déjà. Ensuite, il l’a programmé en lui demandant d’optimiser sa consommation d’énergie en lui donnant toutes les données historiques collectées par les milliers de capteurs présents dans l’infrastructure. Ainsi, 120 variables étaient contrôlées par la machine. Cela lui a permis de gérer les climatiseurs, les tours de refroidissement, les fenêtres et la vitesse des pompes.

Cette méthode lui a permis de réduire de 40% sa quantité d’énergie utilisée pour le refroidissement. Il a d’ailleurs expliqué que cela « équivaut à une réduction de 15% du PUE (efficacité énergétique) après avoir comptabilisé les pertes électriques et autres inefficacités du non refroidissement. C’est une étape phénoménale qui a été franchie« .

Google pourrait donc faire des économies de centaines de millions de dollars sur le long terme. Mais, en plus de faire des économies, ce système serait « également bénéfique pour l’environnement » !