Google est accusé une fois de plus d’abus de position dominante en Europe. Avec sa maison mère, Alphabet, ils ont 10 semaines pour répondre de leurs actes.
Le leader de l’Internet, Google, ne cesse de faire parler de lui mais pas forcément pour les bonnes raisons. Alors qu’il était dans le viseur du fisc de nombreux pays, cette fois-ci c’est pour des pratiques déloyales qu’il fait parler de lui. La Commission Européenne a décidé de reprendre le contrôle et de mieux surveiller ses pratiques. Pour ce faire, deux communications des griefs lui ont été envoyé.
Deux griefs pour deux cas
Dans un premier temps, il est accusé d’avoir « abusé de sa position dominante en limitant artificiellement la possibilité, pour les sites web tiers, d’afficher les publicités contextuelles émanant de concurrents« . Pour être plus explicite, il se serait mis en avant en mettant les publicités de ses régies concurrentes loin de la première page. Pas très fair-play Google.
Pour le second cas, la commission affirme qu’elle a « renforcé sa conclusion préliminaire selon laquelle Google a abusé de sa position dominante en favorisant systématiquement son service de comparaison de prix dans ses pages de résultats ». On parle ici du fameux service de Google Shopping, qui avait déjà été accusé en avril 2015.
Pour répondre de ses actes, Google et sa maison mère ont 10 semaines. Pas une de plus. La commission ajoute que « Si nos enquêtes concluent à la violation par Google des règles de l’UE en matière de pratiques anticoncurrentielles, la Commission a le devoir d’agir pour protéger les consommateurs européens et l’exercice d’une concurrence équitable sur les marchés européens » lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Que risque vraiment Google ? Il pourrait avoir à régler une amende allant de 3 à 6 milliards d’euros… Pour déterminer la somme exacte, il faut se baser sur le pourcentage de chiffres d’affaires réalisés par le géant.
