Noah Falstein n’est pas le premier venu dans le monde des jeux vidéo. Il a trainé ses guêtres un peu partout, d’Activision à Electronic Arts en passant aussi par LucasArts. Il est dans les crédits de jeux aussi mythiques que Monkey Island ou Maniac Mansion. Si vous suivez ces news régulièrement, vous savez que pour nous, ça veut dire beaucoup.
L’homme a une nouvelle ligne à son CV : il vient de se faire embaucher par Google en tant que Chief Game Designer. Si son embauche ne concerne que cette fameuse ligne de CV pour lui, elle pose en revanche plein de questions sur les intentions de la célèbre firme.
Google deviendrait-il éditeur de jeux vidéo. On sait, quand on regarde le contenu de Google Play, que c’est une caverne d’Ali Baba composé de Free 2 Play plus ou moins heureux, de mini jeux faciles à prendre en mains mais parfois rapidement répétitifs.
Les éditeurs de premier plan à avoir réellement déployé les grands moyens pour des applis Android sont tout de même assez rares ; les plus spectaculaires se trouvent d’ailleurs dans la TegraZone et il faut avoir le bon processeur, ce qui limite forcément le nombre de téléchargement de ces jeux.
Mais jusqu’à présent, Google n’a pas eu une politique de développement en interne. Avec un personnage comme Noah Falstein, les choses vont peut-être bouger, c’est tout ce que l’on espère. Bien évidemment, on rêve de voir des jeux comme les anciens LucasArts débarquer. Mais c’est un doux rêve et on ne peut de toute façon pas construire une ligne éditoriale sur des anciens jeux.
L’idéal serait vraiment de repenser le modèle économique de 99% des jeux que l’on télécharge sur ces plates-formes. On aimerait en effet que de véritables gameplays soient à l’honneur. Pour le moment, on a des jeux dont la difficulté est exponentielle, avec certains niveaux infranchissables tant que l’on n’a pas effectué une micro transaction pour amoindrir la difficulté. C’est malheureusement le principe de centaines de jeux ; à tel point que je n’ai pas de contre-exemple.
Bon courage Noah !
