Greyball : un logiciel permettant aux chauffeurs d’Uber d’éviter les contrôles de police

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UberUber est une fois de plus dans la tourmente. Après des accusations de discrimination, d’exploitation et même de harcèlement sexuel, l’entreprise américaine est cette fois montrée du doigt à cause d’un logiciel espion qui a permis à ses chauffeurs d’échapper aux contrôles de police.

Le logiciel en question se nomme Greyball et il permet aux chauffeurs d’être invisibles dans les endroits où ils n’ont pas le droit de circuler ou sont fortement contrôlés. C’est le New York Times qui a diffusé cette information après avoir eu un entretien avec des anciens employés de la société. Comment ça marche ? Nous allons vous le dire tout de suite.

Afficher des voitures fantômes et annuler des courses commandées par des policiers

Les forces de l’ordre qui veulent se faire passer pour des clients n’ont pas sous les yeux l’application Uber mais une reproduction parfaite qui n’affiche aucun véhicule ou alors des voitures qui n’existent pas. De plus, toutes les commandes effectuées par les policiers sont immédiatement annulées. Pour Uber, c’est une manière de protéger le service et les conducteurs : “Ce programme refuse les demandes des utilisateurs qui violent les conditions d’utilisation – que ce soit des personnes qui veulent s’attaquer physiquement aux conducteurs, de concurrents qui cherchent à gêner nos opérations, ou des adversaires qui se lient avec des autorités pour piéger des conducteurs.”.

D’après Grégoire Leclercq, cofondateur de l’Observatoire de l’uberisation, dont les propos ont été relayés par 20 minutes, ce n’est pas la première fois qu’Uber effleure l’illégal : “C’est très borderline. Uber s’affranchit de tous les codes, depuis le début. […] Ça finit par décevoir le consommateur. Rien que dans le nom, l’uberisation ça signifie « précarisation », le retour d’un travail dont on ne veut plus.”.

Que pensez-vous de cette nouvelle affaire ? Dites-le nous dans les commentaires !

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