Depuis quelques jours, les habitants de Hong-Kong sont dans la rue pour manifester en faveur d’une plus grande démocratie. Comme lors des printemps arabes, les réseaux sociaux sont une part non négligeable de la révolte, permettant à la fois de coordonner les insurgés et de diffuser des informations dans le monde.
Et comme ailleurs, le gouvernement prend peur face à l’ampleur des fuites à mesure que la répression s’intensifie. Aujourd’hui, on apprend que le réseau social Instagram aurait été bloqué par la Chine : il a été utilisé par les manifestants depuis le début des altercations pour diffuser des images de ce qu’il se passe dans les rues. Comme la police intensifie ses opérations, peut-être a-t-elle désormais des choses qu’elle souhaite cacher.