L’événement côté affichage cette année est sans aucun doute l’apparition de casques vidéo, façon réalité virtuelle du futuroscope dans les années 90. Certes, chausser ce type de casque vous donne un air qui oscille entre le parfaitement ridicule et le totalement inquiétant. Mais soit. A l’essai, c’est plus que convaincant. Le principe de fonctionnement est le même que sur le Zeiss Cinemizer 3D déjà dans le commerce : derrière chaque verre de lunette se cache un micro-écran de 0.7 pouces de diagonale et un système optique donnant l’impression à l’utilisateur qu’il regarde un écran de 66 cm de diagonale à environ 2,5 mètres. La grande nouveauté cette année réside dans le passage à la technologie OLED pour ces micro-afficheurs.
Sony présentait donc sur son stand le HMZ-T1, un casque relativement lourd, doté de deux écrans OLED affichant une résolution de 1280×720 chacun. Il est bien évidemment compatible 3D. Le port d’un tel casque est d’ailleurs l’une des meilleures méthodes pour profiter du relief dans de bonnes conditions. C’est confortable à souhait et l’image est très stable. Le casque Sony est complété par une paire d’écouteurs massifs sur les branches, censés émuler le 5.1, mais nous n’en sommes pas convaincus du tout. L’appareil est compatible avec n’importe quelle source HDMI. Ce casque à 1000 euros n’est toutefois pas exempt de critiques. Il est lourd et peu pratique pour les porteurs de lunette. Et a priori, il n’est pas autonome. Hors de question donc de l’emmener en avion ou dans le train. Dommage.
Zeiss présentait également la nouvelle version de son casque Cinemizer 3D, mais faute de stand, il a fallu aller le chercher dans le hall « recherche et développement ». La nouvelle version des lunettes Zeiss impressionne. C’est aussi une version OLED, compatible 3D mais elle est portable, compatible avec les baladeurs aussi bien qu’avec les consoles de jeu. Nous avons pu l’essayer avec Motor Storm Pacific Rift en 3D, c’est vraiment impressionnant. Les écouteurs sont plus discrets et surtout, on retrouve la molette pour adapter la dioptrie du bloc optique, histoire de permettre aux myopes de jouer sans leurs lunettes de vue, un détail auquel Sony n’a pas pensé visiblement. Malheureusement, Zeiss est toujours aussi confus quant à la commercialisation de ses lunettes et les choix de distribution qu’il compte prendre pour cette nouvelle version et c’est bien dommage quand on sait l’avance que le constructeur a dans ce domaine.
