Partager la publication "IFA 2011 première partie, l’audio, la photo et la navigation"
L’iFA 2011 n’a pas été marquée par une innovation débridée mais en revanche le salon a pris plus d’ampleur que jamais. Dans cette première partie du compte-rendu, nous vous invitons à découvrir ce qui se fait de nouveau en matière de navigation d’audio et de photo. Cette dernière catégorie plutôt peu présente traditionnellement à l’IFA nous a surpris par quelques annonces vraiment innovantes.
L’IFA peut se targuer d’être le plus grand salon de l’électronique grand public, à la fois en surface comme en nombre d’exposants et de visiteurs. Il n’en demeure pas moins que c’est aussi un salon grand public qui se tient en septembre. Comme la situation économique et celle du Hi-Tech ne prêtent guère à un enthousiasme débridé, les constructeurs annualisent leur renouvellement de gamme, leurs annonces et leurs innovations. Et c’est assez logiquement le CES de Las Vegas qui en profite car c’est le salon professionnel qui se tient en début d’année. L’IFA doit donc se contenter des miettes et se transforme en show pour consommateur allemand friand de salons. Le spectacle est littéralement dans la salle car à défaut de nouveautés, les grandes marques se battent à coup de stands démesurés qui occupent des halls entiers et d’animations populaires qui n’ont souvent qu’un rapport éloigné avec le produit. D’ailleurs, on peut aussi juger cette débauche inappropriée alors que tous les fabricants se plaignent de marges qui ne leurs permettent plus de gagner de l’argent. Il serait peut-être envisageable de faire ci quelques économies.
Calme plat en TV
Pour autant, il est possible d’y dénicher la nouveauté où la tendance mais il faut fouiller un peu et c’est ce que nous avons tentés de faire. Le résultat est très variable selon les familles de produits. Sur le front du téléviseur plat, c’est le calme plat. Peu de nouveaux modèles et peu d’innovations sur le matériel mais un focus consensuel sur la TV connectée qui n’en peine pas moins à convaincre. Heureusement que Toshiba chamboule l’ordre établi avec le premier téléviseur grande taille qui propose et la 3D sans lunettes et une résolution 4k, soit quatre plus que le Full-HD. Il y a aussi des marques moins connues comme Haier qui surprennent en innovant là où les ténors ne sont guère inventifs. Et le géant chinois va loin en confirmant la commercialisation du premier téléviseur sans câble électrique et en proposant une démonstration de pilotage neuronal !
Les notebook se rebiffent
Les tablettes sont évidemment toujours un sujet d’actualité mais là encore il n’y a guère de réelle innovation. Les retardataires comme Sony annoncent leurs modèles et la différence se fait surtout sur le design et les matériaux. Ainsi, Toshiba annonce la tablette la plus fine du marché, encore une. A signaler tout de même que Samsung propose la première tablette dotée d’un écran AMOLED qui marque réellement un gros progrès dans la qualité d’affichage.
L’informatique est déjà plus combattive avec le concept Ultrabook d’Intel très séduisant. Il s’agit d’ultra-portables qui le sont vraiment puisque le cahier des charges oblige à une finesse maximale, à une autonomie longue et surtout à un démarrage immédiat. On s’attendait donc à une déferlante d’Ultrabook mais ce fut loin d’être le cas avec très peu de constructeurs et encore moins de modèles annoncés. Il faudra attendre. Toujours est-il que ceux de Toshiba et d’Acer annoncent la couleur en jouant la séduction avec un corps de rêve réalisé en matériaux nobles comme le magnésium. Plus inattendu, la photo a réservé quelque bonne surprises avec des évolutions qui bouleversent un peu les catégories établies. Ainsi Panasonic est le premier à lancer enfin un zoom vraiment compact qui donne du sens au concept hybride et Sony sort un viseur numérique qui fournit enfin une image digne de ce nom.
Plus audio que vidéo
Pour l’audio-vidéo, le Blu-ray ne semble pas vraiment passionner les foules et du coup les constructeurs s’en désintéressent aussi. Peu de nouveautés au rayon lecteurs Blu-rays alors que la lecture réseau fait de plus en plus d’adeptes. Pour sa part, l’audio continue sur sa dynamique haut de gamme. Les ensembles home cinéma à éléments séparés sont désormais renouvelés plus fréquemment et se dotent peu à peu de fonctions réseau et Web, signe des temps. Les stations d’accueil pour iPhone et consœurs se mettent doucement mais sûrement au sans fil en adoptant notamment la norme Airplay d’Apple qui a pour avantage la simplicité et pour inconvénient le prix et des possibilités limitées. Le casque audio poursuit aussi son chemin vers plus de valeur ajoutée avec des modèles sophistiqués et luxueux qui promettent non seulement une restitution de qualité mais aussi un isolement efficace contre les bruits ambiants.
Pilotage tactile
Si les smartphones ne se bousculaient pas sur l’IFA qui n’arrive pas à convaincre les fabricants télécom du bien fondé de ce salon, ils étaient très présents chez les constructeurs de l’électronique grand public. En effet, que ce soit en audio ou en TV, tout appareil qui se respecte se pilote désormais par un smartphone iOS ou Android, voire par une tablette. C’est évidemment une excellente idée dans la mesure où le smartphone s’est généralisé et que son écran tactile remplace avantageusement la télécommande. Encore faut-il que le propriétaire du smartphone soit à la maison. La tablette paraît donc plus appropriée. C’est elle qui pourrait donner un peu de sens à la TV connectée.
Garmin & Navigon : le hard et le soft
Si les stands étaient encore séparés par une allée, le rachat de Navigon par Garmin était visible, ne serait-ce que par un accueil commun. Si la fusion des deux entités prendra sans doute du temps, les nouveautés de l’IFA montraient une véritable complémentarité. Chez Garmin, c’est le hardware qui impressionne le plus avec un nouveau modèle haut de gamme 3490LMT qui se démarque vraiment par un encombrement très contenu et une épaisseur minimale (9 mm) qui le fait ressembler à un smartphone. Doté d’un écran 4,3 pouces, ce GPS propose évidemment aussi quelques nouveautés software avec une vue d’oiseau en 3D et surtout une mise à jour sur toute la durée de vie de l’appareil signalée par le suffixe LMT pour Lifetime Maps and Traffic.
Chez Navigon, les GPS sont élégants mais ne se distinguent pas particulièrement par leur forme. En revanche, le fabricant a revu son logiciel qui était sans doute déjà le meilleur du marché. Plutôt que d’avoir à se perdre dans les profondeurs des menus, quasiment tout est désormais accessible contextuellement à partir de la carte et sans jamais la quitter. L’ergonomie fait d’ailleurs penser là aussi aux smartphones. Navigon utilise ainsi beaucoup le défilement au doigt et c’est évidement sur les modèles haut de gamme à écran capacitif que l’agrément d’utilisation sera le meilleur. A signaler que l’évolution concerne aussi les applications de navigation mobile pour iOS et Android. Même si les deux constructeurs affirment vouloir garder les deux marques et les deux lignes de produits, il parait évident qu’une fusion du hardware de l’un avec le software de l’autre serait bien plus sensée pour éviter le double emploi et surtout réaliser le meilleur produit possible.
TomTom fait du tourisme
Chez TomTom, l’innovation était également à chercher du côté du contenu ce qui sera sans doute une constante dans le monde du GPS à partir de maintenant tant le matériel semble mature et abouti. Le constructeur hollandais mise sur l’intégration poussée d’applications qui se combinent idéalement avec la navigation. Cette fois ci, c’est l’hébergement et la restauration qui sont visées, des problématiques évidentes en déplacement à quatre roues. Il s’agit en fait essentiellement d’Expedia pour trouver un hôtel selon des critères variés et surtout de Tripadvisor, le célèbre site qui juge les hôtels et les restaurants dans le monde entier par les avis d’utilisateurs. Le GPS affiche donc toutes les possibilités à la destination ou dans ses environs et vous permet de comparer par le prix, le niveau de gamme et surtout les avis. Ensuite, vous pouvez appeler immédiatement pour réserver si vous disposez d’un téléphone relié au GPS. TomTom vous donne même la possibilité de twitter les informations sur l’heure d’arrivée mais cela semble un peu moins utile au quotidien. En revanche, l’intégration d’Expedia et de Tripadvisor fait vraiment sens et deviendra sous peu partie intégrante des services live du constructeur.
Le reflex qui n’en est pas un
Sony a sorti depuis quelques temps déjà des reflex sans miroir qui bascule ce qui permet de gagner en vitesse de prise de vue notamment. Mais le concept achoppe au viseur numérique bien inférieur à l’optique qui est d’ailleurs le principal argument du reflex. Avec ses Alpha SLT A77 et A65, Sony revoit sa copie en intégrant un viseur numérique à écran OLED d’une définition de 2,5 millions de pixels et le résultat se laisse regarder. L’image est bien plus fine et plus détaillée sans parler d’un meilleur contraste et d’une meilleure luminosité. Si cela n’a toujours qu’un lointain rapport avec le naturel et le confort du viseur optique reflex, c’est bien plus concluant qu’avant et apporte aussi certains avantages par rapport à l’optique avec notamment une idée assez précise de ce que sera la photo.
Le A77 autorise des vitesses jusqu’à 12 images par seconde et intègre un viseur CMOS qui affiche l’incroyable résolution de 24 Mpixels. On se demande bien à quoi cela peut servir mais devrait ravir les fabricants de cartes mémoire et de disques dur. Avec un zoom standard, il sera positionné à 1 400 euros alors que son petit frère A65 un peu plus lent et un peu moins bien équipé devrait se situer à 1 000 euros.
De plus, Sony s’est dit que c’était sans doute aussi un bonne idée d’utiliser ce viseur sur un hybride pour en augmenter l’attrait. Le résultat s’appelle NEX 7. La forme devient un peu plus conventionnelle que pour les NEX 5 et 3 ce qui devrait interpeller d’avantage les passionnés de photo. De son côté, le capteur passe également à 24 millions de pixels. A signaler que le NEX 7 est tropicalisé et coûtera avec le zoom standard environ 1 300 euros.
Samsung plus hybride
Samsung annonce le NX200, un nouvel hybride au format compact qui va remplacer le NX100. L’approche est assez différente avec un boîtier métallique plus valorisant et aussi sans doute plus rassurant pour les passionnés de photo. La prise en main semble ergonomique et l’écran trois pouces AMOLED impressionne vraiment par son rendu. Côté capteur, c’est l’inflation comme chez les concurrents avec un CMOS APS-C 20 Mpixels qui permettra de réaliser des agrandissements suffisants pour des bâches de 20 mètres ce que tout le monde fait tout le temps, c’est bien connu. Plus réjouissant et surtout plus utile, l’autofocus a été revu pour une meilleure réactivité et la vitesse de prise de vue passe à sept images par seconde. La gamme d’objectifs devient aussi assez conséquente avec l’annonce de quatre nouveaux modèles, une optique fixe 16 mm qui ouvre à 2.4 et ne vaut que 400 euros, un modèle macro 60 mm à 700 euros, un trans-standard 18-200 à 800 euros et enfin un 85 mm qui ouvre à 1.4 pour 1 000 euros. La fameuse touche d’accès directe aux fonctions nommé iFN passe à la version 2.0 et devient entièrement personnalisable ce qui lui donne enfin un réel intérêt.
Panasonic donne du sens à l’hybride
Certes, l’hybride est plus compact qu’un reflex mais dès qu’on le dote d’un zoom, cet avantage se perd pour l’essentiel. Or c’est avant tout cette compacité qui est le premier argument de l’hybride. On peut utiliser une optique fixe mais ce n’est guère fait pour le grand public, premier client de ce type d’appareil. Panasonic a décidé de s’attaquer à ce problème épineux et le résultat est un zoom standard 14-42 (28-85 en équivalent) motorisé qui au repos se contente d’une épaisseur de 26,8 millimètres. C’est le premier modèle d’une nouvelle gamme d’optiques X qui se distinguent aussi par un traitement plus élaboré des lentilles. La nouvelle parait à première vue banale mais dès que l’on tient le nouveau GF3 doté de ce zoom dans ses mains, on comprend bien que du coup que l’intérêt de l’hybride est décuplé.
Sony invente le caméscope-jumelles
Quand on est sur le point de se dire qu’il paraît difficile d’inventer de nouveaux appareils, un constructeur nous dément à chaque fois. Cette fois-ci c’est Sony qui nous gratifie du caméscope-jumelles, compagnon indispensable du birdwatcher et du chasseur épris de modernité. Disponibles en 10 et en 20x, ces jumelles ont vraiment un aspect de jumelles. En regardant dans les œilletons, on s’aperçoit qu’évidemment il s’agit d’une vision numérique avec des écrans LCD à la qualité certes acceptable mais sans aucun rapport avec celle de l’optique. Cette limitation étant posée, le concept est intéressant car dès que vous voulez filmer ce que vous voyez, il suffit d’appuyer sur un bouton. Et la partie caméscope filme en Full-HD et même en 3D. La chose a tout de même un prix qui la réserve aux amoureux d’animaux fortunés puisque le modèle 10x sera proposé à 1400 euros et le 20x à 2 000 euros.
Philips invente le sans-fil filaire
Philips lance une station d’accueil musicale pour téléphones sous Android. Un connecteur permet effectivement de brancher le smartphone et de le recharger. Comme la prise USB n’est pas toujours au même endroit suivant le téléphone, le connecteur se déplace latéralement grâce à une réglette. Les téléphones Samsung et leur connectique propriétaires en sont évidemment exclus. Et d’ailleurs, comment est-t-il possible de transmettre le son par la prise USB du téléphone ? Eh bien, ça ne l’est pas. La station est donc Bluetooth et le connecteur ne sert en fait qu’à charger. C’est tout de même torturé comme concept même si au final il est plutôt sensé. Pour autant, il aurait mieux valu cacher le connecteur dans un tiroir pour la seule recharge si nécessaire car autant profiter sinon de la connexion sans fil. A signaler aussi que Philips va décliner ses docks iPhone haut de gamme en version Airplay sans fil.
La folie des grandeurs
Fondé en 2005 autour de Jean-Michel Jarre, amoureux du son et musicien remarquable s’il en est, Jarre Technologies arrive sur le marché des stations d‘accueil de luxe il y a un an avec l’AeroSystem One, un dock sous forme de colonne ultra-design au prix tout aussi remarquable de 800 euros. La chose fait un mètre de haut, pèse 14 kilos et délivre 120 watts. Et comme ce n’est pas assez exclusif, il y aura sous peu des séries limitées en cristal Lalique à 12 000 euros. Une version Airplay est également prévue. Si en soit cette enceinte semble déjà suffisante pour attirer l’attention, Jarre Technologies a jugé qu’il en fallait d’avantage. Ainsi l’AeroDream One a défrayé la chronique sur le salon en étant sans doute l’appareil le plus démesuré qui y était présenté. 400 000 euros, 3,4 mètres de haut et 395 kilos : c’est le record de la station d’accueil la puissante et la plus chère. Une telle enceinte est à même de sonoriser une salle de concert et Jean-Michel Jarre compte d’ailleurs en utiliser deux lors d’un prochain spectacle.
Un peu plus terre à terre, des stations pour iPad plus démocratiques arrivent en février 2012, il s’agit des AeroPad One et Two, proposés à 400 et 500 euros respectivement. Les deux sont Airplay et se distinguent par leurs capacités de sonorisation. La One se contentera d’un petit salon de 40 m² et propose de diffuser à partir d’un point à 240 degrés. La Two sera idéale pour un loft ou un manoir avec ses 200 Watts. Certes, il faut un peu de place, d’autant que le design n’est pas fait non plus pour passer inaperçu. A signaler que les deux stations sont également sans fil à la norme Airplay.
Klipsch devient actif
Klipsch se diversifie de plus en plus et s’avère particulièrement actif sur le segment du casque. La marque a déjà convaincue en lançant une gamme d’intra-auriculaires qui s’est distinguée d’emblée par un compromis quasi idéal entre qualité sonore et confort d’utilisation. Klipsch décline d’ailleurs son modèle S4 en lui ajoutant le terme Référence qui fait allusion à sa série d’enceintes haut de gamme. C’est surtout la finition qui change pour être plus en phase avec les désirs des audiophiles. Autre déclinaison, le S4A se destine aux smartphones Android. Il est doté d’une commande à un seul bouton mais une application gratuite permet de l’assigner librement avec des appuis répétés qui peuvent commander trois fonctions à choisir par l’utilisateur.
Après un premier casque traditionnel convaincant, Klipsch présente le Mode M40, un modèle fermé à réduction de bruit active. Il a la spécificité de fonctionner parfaitement sans alimentation qui se fait par une seule pile AAA avec une autonomie très longue de 45 heures. La réalisation est très soignée et le casque se replie pour être facilement transportable dans une très belle sacoche en cuir fournie. Les câble est détachable et Klipsch en fournit deux, un standard et un autre avec micro prévu pour l’iPhone. Certes il est difficile d’en juger sur un salon mais la qualité sonore semble vraiment exceptionnelle, tout comme l’est le prix à 349 euros.
Klipsch lance également une enceinte Airplay esthétiquement très réussie et positionnée très haut de gamme aussi puisque son prix est de 540 euros.
Le sommeil hi-tech
Gear 4 a développé un radio-réveil iPhone d’un genre très particulier. Il est en effet doté d’un radar Doppler qui est en mesure d’analyser tous vos mouvements durant votre sommeil. Il est même capable de mesurer ainsi votre rythme respiratoire. Tout ceci fournit des informations précieuses sur le sommeil. Ainsi l’appareil sait quand vous dormez, si vous êtes en sommeil profond, combien de fois vous vous réveillez et si vous avez un sommeil agité. La Renew Sleep Clock ne se contente pas de vous transmettre ces informations, elle les analyse et vous aide à mieux dormir. Vous pouvez ainsi entrer une plage horaire pour le réveil plutôt qu’un moment précis, par exemple entre 7h30 et hit heures. Suivant votre cycle de sommeil, elle vous réveille alors au moment le plus approprié. En fonction du temps que vous mettez à vous endormir après avoir éteint la lumière, elle vous conseille sur ce que vous pouvez faire en amont pour que ce soit plus rapide. Si vous vous réveillez souvent durant la nuit et que vos phases de sommeil profond sont insuffisantes, elle vous donne là aussi des conseils. Bref, votre sommeil est sous haute surveillance pour votre bien. Reste à savoir quel en est la réelle efficacité mais il faudra attendre janvier 2012 pour le savoir. On peut toutefois se rassurer car ce radio-réveil est basé sur la technologie employée dans les hôpitaux pour contrôler les sommeils perturbés.
Yamaha : toute la musique
Yamaha renouvelle ses amplificateurs audio-vidéo haut de gamme sous l’appellation Avantage. Il s’agit de quatre modèles dont les prix vont de 1 000 à 2 200 euros avec pour principales différences la puissance et le niveau d’équipement. Point commun, ils intègrent un dispositif antirésonance par un châssis renforcé et un cinquième pied au centre. Outre un design plus moderne, ces amplis-tuners disposent aussi de fonctions réseau étendues et se pilotent à partir d’un smartphone, d’une tablette ou d’une interface Web. Ainsi, il est possible d’accéder à tous les réglages que propose l’amplificateur.
Dans un autre registre, le Restio ISX-800 est un nouveau concept de chaine audio design pour le salon. Il propose un encombrement réduit mais avec néanmoins suffisamment de volume pour un son de qualité. De par sa forme, il s’intégrera facilement dans tout type d’intérieur et peut se mettre sur un pied contre un mur, au milieu d’une surface vide ou accroché au mur. Il intègre un dock iPhone, un lecteur de CD et un port USB pour accueillir toute forme de source musicale. Signalons aussi que l’amplification est numérique classe D et que la restitution est assurée par deux tweeters, deux large-bandes et un système bass reflex. Le Restio sera disponible sous peu en quatre couleurs.
Yamaha lance également de nouvelles barres de son plus abordables mais qui projettent toujours un son surround convaincant. Le modèle YAS-101 est proposé à 350 euros et intègre un support mural et un répétiteur infrarouge si celui du téléviseur était caché par la barre. Le modèle YHT-S401 est plus puissant et doté d’un caisson de basses déporté. Son prix est de 600 euros.
Le son en 3D aussi
LG croit tellement à la 3D que tous leurs produits semblent tournés vers l’exploitation du relief sous toutes ses formes, du smartphone au téléviseur en passant par la tablette et aussi par le son. C’est ainsi qu’LG annonçait à l’IFA le Home Theatre 3D, attendu pour le moins d’octobre prochain à un prix non communiqué. Ce système 5.1 repose sur un principe pour le moins habile puisqu’en plus des haut-parleurs en façade, chaque enceinte en intègre un orienté vers le haut. Cela permet d’obtenir un effet dôme pour le rendu sonore et LG affirme que l’on a la sensation d’être enveloppé par l’image sonore.
Devolo met l’électricité en réseau
Devolo est un des pères fondateurs du CPL, cette technologie qui permet de faire transiter les données réseau par le courant électrique. Deux prises branchées sur le courant et sur les deux appareils à relier et ils sont connectés en réseau ! C’est évidemment pour les appareils résidentiels du salon que le CPL semble le plus opportun. Pour autant, c’est au rayon informatique que l’on trouve généralement les prises CPL. Devolo a donc décidé de créer des kits particulièrement adaptés à l’usage dans le salon. On retiendra particulièrement le dLAN Home Connect Set composé de deux prises différentes. La première est une 200 Mbits standard à brancher sur la box qui donne accès au Web. Une deuxième dispose elle de trois ports réseau ce qui permet d’y connecter le téléviseur, une box TV et une console par exemple. Elle est fait également office de point d’accès WiFi ce qui permet de connecter les appareils nomades comme la tablette et l’ordinateur portable.
A noter aussi que Devolo est un des premiers fabricants à sortir une prise filtrée 500 Mbits dotée de trois ports réseau. Mais le plus innovant est aussi moins spectaculaire. Ainsi, Devolo fabrique la première prise de courant CPL mais elle sera commercialisée par le Legrand allemand, Gira. Il s’agit d’une prise murale standard que l’on peut mettre à la place d’une prise de courant. Cela permet de câbler la maison sans avoir à tirer des fils supplémentaires. Devolo lance aussi une prise CPL 200 Mbits à placer directement dans l’armoire électrique à côté des plombs. L’idée est que l’on injecte la connexion Internet à la source qui permettra la meilleure distribution possible par l’installation électrique.