L’informatique n’est traditionnellement pas au centre d’un salon dont l’héritage vient de la TV. Mais un certain Windows 8 s’est immiscé dans les travées. Car en étant tactile et en rupture totale avec son prédécesseur, il implique aussi un changement matériel important, matériel qui s’exposait au salon.
Fonctionnant à la fois avec des processeurs mobiles et ceux qui se destinent au PC, pouvant alterner tactile et clavier, Windows 8 adresse tout autant la tablette que l’ordinateur. A partir de là, il est logique qu’il se retrouve sur les deux supports mais aussi que les deux n’en forment plus qu’un. On ne comptait plus les solutions qui proposent d’ajouter un clavier à une tablette pour en faire un notebook. Clavier amovible, magnétique, coulissant, repliable, doublé : l’innovation se trouvait cette année du côté de l’IT. Si la tablette seule et l’ordinateur portable seul ne vont sans doute pas disparaitre de sitôt, le nombre d’hybrides présenté sur le salon dépassait de loin les nouveaux châssis sur les autres familles. Nous avons compté une trentaine de modèles qui se déclinent avec différents composants. Certains comme Asus proposent dès le lancement de Windows 8 fin octobre une gamme complète d’hybrides.
Des sous
Et les constructeurs ne s’y intéressent pas seulement par esprit d’innovation mais aussi pour gagner un peu d’argent. L’informatique banalisée et fortement concurrentielle avait fait fondre les marges comme neige au soleil et le marché juteux des tablettes est en train de suivre le même chemin. Les hybrides nécessitent de la mécanique, sont réellement différents les uns des autres et peuvent donc aussi afficher des prix plus élevés que ce qui se pratique habituellement en grand public sur le secteur. Reste à savoir si le consommateur est prêt à payer le surcoût pour avoir réuni en un seul appareil les avantages de la tablette et du notebook.
De nouveaux enjeux
Cela pose aussi de nombreuses questions quant aux autres acteurs de l’IT. Apple qui sépare ses appareils mobiles et ses ordinateurs par deux systèmes d’exploitation différents pourrait être obligé de revoir sa copie pour rester dans la course. Google n’a pas d’équivalent de son Android sur ordinateur, l’expérience Chrome OS n’ayant guère été concluante. Traditionnellement sur des marchés différents, les fabricants de processeurs mobiles (Texas Instruments, Qualcomm, Nvidia…) se retrouvent face à Intel et dans une moindre mesure AMD. Il semblerait que sous Windows 8 le processeur mobile équipe plutôt l’entrée de gamme avec des performances moindres de ce qu’offre un Core i d’Intel. Et ce dernier a lancé des processeurs destinés aux smartphones très convaincants de son côté. Est-ce qu’Intel pourrait balayer ses concurrents ?
En revanche côté graphique, ce sont les processeurs mobiles qui dominent les débats en intégrant tout ce qu’il faut pour des jeux exigeants alors que dans l’architecture PC, il faut ajouter des processeurs tiers gourmands et coûteux. Il y a aussi des inconnus sur la capacité de Microsoft à promouvoir son magasin en ligne pour les applications. Celui de Windows Phone n’a guère convaincu et ce qui a fait une grande partie le succès d’Apple, c’est son Store. Peut-être aussi préfère-t-on avoir une tablette et un notebook. D’ailleurs ces derniers n’ont pas dits leur dernier mot et ils sont devenus bien plus séduisants depuis qu’Intel a lancé le concept de l’ultrabook. De plus, il se démocratise avec notamment des 15 pouces abordables fins et légers. L’ultrabook se dote aussi du tactile ce qui fait sens pour la consultation et la lecture média. Il y aussi les ordinateurs de bureau tout-en-un qui pourraient bien retrouver une seconde jeunesse avec le tactile. On le voit, les idées et les interrogations ne manquent pas, et il n’y a pas mieux pour animer un salon.Comme prévu, Asus a montré ses tablettes, notebook et hybrides sous Windows 8 qui avaient déjà été partiellement entrevues en juin lors du Computex à Taiwan. On commence par les tablettes qui se transforment en ordinateur. Il s’agit des Vivo. Le concept est le même que pour les tablettes sous Android sauf que la charnière du clavier/dock a été renforcée et que ce dernier est doté d’un large touchpad.
Avec le dock attaché, il s’agit en fait d’un véritable ordinateur portable. Le modèle Vivo Tab RT est comme son nom l’indique équipé de la version idoine de Windows et le processeur est un Tegra 3 de Nvidia.
L’écran est un 10 pouces et la tablette ne pèse que 500 grammes seule et 1 kilo avec le clavier qui étend aussi l’autonomie de 8 à 15 heures. La tablette Vivo Tab est équipée elle d’un processeur Atom d’Intel, un modèle x86 PC. L’écran passe à 11,6 pouces et le poids à 700 grammes, 1,3 kilo avec le dock. Pour ceux qui ne veulent pas se satisfaire d’un compromis sur les performances, il y a les Transformer Book qu’Asus range parmi les ordinateurs mais le concept est le même. Déclinés en 11,6 ou 13 pouces, le clavier/ dock est détachable comme sur les tablettes sous Android.
Le processeur est un Core i7 d’Intel et il et logé dans la tablette avec un SSD de 64 Go et un écran Full-HD. Le dock héberge un disque dur de 500 Go qui vient ajouter du stockage. Ces hybrides tablette/notebook seront disponibles pour la fin d‘année et Asus peut donc se targuer d’une gamme complète quasiment dès le lancement de Windows 8 en allant du 10 au 13 pouces avec des performances qui couvrent tous les besoins. L’hybride pourrait dojnc s’afficher en réelle alternative de la tablette et de l’ordinateur dès cette année. Plus classique, Asus dote ses ultrabook UX 21 et UX 31, respectivement en 11,6 et en 13 pouces, d’un écran tactile pour Windows 8. Il réagit très bien et la charnière a été revue pour qu’en usage tactile, l’écran ne bascule pas.
Enfin, le Taichi est un notebook doté de deux dalles de chaque côté de l’écran. Fermé, c’est une tablette, ouvert on peut montrer un document à son voisin de table ou une autre personne peut regarder autre chose, un film par exemple. Ce concept est osé et l’usage ne semble pas totalement évident. Comme les netbook ne seront pas pris en charge par Windows 8, Asus annonce un X201 qui en reprend le principe avec une configuration assez légère en 11,6 pouces mais le prix sera sans doute assez élevé. Asus démocratise aussi l’ultrabook en 15,6 pouces. C’est un ordinateur élégant de 21 millimètres d’épaisseur, doté d’un Core i3 d’Intel et d’un lecteur optique.
Mais le plus bel ultrabook non tactile sera sans contestation possible le U500, un 15 pouces Full-HD ultrafin en aluminium équipé en Core i7 et avec une carte graphique Nvidia 650 M. De très bonnes performances dans un châssis de rêve en somme. Aucun prix n’a été annoncé pour l’instant.
Sans surprise, l’essentiel des nouveautés du constructeur taïwanais concernaient Windows 8. L’approche est assez intéressante. D’un côté, Acer introduit toute une série de nouveaux modèles et de l’autre elle effectue une mise à jour en tactile d’une part importante de ses gammes. Un choix qui permet de proposer rapidement des produits à même d’exploiter pleinement les fonctions tactiles de l’OS.
La tablette Iconia W510 est dotée d’un écran de 10 pouces et d’un processeur Atom Clover Trail. Ce processeur x86 très basse consommation est en fait le petit frère dual-core du Medfield que nous avions découvert sur le smartphone Intel By Orange. On peut donc s’attendre à de bonnes performances et surtout à une autonomie intéressante, Acer évoque 18 heures. C’est aussi une tablette x86 dans un format jusque-là réservé à l’univers des processeurs mobiles en ARM. La connectique est relativement limitée avec de l’USB et une sortie micro-HDMI. Un dock clavier permettra de disposer d’un moyen de saisie plus aisée.
La W700 est une déclinaison plus musclée du même concept avec un écran Full-HD de 11,6 pouces et un processeur Intel Core i5. Le design est séduisant et comme le reste des produits Acer présentés lors de cet IFA, l’appareil est extrêmement bien fini. Pas de clavier/dock pour ce modèle mais un support fixe plus classique. Un choix qui nous laisse dubitatif, un clavier aurait été selon nous plus indiqué pour une utilisation productive et de création.
Parmi les notebooks ayant droit à une simple mise à jour par écran tactile, on peut citer le très bon ultrabook 15 pouces M3 qui gagnent le suffixe « Touch Series » qui les distinguent de leurs versions classiques. On apprécie le fait qu’Acer aie repensé les charnières qui sont désormais bien plus rigides pour l’utilisation tactile.
Au rayon des nouveautés, on retiendra surtout le Acer Aspire S7 qui est clairement l’un des plus beaux designs que nous ayons vu dans cette catégorie. La marque prouve qu’elle est capable de proposer des produits séduisants dans le haut de gamme. Bien entendu tactile, le S7 sera disponible en 13,3 et 11,6 pouces. Les deux écrans seront Full-HD et supporteront 10 points de contact. La vitre en elle-même devrait être très résistante puisque c’est un verre Gorilla Glass 2 qui a été sélectionné. Le reste de la machine est relativement classique mais les composants sont tous de haute volée. On remarque tout de même qu’une batterie supplémentaire et amovible semble être dans les cartons. Mais ce que l’on retient surtout du S7, c’est son incroyable finesse.
On finit par les tout-en-uns. Les Aspire 5600U et 7600U sont superbes. La finesse est particulièrement impressionnante et pour une fois les écrans semblent être au niveau, avec une résolution de 2560 x 1440 sur le 27 pouces. Les dates de sortie et les prix précis ne sont pas encore fixés mais on parle d’une arrivée à partir de novembre pour un tarif débutant à 1600 euros sur le 7600U.Les tout-en–un de la marque sont particulièrement originaux. Le A520 est un 23 pouces tactile capable de s’incliner à plat ce qui est particulièrement intéressant pour une utilisation avec Windows 8. S’il paraît familier à certains c’est normal, on est en présence d’une version plus compacte du A720, un 27 pouces sorti il y a peu. Le A520 devrait être vendu à moins de 1 000 euros, un tarif agressif pour la catégorie.
Le B540 est un 23 pouces tactile plus démocratique encore. Avec un processeur Intel Pentium, il sera cantonné à la consultation et à la bureautique mais avec un prix de 700 euros il est très accessible.
Les portables ne sont pas en reste avec notamment le U510. C’est en fait la déclinaison 15 pouces du U310 que nous avons testé il y a quelques semaines. Outre un écran plus grand, il gagne un lecteur optique et un rétro-éclairage des touches. Encore une fois le rapport qualité/ prix est extrêmement intéressant puisque cet ultrabook sera vendu à partir de 800 euros.
Lenovo introduit aussi quelques notebooks particulièrement compacts. Les S300 et S400 (respectivement en 13 et 14 pouces) proposent des configurations bureautiques (Celeron, 320 Go de stockage …) à petit prix. On parle de 400 à 500 euros et une version plus puissante en Core i3 est à l’étude. Le design est coloré et plaisant.
Si Lenovo laisse les machines hardcore gamer à la gamme Erazer de Medion, la marque nous a présenté un appareil pour le moins original. Visant le joueur sérieux qui ne veut tout de même pas se ruiner dans un portable gamer à 2000 euros, le Y500 est un 15 pouces doté d’une baie multifonction étonnante. Cette dernière est en effet capable d’accepter un lecteur optique, un pack de batterie supplémentaire ou même une seconde carte graphique ! Il est ainsi possible de créer un SLI Nvidia GT655M. Un concept intéressant mais dont l’intérêt dépendra fortement des offres commerciales de Lenovo ainsi que de du tarif et la disponibilité des options.
Windows 8 oblige, Lenovo a prévu des notebooks tactiles. Le Z500 sera l’un des premiers à être équipé par le biais d’une option. Ce 15 pouces multimédia est d’ailleurs particulièrement séduisant avec son revêtement soft touch et ses lignes fines. Vendu à partir de 800 euros, il pourrait être très intéressant si les performances suivent.
Chaque constructeur a son concept hybride Windows 8. Lenovo ne fait pas exception à la règle et a fait le choix d’un écran réversible. Le Yoga est un ultrabook de 13 pouces au design familier. Il suffira de rabattre l’écran pour disposer d’une tablette. Mais on peut aussi utiliser des positons intermédiaires pour qu’il tienne debout en ne présentant que l’écran, par exemple pour regarder une vidéo. Le concept est simple mais convaincant. Le prix devrait être de 1 100 euros et le Yoga devrait être disponible pour la sortie de Windows 8 le 26 octobre.
Lenovo propose aussi des tablettes Android qui se distinguent notamment par un bon rapport performances/prix. L’A2107 est une 7 pouces dotée d’un processeur Qualcomm double cœur et de 16 Go de mémoire vive. La connectique est étonnamment riche puisque outre le lecteur micro-SD on ne trouve pas un mais deux emplacements SIM. Cerise sur le gâteau, cette tablette n’est vendue que 199 €. Avec la Nexus 7 Google/Asus, le choix s’enrichit pour qui cherche une tablette compacte et bon marché.
La A2109 est de taille standard avec un écran de 9 pouces. Dotée d’un processeur Nvidia Tegra 3, elle s’affiche pourtant à moins de 300 euros. En contrepartie, ce n’est pas la plus légère. La S210 en une 10,1 pouces accompagnée d’un dock clavier. Le processeur Texas Instruments double coeur sera aidé par 32 Go de stockage. Vendue 500 euros avec son clavier, elle devra faire face à une concurrence acharnée sur ce créneau.
Le coréen à respecter la tendance de cet IFA en présentant de nombreux produits sous Windows 8. Outre des nouveaux tout-en-un, les Série 7, aux caractéristiques plutôt classiques, c’est sur la mobilité que Samsung a mis l’accent. Les nouveaux produits sous Windows 8 sont regroupés sous le nom Ativ. On commence par les Ativ S qui sont en fait les premiers terminaux Windows Phone 8 de la marque. On en saura assez peu tant que Microsoft n’aura pas décidé de révéler tous les détails du nouvel OS mais il est intéressant de noter que Samsung cherche à créer un ensemble Windows 8 au sens large en utilisant le même patronyme pour les téléphones, les tablettes et les notebook convertibles.
L’Ativ Tab est une tablette 10 pouces utilisant Windows RT. La parenté avec le Galaxy S3 est flagrante, on retrouve le même plastique caractéristique ainsi qu’une apparence extérieure plus que similaire. Windows RT oblige, la tablette sera animée un processeur mobile ARM dont la référence n’a pas été divulguée. Si elle est particulièrement fine et légère, l’Ativ Tab ne convainc pas totalement. Le choix du tout plastique fait que l’appareil ne semble pas très solide et surtout paraît bien moins « cossu » que la concurrence utilisant une construction métal.
L’Ativ Smart PC utilise la version X86 de Windows 8. Cet hybride adopte un format similaire à celui de la Transformer d’Asus, à savoir une tablette à laquelle on peut ajouter un clavier. Processeur puissant oblige, la tablette seule est assez encombrante. Deux versions seront disponibles, la première pour le grand public avec un processeur Atom d’Intel et la seconde pour les professionnels. Cette dernière est clairement la plus intéressante. Outre une configuration plus musclée, elle gagne un écran Full-HD et un stylet tactile. Les deux modèles utilisent un écran de 11,6 pouces. Tous ces produits devraient être disponibles pour le lancement de Windows 8 et le reste de la gamme PC aura droit à un léger rafraîchissement pour adopter le nouvel OS de Microsoft.
Samsung dans le futur
Il fallait les trouver, car cachés dans un coin du stand immenses, mais Samsung présentaient des prototypes hybrides pour Windows 8 autrement plus originaux que la gamme prévue au lancement. Le Série 9, l’ultrabook 13 pouces le plus désirable du marché, devrait être décliné dans une version WQHD dotée d’une dalle tactile qui affiche une résolution de 2560 x 1440 pixels. Pour ceux qui se posent la question, c’est la même densité que sur le Macbook Retina d’Apple. Alors certes les textes n’étaient pas très lisibles en l’absence d’adaptation de l’OS mais ce prototype nous laisse espérer que Samsung suive Apple sur le terrain de la très haute définition.
Sous vitrine étaient également présentés toute une série de concepts de notebooks tactiles pour Windows 8. Les images parlent d’eux même et on notera que toutes les pistes ont été explorées. Reste à voir ce qui sortira réellement.
Toshiba a montré ses derniers ultrabooks lors de l’IFA 2012. On commence par l’un des appareils les plus originaux du salon, l’U840W et son écran 21/9.
Alors que le concept nous avait laissés dubitatifs sur le papier, la version finale que nous avons pu manipuler s’est avérée plutôt convaincante. En premier lieu, la finition est exceptionnelle. Outre son format singulier, l’U840W se distingue par une robe mêlant plastique soft touch et métal brun. C’est original et plutôt joli.
D’un point de vue technique, c’est forcément moins original. On trouvera un certain nombre de configurations variant au niveau du processeur et du stockage (SSD seul ou HHD + SSD). L’écran de 14,4 pouces au format 21/9 offre une qualité d’image plus que satisfaisante, en particulier pour les films. Le lecteur vidéo fourni supprime les bandes noires pour proposer un plein écran pour les films au format 2.35. S’il faut avouer quel les films en profitent, l’utilisation plus quotidienne laisse planer quelques doutes. Le contenu 16/9 largement plus nombreux gagne des barres noires. En revanche, on voit bien l’intérêt dans la perspective de Windows 8 et de son double fenêtrage 2/3, 1/3. A voir s’il y aura une version tactile.
L’U920T est un hybride notebook/tablette sous Windows 8. Cette fois-ci, le clavier est coulissant. Doté d’une dalle de 12,5 pouces, l’appareil est labellisé ultrabook. Là encore, la finition impressionne et la mécanique assez complexe semble faite pour durer. Même le mécanisme permettant de faire coulisser l’écran inspire confiance.
Pour la sortie de Windows 8, Sony lance trois Vaio innovants. Il y a déjà un tout-en-un 24 pouces tactile qui est également 3D sans lunettes avec un système qui traque les yeux de l’utilisateur. Encore plus original, le Tap 20 est un tout-en-un tactile dont le pied se plie pour permettre n’importe quel angle et surtout de mettre l’ordinateur complètement à plat, une tablette géante pour la famille en somme. D’autant que le Tap 20 intègre une batterie qui lui procure quatre heures d’autonomie. Ce sera parfait pour un Scrabble ou un Monopoly, du moins quand cela existera dans le store d’applications de Windows 8.
Le Vaio Duo est un hybride tablette/ordinateur. En position notebook, il s’agit d’un 11,6 pouces doté d’un écran Full-HD et qui pèse 1,3 kilos. Les performances sont de premier ordre avec des processeurs Core i d’Intel. L’écran glisse sur une charnière pur venir se replier sur le clavier et l’ensemble devient alors une tablette. A noter qu’un stylet spécialement développé est également livré. On pourra donc vraiment alterner tactile, stylet et couple touchpad/clavier selon l’activité et l’endroit. Les prix démarreront à 1 100 euros. Plus classique, l’ultrabook T13 deviendra tactile et recevra l’appellation Touch.
Samsung présentait sur son stand un nouveau moniteur très haute résolution. Il s’agit d’un 27 pouces de 2560 x 1440 pixels destiné au marché professionnel. Et c’est bien dommage car depuis que l’on réclame à cors et à cris des moniteurs plus résolus, ils arrivent mais sont impayables. Il faudra débourser 1 440 euros ce qui est difficile à assumer pour un particulier même si le design est magnifique avec un pied rotatif et réglable en hauteur.
On pouvait trouver aussi sur le stand un petit caisson 22 pouces transparent. Bien évidemment, il s’agit d’un appareil destiné aux vitrines mais la démonstration était tellement impressionnante que nous ne résistons pas à la partager avec vous.
Acer est l’un des rares constructeurs à avoir compris que Windows 8 risque bien de bousculer nos habitudes informatiques. Ainsi, la nouvelle série de moniteurs T2 est élégante et surtout tactile. Le 27 pouces ici à l’œuvre est basé sur une technologie IPS, il offrira une résolution Full-HD et un rétro-éclairage LED.
Côté connectique, il faudra se contenter du VGA, du DVI et du HDMI, ce n’est pas si mal. On trouvera aussi un hub USB 3. Côté design, c’est évidemment très bien fin, mais il faudra tout de même compter avec une dalle de verre assez réfléchissante comme on peut le voir ici.
A noter d’ailleurs que l’appareil s’incline à 30 degrés pour une utilisation sans clavier et debout. La dalle supporte aussi jusqu’à dix points de pressions différents. Il ne manque plus qu’un Monopoly tactile et c’est parti !
S’il y a bien un secteur qui a bénéficié du rapprochement de Philips et de MMD, c’est celui des moniteurs informatiques. En effet, après quelques années de somnolence, la firme semble comme boostée par ce rapprochement et les innovations s’enchaînent au même rythme que les écrans tout à fait recommandables. Pour cette fin d’année, le constructeur a mis les petits plats dans les grands avec une sélection d’appareils vraiment intéressants. Commençons par le 278G4 Gioco (jeu en italien). C’est un moniteur à priori destiné aux joueurs même si le look se fait plus sobre qu’à l’accoutumée sur ce marché.
C’est un 27 pouces intégrant une dalle dérivée de l’IPS. Il est compatible 3D passive, dispose de toutes les entrées vidéo rêvées (y compris le Display Port) et intègre un hub USB 3 ports. En outre, il embarque un éclairage en face arrière Ambiglow.
Ce système crée une luminosité d’ambiance qui réduit le stress oculaire de ceux qui tuent des zombies la nuit. Vous vous souvenez de mamie qui vous disait de ne pas regarder la télé dans le noir ? Et bien c’est un peu ça. Toujours est-il que le Giocio sortira d’ici novembre mais qu’aucun prix n’a été confirmé jusqu’ici.
Philips croit également dur comme fer au 21 :9ème. C’est sans doute un héritage des TV qui ont longtemps proposé ce format panoramique hors du commun. Ici, deux version seront proposées, une pro avec pied réglable en hauteur et un mode pivot impressionnant
et une version grand public sans pied réglable mais au design sans bords apparents.
Dans les deux cas, ce sont des écrans 29 pouces dotés d’une résolution de 1560×1080 pixels. Ils disposent d’un hub USB 3 et d’une mise à l’échelle intégrée. La dalle est une IPS et la connectique assez complète va du Display Port au DVI. Un hub USB 3 est aussi de la partie. Ces modèles devraient tous deux sortir en décembre. Le prix du modèle grand public est annoncé à 700 euros.LG est sans doute l’un des constructeurs les plus innovants en matière de moniteur informatique cette année. Ainsi, le constructeur présentait sur son stand un écran 21 :9 tiré de la série EA93. Il s’agit d’un 29 pouces à dalle IPS ce qui garantit des angles de vision particulièrement larges. Sa résolution est de 2560×1080. La connectivité n’est pas en reste avec le DVI Dual Link, le Display Port ou encore le HDMI MHL. Un hub USB 3 est également prévu. Il n’y a pas de prix pour l’instant mais une disponibilité pour novembre est annoncée.
Cela dit pour un écran IPS, les angles de vision me semblent assez limités. À vérifier.
Autre nouveauté, le 27 pouces de la série TM92 est un moniteur qui reprend la ligne des téléviseurs de la marque.
C’est un écran sans bords très largement doté. Si la résolution reste cantonnée au Full-HD, l’appareil est WiFi et compatible MHL via le HDMI. On pourra également y afficher n’importe quel contenu à partir d’un terminal compatible WiDi, comme un ordinateur portable par exemple. En outre, il sera compatible Smart TV à 100% et disposera d’un tuner TNT. Quand on sait qu’en plus la télécommande à reconnaissance de mouvement, la Smart Remote est fournie dans le pack, on se dit que l’on n’est ici pas loin d’un téléviseur Smart TV 27 pouces digne de ce nom. Là encore, le constructeur ne préfère pas s’engager sur un prix en rayon mais l’écran sera disponible en novembre.
On pouvait découvrir sur le stand Asus deux nouveaux modèles de la gamme MX.
L’accent est mis sur le design, avec 1,7cm d’épaisseur seulement pour le 27 pouces, un peu moins pour la version 23 pouces. L’appareil est magnifique et pratiquement sans bord. Le constructeur nous assure que c’est un design inspiré des cadrans solaires ce qui est un peu cappillotracté mais ne boudons pas notre plaisir, c’est un appareil à la finition exceptionnelle. Côté spécification, les deux modèles sont en dalle IPS avec des angles de vision annoncés à 178° et on veut bien le croire. Ce qui est plus difficile à croire sur un salon, c’est la collaboration avec Bang & Olufsen pour la partie son. La connectique est plus qu’honnête avec notamment deux ports HDMI. La disponibilité devrait être courant septembre/octobre avec un prix à confirmer.