IFA 2012 – compte-rendu 3ème partie : audio, photo, réseau, smartphone et gadgets

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L’audio est toujours en grande forme avec notamment un marché du casque qui n’en finit pas de croître. Revers de la médaille, tout le monde veut sa part du gâteau et chaque marque qui se respecte se doit de lancer une gamme, qu’elle soit originaire de l’audio ou pas d’ailleurs. Il devient donc de plus en plus difficile de trier, surtout qu’aspect mode ne rime pas forcément avec qualité audio.

Ouvetrure_audio.jpgDans le domaine du casque audio, si les looks qui détonnent continuent à se multiplier avec par exemple Nixon, le spécialiste de l’accessoire surfer, les noms qui ont pignon sur rue ont plutôt tendance à revenir au chic sobre ce que personnellement je ne peux qu’applaudir. Car le design, la finition et la qualité audio sont les seuls arguments du casque. Innover est difficile si ce n’est par le sans-fil. Assez logiquement, les fabricants proposent de plus en plus souvent une déclinaison Bluetooth qui ajoute au moins autant de contraintes qu’elle n’en enlève. Il faut se contenter d’une qualité de transmission en retrait, il faut recharger le casque et le poids augmente aussi. Pas certain, que cela en vaille la peine pour un usage hors du salon. En revanche, l’enceinte nomade Bluetooth fait sens et là encore toutes les marques s’engouffrent dans la brèche avec des centaines de modèles plus ou moins similaires. Il faut vraiment chercher pour dénicher la perle. En revanche, les solutions de diffusion sans fil dans la maison avec un accès direct aux sources nomades ne sont pas légion et il n’y a guère que Philips qui propose une solution intelligente. En audio résidentiel, la tendance est à la musique en stéréo. On assiste même à un retour de la Hi-Fi haut de gamme et épurée qui se paie le luxe d’ignorer les sources numériques. En revanche, les mini- et micro-chaînes de qualité s’ouvrent elles aux sources modernes avec notamment le WiFi, l’Airplay, le DLNA, le Bluetooth, les fonctions réseau et l’intégration de services comme Spotify ou les web-radios.

Appareils photo et smartphones discrets

ouverture_phone.jpgLa téléphonie n’est que rarement très active sur l’IFA et ce fut encore le cas en 2012. On peut noter tout de même une tendance à créer des hybrides smartphone/appareil photo sous Android et en la matière c’est Samsung qui va le plus loin. Sinon, Sony Mobile a montré plusieurs nouveautés et a affirmé son intention d’unifier l’offre applicative sous Android avec l’univers des tablettes. La photo n’était guère visible non-plus ce qui s’explique aisément par le salon Photokina qui se tient à Cologne quinze jours après. On pouvait quand même entrevoir quelques nouveautés intéressantes comme le bridge Panasonic doté d’un zoom 24-600 mm et qui ouvre à 2.8 sur toute la plage de focales. Le marché du caméscope ayant presque cessé d’exister et celui de la pocketcam s’étant effondré, l’offre vidéo était inexistante ou presque. En home cinéma, rien de nouveau sous le soleil non plus, le public s’étant largement désintéressé du Blu-ray.

Electroménager enfin techno

Ouverture_Electromenager.jpgDepuis quelques années l’IFA accueille aussi l’électroménager et paradoxalement, c’est en la matière que le hi-tech se montre le plus innovant. Réfrigérateur à porte en écran LCD transparent chez Haier, machine à laver Miele qui se pilote par Smartphone à distance, table à induction intelligente chez Panasonic : après des années de stagnation technologique, la cuisine se met enfin en phase avec son temps. Enfin, l’IFA demeure toujours l’occasion de dénicher du tout et du n’importe quoi et l’édition 2012 ne nous a pas déçu de ce côté-là. Sac à main solaire, station iPhone/gramophone à l’ancienne, livre électronique flexible, solution antistress neuronale, iBidules en tout genre, il y a l’embarras du choix.Après s’être séparé de ses divisions moniteurs et téléviseurs, Philips se recentre sur l’audio pour ce qui reste de son engagement sur le hi-tech. En revanche, la marque néerlandaise innove beaucoup dans le domaine. Déjà, elle regroupe désormais tout l’audio haut de gamme sous l’appellation Fidelio. Philips lance ainsi un système de musique sans fil haute-fidélité vraiment original et qui pour une fois va au bout de la logique dans la simplicité, ce qui correspond bien au slogan du constructeur. Les éléments audio du système se pilotent tous à partir d’une application disponible sur iOS, Android et PC. Elle permet de sélectionner la source, soit l’appareil sur lequel est installé l’application ou toute autre reliée au réseau domestique. D’un simple geste du bas vers le haut, on envoie la musique vers un des appareils de restitution. On peut ainsi affecter plusieurs sources à plusieurs diffuseurs placés en divers endroits de la maison. Ces derniers sont nombreux pour s’adapter à toutes les situations. Le A9 (450 euros) est un système composé de deux enceintes bibliothèque, La A5 (350) est une enceinte monobloc plus petite et la A3 (250 euros) est encore moins encombrante. Il est possible de placer ces enceintes actives n’importe où dans le foyer. Elles se relient au réseau domestique en WiFi et la configuration se fait très simplement par l’application.

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Le A1 (150 euros) est juste un petit récepteur qui se branche sur une chaîne audio et le A2 (300 euros) est un amplificateur 2 x 50 Watts qui alimente des enceintes existantes passives. La qualité du son est impressionnante sur le A9 et le tout est vraiment bien pensé. L’enceinte nomade Bluetooth Fidelio P9 s’inspire visiblement de la Bose Soundlink avec un bel aspect tout métal et une housse en cuir pour 300 euros. D’après ce que nous avons pu entendre sur le salon, elle sonne nettement mieux que la Bose ce qui en même temps n’est pas un exploit.

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Philips lance d’ailleurs de nombreuses petites enceintes nomades et Bluetooth qui sont très jolies. Il y a notamment les Shoqbox avec une version métal haut de gamme à 200 euros et une version étanche à 180 euros. Elles sont animées par deux haut-parleurs et se contrôlent simplement en passant la main au-dessus.

Toujours dans la gamme plus lifestyle, Philips lance une radio inspirée d’un poste des années 50. Réalisée en bois, elle est magnifique et on sélectionne même la station FM avec un afficheur de bande à l’ancienne. En revanche, à l’intérieur règne la modernité et un connecteur Apple transforme la radio en dock vintage. Le prix est de 149 euros.

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En home cinéma, Philips se concentre surtout sur les barres son avec une gamme complète qui va 100 à 1000 euros. La HTL 5120 se distingue par une forme ovoïde qui lui permet de se passer de caisson de basse. L’espace gagné par la forme permet de restituer correctement les graves et il est vrai que le son produit est plutôt convaincant au regard de la taille. Dotée de deux prises HDMI, elle est également Bluetooth pour restituer la musique d’un smartphone. Son prix sera de 300 euros.

DSC_1341.jpgSelon le marketing de Logitech, leur nom est trop attaché à l’univers du PC pour qu’il soit réellement possible de devenir une marque de musique premium et à la mode. Il est vrai que suite au rachat de Squeezebox, les solutions de musique sans fil n’ont pas eu le succès escompté alors que le rachat de Ultimate Ears a permis une percée significative dans le casque intraauriculaire. On pourrait aussi se dire que c’est par ce que Squeezebox est arrivé trop tôt, que Logitech n’a pas su le promouvoir et que c’était bien trop compliqué à utiliser. Le succès d’Ultimate Ears pourrait aussi s’expliquer simplement par le fait qu’ils font des bons casques de renommée mondiale, ils équipent les musiciens sur scène notamment. Mais le marketing n’aime pas les explications trop simples car il faut bien justifier les salaires du département. Toujours est-il que Logitech utilise désormais le nom UE, pour Ultimate Ears afin de promouvoir une gamme musicale cohérente.

Premières réalisation sous le nouveau logo, il y a trois casques aux formes épurées sensées plaire au passionné de musique qui ne peut pas vivre sans (dixit Logitech). Le UE 4000 à 100 euros est un petit casque nomade supra-auriculaire assez joli mais sinon classique d’aspect. Le UE 6000 à 200 euros est un circum-aural fermé à réduction de bruit active et le UE 9000 y ajoute le Bluetooth à 350 euros. La finition est irréprochable et la solidité semble à toute épreuve avec un arceau qui se déforme. L’esprit est streetwear mais le design n’est pas très original.

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Evidemment, Logitech décline aussi des enceintes nomades avec l’UE Mobile Boombox dont le design est particulièrement réussi mais qui vient lutter sur le segment déjà très encombré des mini-enceintes Bluetooth.

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L’UE Boombox bien plus massive et en métal affiche un design minimaliste et intègre huit haut-parleurs pour un son qui impressionne. Le nomadisme est tout relatif au regard de la taille et la batterie nécessite une alimentation secteur pour se recharger. Enfin, la radio Internet de Logitech est renommée UE Smart Radio. Son interface a été complètement remaniée pour plus de simplicité. C’est une bonne nouvelle mais les propriétaires des autre Squeezebox n’en profiteront pas, il n’y aura pas de rétrocompatibilité.

Logitech_UEBoombox.jpgSony décline son casque haut de gamme MDR-1 dans une version Bluetooth, également dotée, et c’est une première, du NFC. Cette technologie se généralise de plus en plus et permet l’échange d’informations à proximité. Il suffit d’approcher un Smartphone NFC et d’entrer en contact avec le casque pour que celui-ci se mette immédiatement à restituer la musique. Ensuite, si on s’éloigne, c’est le Bluetooth qui prend le relais sans qu’il n’y ait besoin de jumeler les deux appareils. Le casque est prévu en octobre au prix de 350 euros.

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Sennheiser en cuir

Sennheiser renouvelle une bonne partie de ses casques grand public mais le plus marquant est l’arrivée du Momentum. Il s’agit d’un casque nomade supra-oral qui mise sur l’esthétique et le confort en plus de la qualité du son bien entendu. Et il est vrai qu’il est magnifique, à la fois sobre et très élégant. L’armature est en métal et le bandeau, ainsi que les oreillettes sont en cuir. C’est non seulement beau mais assure aussi un confort incroyable. C’est peut-être le casque le plus confortable qui soit. A l’écoute, Sennheiser a un peu privilégié les basses pour correspondre à la tendance actuelle mais pour autant les autres registres sont bien là et l’équilibre global semble bon, pour autant que l’on puisse en juger sur un salon. Le Momentum est disponible et vaut 300 euros.

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Gear 4 sous Android aussi

Développer une station d’écoute pour appareils sous Android relève de la gageure. Déjà, il faut trouver un moyen pour que la prise micro-USB s’adapte à toutes les formes mais en plus le son doit passer en Bluetooth. Gear 4 s’est fixé pour objectif de créer un dock simple et pas trop cher. La version 4.1 d’Android leur est venue en aide car désormais l’audio peut passer par l’USB. Pour ceux qui n’en seraient pas encore équipés, Gear 4 met une application gratuite à disposition. Le dock assez minimaliste qui fait aussi radio-réveil propose simplement de poser la tablette ou le smartphone à l’horizontale ou à la verticale sur le support qui est ouvert vers le bas. A l’arrière, on trouve une prise USB. Il suffit ensuite de prendre le câble livré avec l’appareil qui peut avoir n’importe quelle prise et de connecter le tout. C’est un peu artisanal mais ça fonctionne. L’Alarm Dock Connect sera disponible sous peu au prix de 100 euros.

Creative traite le son nomade

Creative Labs, que l’on trouve malheureusement de plus en plus difficilement dans l’Hexagone, a innové dans le son nomade en intégrant ses fameux processeurs d’effets directement dans les enceintes. Ainsi, la D5Xm est une station sans fil Bluetooth qui a la particularité d’être dotée d’un caisson de basse sans fil aussi. Pour simplifier l’installation et produire un son optimal, elle se calibre toute seule. Il suffit de se mettre avec son smartphone à la position d’écoute et la station utilise le microphone du téléphone en tant que calibrateur.

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La série des enceintes Bluetooth Soundblaster Axx propose des solutions tout aussi innovantes. Il s’agit d’enceintes monobloc qui recréent un environnement sonore crédible avec le choix de l’effet souhaité, plus ou moins ample par exemple. De plus, on peut piloter sa musique à la voix et le Crystalizer bien connu des cartes son reprend du service pour améliorer la restitution compressée par le Bluetooth. Mais le plus impressionnant sera le chat ou la vidéoconférence. En effet, les enceintes Axx sont capables d’éliminer littéralement tous les bruits ambiants et ne laisser passer que la voix. Le modèle le plus sophistiqué est le SBX 20 et il vaut 200 euros. Creative lance aussi une station d‘écoute Airplay qui se configure vraiment simplement, contrairement à la concurrence. Il suffit de sélectionner le réseau WiFi auquel est déjà connecté le smartphone et c’est tout ! Le D5 Air devrait être disponible avant la fin de l’année à 400 euros.

Creative_PS-SBX20.jpgKlipsch renouvelle ses casques intra-auriculaires déjà très performants. Le modèle X7i retient particulièrement l’attention car les oreillettes sont en céramique. Outre l’aspect très élégant, c’est une matière légère et agréable au toucher, ce qui est important pour un intra-auriculaire. Le X7i vaut 200 euros. Klipsch améliore aussi son casque supra-aural nomade, l’Image One. C’est surtout le confort qui a été travaillé. Ainsi, les oreillettes sont revêtues en continu d’une matière très douce et qui n’est percé que de quelques trous pour laisser passer le son. Le résultat est probant avec un port très confortable. Le son est toujours aussi bon avec un équilibre remarquable. A signaler qu’il y aura aussi une version Bluetooth aptx rechargeable à 250 euros.

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Onkyo en 3D

Non, Onkyo ne se met pas au téléviseur mais propose une station d‘écoute toute ronde qui promet une spatialisation en trois dimensions. Nommée iLuna, elle est dotée de la technologie Absolu 3D développée par Sonic Emotion. Et le résultat est vraiment bluffant. Où que l’on se place autour de la station, on a toujours l’impression d’être au centre du son. Pour y parvenir, un traitement sophistiqué est associé à six haut-parleurs et à un subwoofer orienté vers le bas. La station devrait être disponible en novembre à 349 euros. Onkyo lance aussi plusieurs micro-chaînes stéréo CD qui sont très élégantes, en métal pour électronique, en bois pour les enceintes. La CT-N755 en sera le vaisseau amiral qui inclut une connexion réseau filaire à 679 euros. On regrette toutefois qu’à ce prix il n’y ait ni WiFi, ni Airplay, ni Bluetooth. Onkyo a un peu de mal à vivre avec son temps.

Klipsch_ImageOneBlueTooth.jpgFêtant cette année ses 125 ans d’existence, Yamaha présentait un stand rempli de nouveautés. Yamaha a décidé de se lancer sur le marché très à la mode des casques audio avec les HPH-Pro 300, 400 et 500. Le premier est un casque supra-aural tandis que les deux autres sont de type circum-aural. Comme toujours chez Yamaha, la qualité de fabrication est au rendez-vous, même si on a vu plus original d’un point de vue design. Pour ce que l’on a pu en juger dans l’environnement peu propice du salon, la qualité sonore semble convaincante avec une isolation sonore particulièrement efficace. Ces trois modèles devraient être vendus respectivement 200, 300 et 400 € et arriveront en octobre.

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La chaîne audio CD design Restio intègre désormais le Bluetooth avec de nouvelles couleurs et un prix qui augmente à 750 euros cette référence ISX-B820.

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Les micro-chaînes ne sont pas en reste avec une très sympathique MCR-042. Plutôt compacte, elle se démarque par un design sympathique décliné en 10 couleurs. Elle est également accompagnée d’une application iOS nommé DTA Controller qui permettent de configurer des alarmes de manière assez fine. La MCR-042 sera vendue en octobre pour 330 euros et aura droit à une déclinaison Bluetooth nommée MCR-B142 un mois plus tard pour 350 €.

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Du coté des barres de son, nous avons pu entendre le dernier sound projector de la marque, le YSP-3300. La barre frontale est accompagnée d’un caisson de basses et propose un son étonnement bien spatialisé grâce aux 16 hauts parleurs de la barre. Bien entendu, la compacité se paye assez cher, 1300 euros pour la YSP-3300 et 1700 euros pour le YSP-4300 qui embarque 22 hauts parleurs.

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On trouve aussi des barres de son plus classiques, comme la YAS-201. Cette dernière à la particularité d’être accompagnée d’un caisson de basses sans fil pour compléter les deux hauts parleurs frontaux. Détail malin, plusieurs répétiteurs infrarouges sont positionnés à l’arrière de la barre pour conserver les commandes si le récepteur de l’écran est caché par la barre. La barre et sont caisson seront vendu ensemble à 400 euros.

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On finit ce petit tour par la Hi-Fi ultra haut de gamme puisqu’au milieu d’appareils légendaires de la marque, Yamaha présentait ses nouveaux amplificateurs et lecteurs CD audiophiles réalisés spécialement pour les125 ans de la marque. Les A-S3000 et CD-S3000 devraient arriver l’an prochain et seront sans compromis, autant par le prix, que par le poids. On aime les énormes Vumètres à l’ancienne…

Yamaha_A-S3000-CD-S3000.jpgDepuis l’arrêt des téléviseurs, la marque prestigieuse se cherchait beaucoup. Mais dorénavant, l’axe semble défini, retour au son de qualité à travers le home cinéma et la Hi-Fi. Pioneer lance ainsi de nouvelles micro-chaînes très bien finies et désirables mais aussi ouvertes sur les nouvelles sources de musique. Vendue 600 euros, la XHM-81 présente une électronique raffinée dans un châssis métal alors que les deux enceintes sont en bois et équipés de hauts parleurs en fibre de verre. Pour la modernité, c’est le carton plein avec le WiFi, le DLNA, l’Airplay, le Bluetooth, l’USB et une prise réseau.

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Toujours dans le domaine de l’Airplay, trois nouvelles stations d’écoute sont au menu. Les XW-SMA 1 et 3 affichent une puissance de 20 watts et la 4 même 40. En sus de l’Airplay, elles disposent d’une prise réseau et sont compatibles WiFi Direct ce qui devrait faciliter leur utilisation. La XW-SMA3 a particulièrement retenu notre attention. Semblable esthétiquement à ses grandes sœurs, elle échange une partie de sa connectique (Ethernet) pour gagner une batterie interne qui devrait suffire à plus de six heures de musique. Cerise sur le gâteau, elle est tropicalisée et peut donc être utilisée sans risques à l’extérieur. Ces trois enceintes devraient être disponibles en septembre pour des prix s’étalant de 249 à 399 euros.

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Pour finir nous avons aussi pu voir la dernière version de l’application permettant de contrôler les amplificateurs home-cinéma de la marque. Cette dernière est bien pensée et offre en plus des fonctions classiques la possibilité de jouer avec l’équaliseur à la volée ou encore d’appliquer des préréglages très facilement.

iCAV2_iPad_Control1.jpgLa jeune société californienne Eton propose une enceinte nomade Bluetooth recouverte de cellules photovoltaïques et qui ne fonctionne donc qu’à la seule énergie solaire. L’engin a un look d’enfer et la musque produite est loin d’être ridicule.

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iLuv rend le dock universel

L’accessoiriste américain connu pour ses coques et autres docks présentait plusieurs produits innovants sur son stand. Outre l’arrivée de nombreuses coques Snoopy dont iLuv a la licence, la marque présentait une sympathique petite enceinte Bluetooth, Mo’Beats. Construite d’une seule pièce d’aluminium, une rainure permet de l’utiliser comme stand avec quasiment toutes les tablettes et téléphones du marché. Vendue 79 euros, elle pourra intéresser ceux qui cherchent un support polyvalent.

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Toujours au rayon docks, on pouvait voir le Mobidock, un dock universel pour téléphones Android. Si le système de connecteur micro-USB mobile et de prise jack flexible est loin d’être aussi élégant que le simple connecteur dock de l’iPhone mais on est tout de même en présence du dock le plus polyvalent du moment, le tout pour moins de 100 euros.

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iLuv se lance aussi dans le casque un peu plus haut de gamme avec les ROCKefeller au look séduisant. Habillé de tissus, ils sont confortables et isolant mais le son favorise largement les basses, du moins la préversion du salon.

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Iluv_rockefeller.jpgDevolo lance à son tour un adaptateur CPL 500 Mbits qui fait également office de point d’accès WiFi et ce en double-bande 2,4 et 5 GHz. Il offre également trois ports Ethernet pour y connecter trois appareils en même temps. Cette prise permet donc de créer un réseau domestique complet si la box opérateur n’est pas bien placée. Il suffit de relier une prise CPL 500 Mbits simple là où elle est située. Ensuite, on branche la dLan 500 AV Wireless derrière le téléviseur connecté qui y sera relié par un câble Ethernet, au même titre que le lecteur Blu-ray et la console de jeu. En même temps, on dispose d’un réseau sans fil WiFi pour par exemple surfer avec l’ordinateur portable et la tablette au fond du canapé. Il s’agit également d’une prise filtrée avec une autre déportée par-dessus ce qui évite de monopoliser une prise et évite les éventuelles interférences. Seul problème, la prise est vraiment énorme. Elle est vendue seule 109 euros et en pack avec un prise 500 simple 159 euros.

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Devolo lance à son tour une caméra IP mais qui a l’avantage d’intégrer une prise CPL. Il suffit donc de la brancher sur le courant pour qu’elle soit immédiatement présente sur le réseau domestique sans aucune configuration. Il suffit ensuite de télécharger l’application gratuite sur Android ou iOS pour voir ce qui se passe chez soit à partir du moment où le téléphone est connecté à Internet. Cette caméra magique ne vaut que 100 euros et sera disponible en octobre, tout comme la prise dLan 500 AV Wireless.

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Netgear, l’œil de la caméra

Netgear a racheté Avaak, une startup californienne spécialisée dans les caméras IP. Dans un premier temps Netgear se contente de commercialiser la gamme VueZone mais compte bien intégrer les technologies plus profondément dans son écosystème.

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La gamme VueZone est composée de caméras totalement sans fil et proposées à des tarifs intéressants. Sans fil oblige, ces caméras fonctionnent sur batterie. Netgear annonce 8 à 10 mois d’autonomie à raison de 5 minutes d’activité par jour. Une durée de vie plus que raisonnable si l’on se contente de programmer les caméras pour prendre des images à intervalles réguliers. Les caméras en elles-mêmes sont particulièrement compactes et sont dotées d’une fixation ingénieuse permettant de les orienter comme on le souhaite grâce à un système de sphères aimantées. Le support en lui-même est soit une ventouse, soit une surface adhérente. Un caisson étanche pour une utilisation en extérieur est également disponible. Les tarifs des kits de départ son raisonnables, comptez par exemple 300 euros pour deux caméras, la base et un jeu de supports.

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L’offre logicielle de base n’autorise que deux caméras et la prise de photo en cas de mouvements. Des offres plus riches autorisant l’enregistrement vidéo et des caméras supplémentaires sont disponibles pour des tarifs allant de 50 à 80 euros par an. A noter que si ces caméras nécessitent pour le moment une base sans fil dédiée, cette fonction devrait être intégrée dans les prochains produits Netgear. Autre détail intéressant, l’équipe de Avaak devrait travailler désormais sur la domotique, on risque donc de voir arriver rapidement Netgear sur ce marché.

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Dans le domaine plus traditionnel du CPL, Netgear a présenté le Powerline to Audio qui permet de diffuser de la musique en Airplay ou encore en DLNA. Le XAU2511 sera vendu 100 euros.

TP-Link, extension WiFi sans configuration

Le TL-WA850RE est un répétiteur WiFi aussi peu encombrant que simple à installer. La mission d’un tel appareil est d’amplifier le signal WiFi dans votre maison si vous ne capter pas de manière optimale partout. Et il n’y a pas besoin d’habiter dans un château pour rencontrer ce problème. A priori de ce que nous avons compris, il suffit d’appuyer sur le bouton pour que le réseau soit immédiatement étendu. Cela paraît quand même un peu trop beau, on verra à l’usage. Le répétiteur sera disponible sous peu à 49 euros.

nexthifi2012.jpgPour la première fois, Sony Mobile était intégré au stand et présentait trois nouveaux smartphones Xperia dont le T est le modèle phare. Avec un design monobloc inspiré du Arc, il est très fin alors qu’il est pourvu d’un écran 4,6 pouces HD en 720p. Il est d’ailleurs doté de la technologie Bravia Engine pour un meilleur rendu de l’image. Le capteur photo est un 13 Mpixels Exmor R. Le processeur Qualcomm S4 Pro est plus classique en double cœur. Le Xperia est NFC et sera disponible fin novembre à 500 euros.

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Le V en est une déclinaison asse proche avec un écran réduit à 4,3 pouces mais qui a la particularité d’être étanche et même de résister à une immersion d’un mètre. Il sera également LTE et sera commercialisé en fin d‘année à 450 euros.

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Enfin le J est un smartphone plus entrée de gamme qui propose un écran 4 pouces à 250 euros. Autre effet du rachat par Sony, l’interface Xperia se retrouve dans la tablette désormais nommée Xperia Tablet S. Elle évolue car plus fine et plus légère (570 grammes) mais l’écran et le processeur Tegra 3 sont inchangés.

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A peine annoncé, nous avons pu poser nos doigts sur le Galaxy Note 2 de Samsung. Samsung n’a pas essayé de réinventer la roue et s’est contenté d’offrir un sérieux lifting à son modèle le plus haut de gamme. C’est le design du Galaxy S3 qui a été décliné. On retrouve donc le même feeling plastique tandis que la forme diffère un peu, le Note 2 étant un peu moins en courbes que son petit frère.

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Le Note premier du nom avait déjà repoussé les limites avec son écran de 5,3 pouces mais Samsung y ajoute encore 0,2 pouces sur le 2. Samsung pousse le bouchon un peu plus loin, avec une dalle de 5,5 pouces. Pour autant, l’encombrement est moindre grâce à des bords plus fins et l’ergonomie pour passer des appels n’est donc pas pire que sur le premier. La combinaison d’Android 4.1 et d’un processeur maison surpuissant (quadruple cœur cadencé à 1,7 GHz) assure une expérience parfaitement fluide. Ultime amélioration, le stylet est un peu plus précis. Le Note 2 devrait être disponible en octobre pour la coquette somme de 679 euros en version 16 Go.

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Samsung invente l’hybride smartphone / appareil photo

Si plusieurs fabricants ont annoncé des appareils photo compacts sous Android, Samsung est le seul à aller au bout de la démarche avec une partie smartphone haut de gamme sans compromis. Ainsi, le Galaxy Camera dispose d’un écran de 4,3 pouces qui remplit toute la face arrière. Il est animé par un processeur quadruple corps Exynos maison, intègre la 3G data et évidemment le WiFi. La partie photo n’est pas en reste avec un capteur CMOS 16 Mpixels et un zoom 21x. L’appareil est assez imposant mais offre une bonne prise en main. Animé par Android 4.1, il y a bien entendu toutes les possibilités d’échange photo mais on peut aussi s’en servir pour toutes les applications, y compris les jeux au vu des performances. Sinon, il était également possible de prendre en main le compact expert EX2F qui s’avère très séduisant. Ecran Amoled orientable, corps en magnésium, capteur BSI CMOS 12 Mpixels et zoom 3,3x qui ouvre à 1,4 en 24 mm, de quoi intéresser le photographe exigeant qui cherche un boîtier de poche et de qualité.

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DSC_1059.jpgSur les stands électroménagers du salon, on ne manque pas d’idée. Et surtout, on semble avoir compris que l’on peut contrôler un appareil autrement qu’en tournant les boutons qui sont dessus. C’est le cas chez Miele par exemple, qui présentait sur une machine à laver dépourvue de boutons et d‘écran, tout se fait par une application smartphone et tablette.

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L’idée est ici de simplifier à l’extrême la façade des appareils tout en permettant à l’utilisateur de modifier son programme à la volée et à distance, la machine étant connectée au réseau domestique. Il faudra juste éviter qu’un voisin malveillant pirate le système et essort vos pulls en cachemire à 1 600 tours.

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Chez Samsung, c’est la même idée qui préside sur les modèles haut de gamme même s’il y a encore des boutons de commande. La tablette ou le smartphone servent surtout de moyen de contrôle. A noter d’ailleurs qu’il sera possible d’envoyer des messages d’erreur directement sur la TV. Ainsi, les hommes sauront enfin qu’il y a une machine à laver dans la maison… C’est donc ça ce bruit…

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Terminons notre petit tour par Haier qui présentait un prototype époustouflant de réfrigérateur à porte LCD transparente.

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L’idée est d’assister l’utilisateur dans sa gestion du stock en proposant notamment des recettes et en vérifiant les dates de péremptions. Mais une petite vidéo vaut mieux qu’une longue explication :

Panasonic en cuisine

Panasonic a présenté la plaque à induction du futur. Toute la surface est utilisable avec 45 bobines placées dessous. Vous pouvez mettre vos casseroles où bon vous semble et la table les reconnaît, chauffe au bon endroit et permet de régler la température individuellement. Plus fort encore, Si vous avez un appareil électroménager comme un presse-agrumes ou un mixer, il suffit de le poser sur la table et il est reconnu puis alimenté en électricité par l’induction. Trop fort !

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L’IFA, c’est un salon Berlinois. Attention, c’est très sérieux, on ne déconne pas avec le Hi-tech ici… Enfin c’est ce que l’on aimerait bien vous faire croire… Florilège de ces bizarreries qui font que l’IFA garde son je ne sais quoi de bien WTF quand même…

Vous êtes fatigué, vous avez deux jours de salon dans les pattes… et vous êtes accueilli par ça :

Difficile de savoir ce que la marque a bien voulu promouvoir, mais je pense que le message est clair : « Dites non à la drogue… »

On sait que pour certains visiteurs, la chasse aux goodies et aux petits cadeaux des marques est un peu leur ball-trap dominical. Celui-ci a prévu large, on ne sait jamais ce que l’on va ramener comme stylos et autres pins…

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C’est bien évidemment une opération de communication pour une marque de sac, et il faut bien avouer que c’est plutôt bien pensé. De communication, il en est bien évidemment question sur ce salon, et étrangement, ce ne sont pas les erreurs de casting qui manquent. Enchaînons par cet étrange rapprochement visuel qui semble dire : « Nettoyez les bébés au Kärcher ».

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Alors évidemment, on se doute bien que la marque fait autre chose que des nettoyeurs haute pression industriel, mais il semble bien difficile pour l’enseigne de se défaire de cette image pour attaquer d’autres marché. (don’t try this at home).

Côté jeunesse on trouvait une série de jeux directement importée du japon, dont l’improbable et pourtant tellement populaire jeu de danse sur écran géant. Ici, un couple non moins improbable (un rappeur et une adepte du Cosplay) se déhanchent sur de la musique que nous qualifierons de « commerciale ». En tous les cas, ils ont le rythme dans la peau et c’est ça qui compte.

On plonge maintenant dans la science-fiction des années 70 avec cet étrange casque que les réalisateurs des premiers épisodes de Star Trek n’auraient sans doute pas renié.

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Il s’agit d’un casque de massage… la grande classe…

On est en 2012 et certains pensent qu’avoir un Stormtrooper sur le stand, c’est encore cool… Pour certains, c’est « so-2010 » sans doute, mais nous, on aime bien.

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Parmi les halls de fabricants chinois, on trouvait une société qui a tout compris du fonctionnement des réseaux sociaux. Rien que le nom ne laisse aucune place au doute :

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Enfin, et c’était le point culminant de notre petit tours des bizarreries de salon, voici l’idée de communication la plus étrange du salon :

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Quoi de mieux que de très jeunes babes qui distribuent des préservatifs sur un tank pour vanter les mérites d’une marque de haut-parleurs et de combinés téléphoniques ?

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Elles sont mimis, là n’est pas la question, et les produits de la marque R.O.GNT sont plutôt sympas. On retiendra notamment une gamme de haut-parleurs dont la membrane est constituée de la surface sur laquelle ils sont posés. Mais tout de même… WTF… !Comme tous les ans, l’IFA met un hall à la disposition de la recherche, une initiative louable même si le Techwatch est relégué au sous-sol. Cette année, le thème était les Wearable Technology ou en français la technologie à porter. Et il y avait des idées intéressantes. Ainsi, un sac à main design intègre de panneaux solaires. Il est ainsi possible de recharger son smartphone tout en se promenant avec allure.

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Il est aussi question d’intégrer des capteurs un peu dans tous les vêtements. Ainsi, un juste au corps peut mesurer le rythme cardiaque, la température, et la respiration pendant l’effort et transmettre le tout à votre smartphone.

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Un capteur environnemental à intégrer au vêtement permet de mesure la qualité de l’air avec par exemple la charge en radiations, en microparticules et en CO2. Si tout cela est encore au stade de l’étude mais il semble probable que les vêtements du futur soient bourrés d’électronique.

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Le livre flexible

Les liseuses électroniques se suivent et se ressemblent. La société russe Wexler innove avec le premier e-book flexible, le Flex One. Il n’est pas fait pour être tordu dans tous les sens mais cela lui confère une résistance remarquable à tout ce qui pourrait lui arriver. Et la matière dont il est fait est aussi très légère et très compacte. Il affiche un poids record de 110 grammes pour un écran de six pouces et une finesse extrême de 4 millimètres seulement.

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DSC_1818.jpgOn attendait beaucoup de nouveautés au rayon robotique cette année mais il n’en est rien. Au lieu de cela, on trouve toujours la même chose dans la vie d’un robot à l’IFA : bosser, bosser, toujours bosser… Robot à l’IFA, c’est presque pire que journaliste. On passera rapidement sur les robots aspirateurs, véritables esclaves numériques, qui balayent votre intérieur contre quelques électrons de misère. C’est du classique.

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Autre esclave numérique, le robot nettoyeur de gouttière, ici aussi chez iRobot.

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C’est une espèce de petite torpille qui balaie vos tuyaux. C’est un sale boulot mais quelqu’un doit le faire… Cependant, c’est un sort encore enviable face à ses congénères. Il semble en effet que Wall-E ait été appelé sous les drapeaux. Voici un petit robot de déminage. Ou du moins, son châssis, puisqu’il manque à l’évidence les caméras et le jet d’eau très haute pressions.

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Enfin, dans le hall réservé à la Chine, nous avons trouvé un superbe petit robot nettoyeur de vitre. Deux versions existent : une version simple vitrage, avec deux parties aimantées.

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Et une version double vitrage avec une pompe à vide intégrée. C’est d’ailleurs assez astucieux. Si le fil tombe, une petite batterie maintien l’appareil en position stationnaire pendant 45 minutes tout en bipant à l’aide.

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Voici une petite démo en vidéo :

Terminons par cette hôtesse d’accueil numérique qui doit vivre au quotidien les gestes déplacés et les brimades des visiteurs, quand ce n’est pas tout simplement l’ignorance qui règne. Alors s’il vous plait, la prochaine fois que vous croisez un robot, donnez-lui un petit boulon, ça ne mange pas de pain et ça fait chaud au CPU…

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Lunettes Marchon : Call of Duty Free

Il y a quelques temps déjà, le fabricant de lunettes de luxe Marchon s’était lancé sur le terrain des lunettes 3D passives haut de gamme. Le voici désormais sur un segment beaucoup plus périlleux, les lunettes de jeux.

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Sur son stand, on trouvait déjà les lunettes labellisées « Call Of Duty, Black Ops 3 » ! La version titane respire la qualité :

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Qu’ont-elles de spéciale ? Elles ne sont pas 3D. Elles sont justes jaunes, un peu comme les fameuses lunettes « anti brouillard » de papy… Est-ce que ça va améliorer la vie du campeur dans ce futur jeu de guerre ? Pas certain…

DSC_1559.jpgDans les visiocasques il y a deux approches. Sony propose un casque lourd, domestique mais sans compromis quant à la qualité d’image (du moins sur le papier). Zeiss propose des lunettes plus petites, plus légères mais aussi moins immersives faute d’un bloc optique plus complexe.

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Pour autant, ces nouvelles versions des lunettes Zeiss Cinemizer ne manquent pas d’atout. L’affichage se fait en 720p et la technologie est de l’OLED

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Pour les porteurs de lunettes, rien de plus simple : on peut juste enlever ses lunettes de vue et régler la dioptrie grâce à une petite molette intégrée. Les lunettes sont très légères et offrent une qualité d’image impressionnante.

Le petit boîtier accepte de nombreuses connexions vidéo : HDMI, composite, smartphone et il intègre une petite batterie pour environ trois heures d’autonomie.

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Petite nouveauté, un gyroscope est disponible en option. C’est une excellente idée pour retranscrire les mouvements de la tête à l’écran et à l’avenir, on peut imaginer que des jeux vidéo pourraient en tirer profit.

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Elles seront disponibles dès le mois d’octobre et on ne manquera pas de vous en reparler.

Sonic Chair : chaise musicale de luxe

C’est sans doute le plus bel élément de mobilier du salon. Il s’agit d’un fauteuil haut de gamme sonorisé, destiné principalement aux musées et autres institutions. Il coûte entre 8 000 et 15 000 euros selon les versions.

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Il intègre deux haut-parleurs, un caisson de basse mais aussi un haut-parleur infrabasse dans le dossier. Tout n’est que luxe et raffinement, avec un revêtement en cuir et des boutons de contrôles en aluminium usinés. Et le tout est fabriqué en Allemagne, à Cologne plus précisément.

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On peut le commander avec ou sans tablette. Un dock Iphone ou Ipad est également proposé.

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Le design 70’s est largement assumé. Manque plus qu’un méchant de James Bond et un chat pour compléter le tabelau.

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Les Plus

  • Design réussi et solide
  • Le prix
  • Jelly Bean

Les Moins

  • Mémoire limitée et pas de micro-SD
  • Choix d'apps Android toujours moyen

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