IFA 2012 – compte-rendu première partie : la TV

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L’IFA a perdu son cheval de bataille avec un téléviseur qui est en net recul et propose des technologies qui peinent à convaincre. Il y a certes le retour au rêve avec l’OLED et la 4k mais on a du mal à y croire. Du coup, c’est l’IT qui sauve la mise à un salon en manque d’innovations car l’arrivée imminente de Windows 8 a dopé la créativité des fabricants IT.

Ouverture_3.jpgBien que les organisateurs affirment avoir plus d’exposants sur plus de superficie, il planait un vent de crise sur l’IFA. Il y avait déjà l’odeur. Les visiteurs n’ont plus les moyens de se nourrir autrement qu’avec des pizzas surgelées et des saucisses bon marché. Dès 10 heures du matin, il régnait une odeur pestilentielle dans nombres de halls alors que pendant ce temps-là les fabricants d’électroménager proposaient des cours de cuisine sur des stands somptueux et bien aseptisés. Si on mesure la santé de l’industrie à l’argent investi dans les stands, on peut se dire que quand on achète une machine à laver, il y a de la marge pour le fabricant. Le hi-tech s’immisce d’ailleurs de plus en plus dans la cuisine, on vous en parlera dans le compte-rendu avec notamment la machine à laver exclusivement pilotée par smartphone.

Plus sérieusement, on cherchait en vain la grande nouveauté de l’électronique grand public. Avec un marché du téléviseur en berne après des années records, le moral n’y était pas. Seul Panasonic sortait du lot avec la résolution 8k vraiment hallucinante. On pouvait aussi voir de la 4k sur tous les stands désormais, un signe qui ne trompe pas sur l’avenir de la TV. Les chaînes devraient s’y mettre et les films sont déjà tournés en 4k. Reste à trouver un moyen de diffusion. L’OLED impressionne aussi mais à près de 10 000 euros, il n’y a guère que les émirats qui sont concernés.

L’audio affiche une santé insolente de son côté, surtout le casque. Après les modèles de rappeurs et autres surfers, c’est la tendance chic sobre qui domine avec le leader Sennheiser qui a par exemple recours au cuir. On assiste même à un retour de la chaine stéréo haut de gamme avec lecteur de CD et pas de réseau. De plus, la musique sans fil se banalise vraiment avec enfin des solutions multiroom convaincantes. Mais la véritable star de l’IFA fut Windows 8 alors que Microsoft n’était pas présent. L’informatique traditionnellement moins représentée sur l’IFA avait le plus de nouveautés à montrer avec surtout tous les hybrides entre la tablette et le notebook qui seront sans doute les ordinateurs de demain.

TV : Rien

DSC_0839.jpgDerrière ce titre façon Journal de Louis XVI se cache un vrai malaise quant à la teneur de ce salon en matière d’innovation, à cheval entre des vitrines technologiques qui en mettent plein la vue et des gammes de téléviseurs qui évoluent peu, voire pas du tout. Difficile de se le cacher, et toutes les TV OLED du monde n’y changeront rien, cette année le secteur de la télévision a mal à son marché. Alors que l’on annonce des -29% en chiffre d’affaire sur le secteur, difficile de croire que les constructeurs voient leur avenir dans des produits impayables, trop grands pour s’intégrer dans l’intérieur français moyen et à la résolution tellement fine qu’il n’y a aujourd’hui rien à regarder dessus. Non, décidément, le futur proche de la TV n’est pas vraiment là. Et de fait, il faut s’attendre à une année de calme plat technologique. Ce que les OLED et les écrans 4k masquent mal, c’est l’absence quasi-totale d’innovation pour la TV de monsieur tout le monde et en cela c’est tout simplement une première à l’IFA.

OLED humanitaire

DSC_0677.jpgAujourd’hui, la marge des constructeurs est à l’image des TV OLED présentées sur le salon : extraplate. Alors évidemment, on comprend l’intérêt qu’il peut y avoir pour une marque à attirer le consommateur vers des produits plus haut de gamme, voire de rêve. Le prix moyen d’un téléviseur vendu en France aujourd’hui est à 400 euros. Et quand on voit le prix d’un 40 pouces, on peut se dire qu’il se vend un nombre incroyable de téléviseurs 22-32 pouces pour arriver à une telle moyenne. Difficile donc de croire Monsieur Sony quand il nous dit qu’il croit dur comme fer au 4k de 84 pouces de diagonale à 35 000 euros pièce. Difficile aussi de comprendre l’enthousiasme de LG quand il nous annonce son écran OLED de 55 pouces à 10 000 euros pour novembre. D’ailleurs Samsung est plus mesuré dans ses propos pour un produit similaire où l’on parle d’une introduction « éventuelle » en fin d’année. Bref, fin 2012, on achètera peu ou prou ce que l’on nous vendait début 2012. Le temps des deux gammes complètes par an est révolu. Il faudra apprendre à faire avec le millésime désormais.

Ne pas se casser la Google

DSC_1136.jpgLe seul créneau qui évolue encore reste celui de la TV connectée. C’est la seule innovation accessible à monsieur tout le monde sur ce salon pour la télévision. Les plateformes commencent à mûrir et c’est tant mieux. Surtout, les constructeurs semblent enfin prendre au sérieux la problématique de la VOD dont l’offre était relativement indigente jusqu’ici, il faut bien le dire. Certes Sony fait toujours cavalier seul avec son SEN vraiment bien fourni en vidéo HD voire 3D. Mais les autres constructeurs ne sont pas en reste avec l’arrivée massive de Canal Play HD et des partenariats spécifiques avec certains fournisseurs de contenus. Citons par exemple le couple LG/Disney. Ce salon marque aussi le retour de la Google TV qui n’en finit plus d’arriver incessamment. Mais cette fois-ci, c’est la bonne. On trouve diverses solutions çà et là sur les stands, de la box séparée Sony à 200 euros à la solution tout intégrée LG. On sait déjà que le magasin en ligne Google Play est adapté pour éviter les applications basse résolution, mais il faudra juger sur pièce la pertinence de l’offre. En tous les cas, les constructeurs sont revenus à la raison dans le design de leurs contrôleurs. On trouve désormais des télécommandes réversibles avec trackpad et clavier complet. Enfin un peu de bon sens…Panasonic présentait sur son stand plusieurs nouveautés très intéressantes. Commençons d’abord par les prototypes. Une application basée sur l’expérience du constructeur en matière de relief va être déployée dans les musées. Elle permet tout simplement de prendre le contrôle d’un objet virtuel via un touchpad et d’en manipuler le rendu 3D. Mais comme une vidéo est sans doute plus explicative qu’un long discours, voici ce qu’il en est :

Le constructeur disposait aussi sur son stand d’un impressionnant 103 pouces 3D sans lunettes. Contrairement à Toshiba et son fameux ZL2, il s’agit ici d’un prototype permettant à six personnes de se retrouver devant l’écran et chacun profitera d’un effet 3D parfait. Comme c’est Panasonic, la technologie retenue est le plasma évidemment, le tout avec une barrière à parallaxe par-dessus. A l’essai, c’est bien bluffant et c’est à ce jour le meilleur rendu sans lunettes avec des effets marqués et une image stable. Mais il faut fournir à cet écran un contenu spécifique composé de huit images légèrement décalées. Ce n’est donc pas comparable à la solution en vente de Toshiba qui se satisfait d’un Blu-ray 3D standard.

Tant que nous y sommes à parler de contenu spécifique, nous avons pu voir aussi un 145 pouces à dalle 8k, soit 16 fois le Full-HD (7680 x 4320) ! Difficile de prendre en photo un tel monstre faute de recul suffisant.

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En revanche, nous avons pu prendre des photos zoomées de l’image et le résultat est saisissant. On pourrait croire qu’il s’agit d’une photo prise en pleine nature tant le niveau de détail est extrême.

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Un autre exemple sur cette image.

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C’est vraiment très impressionnant. Le ratio définition / taille de l’image est tel que l’on peut s’approcher jusqu’à ne plus en voir les bords. On est alors totalement immergé sans ressentir de fatigue visuelle pour autant. Plus que dans la 3D, on bien l’impression que c’est là qu’il faut aller chercher l’avenir de la TV. D’ailleurs Panasonic conduit cette expérience avec la chaîne japonaise NHK qui a filmée les jeux Olympiques en 8k. Mais il faudra sans doute attendre longtemps pour du contenu récurrent car déjà le passage à la HD a pris plus de 10 ans et on en est à l’expérimentation de la 4k en matière de TV sans que l’on ne sache comment diffuser pour l’heure. Idem pour la vidéo qui ne pourra passer que par le streaming et donc la fibre optique.

Plus proche de nous, Panasonic commercialisera d’ici octobre un nouveau modèle de sa gamme ET5. Il s’agit d’un 60 pouces qui sera vendu au prix plancher de 2300 euros. Il est équipé d’une dalle 100Hz couplée à une compensation de mouvement qui monte à 300Hz. Et pour le prix, Panasonic vous fournit quatre paires de lunettes passives. Signalons au passage le génie de la scénographe qui a eu l’idée lumineuse de mettre la seule nouveauté produit du stand à plus de cinq mètres de hauteur.

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On notera aussi que la série ET5 inaugure un nouveau design made in Panasonic. C’est fin, c’est léger, et ça reste sobre. On aime.

Autre bonne nouvelle, Panasonic se décide enfin à baisser le prix de ses WT50. Le 47 pouces se négociera désormais 1000 euros, le 55 pouces 2800 euros. C’est toujours beaucoup mais c’est un pas dans le bon sens.

Enfin, mauvaise nouvelle pour les amateurs de plasma, le constructeur n’a pas l’intention d’introduire chez nous la série GT, préférant se focaliser sur les séries VT et ST. Et compte tenu de la qualité d’image de ces deux modèles, on le comprend.
Signe des temps, c’est sur le stand d’un constructeur chinois que l’on pouvait voir le plus d’innovations cette année. Et on ne parle pas ici de solution 4k impayable mais de vraies idées qui seront à moyen termes accessibles au public. Commençons par une démonstration très impressionnante d’une plateforme Qualcomm qui sera intégrée dans certains modèles de la marque en 2013. En attendant, on la trouvera dans une box intégrant un processeur Snapdragon quadruple-cœur S4 MPQ8064. L’idée est de muscler la TV connectée de façon à pouvoir faire tourner autre chose que Fruit Ninja. Et c’est tant mieux.

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Côté contrôleur, le couple Qualcomm / Haier a vu large puisqu’une série d’applications seront disponibles sur tous supports (iOS, Android, tablettes, Smartphone…).

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On pourra aussi connecter de vraies manettes pour des jeux plus ambitieux. Cependant, l’utilisation de la tablette va plus loin que le simple contrôle. Elle offrira du contenu qualifié en fonction du programme regardé sur la TV ! Par exemple, si vous regardez une émission de télé réalité, la tablette vous proposera de voter pour éliminer l’un ou l’autre des décérébrés.

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Mais on pourra aussi se fier à une toute nouvelle télécommande à pointage vraiment sympathique. Elle dispose au dos d’un clavier complet Qwerty.

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Continuons par la plateforme de TV connectée du constructeur qui évolue assez peu, si ce n’est l’introduction de Canal Play VOD HD, passage obligé décidément pour tous les constructeurs qui veulent faire de la VOD un peu sérieusement en France.

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On pouvait aussi voir sur le stand une démonstration de contrôle gestuel et en 3D passive assez efficace.

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Il y avait aussi une démonstration technique de 3D sans lunettes basée sur une dalle 4k. Mais le constructeur confirme que l’introduction de cette résolution sur le marché n’est pas pour tout de suite.

Concernant les nouveautés en rayon, la gamme évolue en douceur et surtout par le design. On pouvait notamment admirer une très belle série A800 à bords fins. Il s’agit d’un écran LED 3D, TV connecté, qui sera disponible de 42 à 65 pouces.

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Mais la série C800 a également attiré notre attention. C’estn téléviseur LED à prix attractif qui sera disponible de 26 à 50 pouces. Attention, seuls les modèles au-delà de 39 pouces seront 200Hz. La TV n’est pas connectée mais elle offre néanmoins le l’enregistrement sur disque dur par l’USB USB. Et pour la petite histoire, le 50 pouces devrait être vendu à 800 euros seulement !

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Haier vous fait de l’œil

Décidemment, le géant chinois surprend toujours par des développements audacieux. Après le contrôle par l’esprit, voici celui par les yeux. Et en plus ça marche vraiment bien. L’idée est tout commander par les yeux en lieu et place de la télécommande. Après une courte phase de calibration, il ne faut que quelques minutes d’entrainement pour se sentir à l’aise. Pour augmenter le son, il suffit de regarder sous l’écran. Une barre apparait et en balayant du regard de droite à gauche, on baisse le volume. Plus fort encore, il suffit de regarder vers le haut et un menu s’affiche. On cligne des yeux et on rentre dans le menu. Ensuite, on peut sélectionner sur une bande défilante horizontale simplement en déplaçant ses pupilles latéralement. Idéal pour choisir un film en VOD par exemple. C’est un peu le contrôle ultime qui ne nécessite aucun mouvement autre que celui des yeux.

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Loewe a profité de l’IFA pour effectuer une démonstration de force en explorant tout d’abord les limites de la personnalisation télévisuelle mais aussi en effectuant une descente de gamme périlleuse qui place désormais le premier téléviseur de la marque sous la barre des 800 euros. Certes, il s’agit d’un 32 pouces de la gamme Xelos mais il reste personnalisable avec un choix de quatre coloris. La dalle est une classique Full-HD à rétro-éclairage LED. L’appareil est même connecté avec un accès au portail d’applications commun à Loewe, Philips et Sharp et la possibilité d’enregistrer par l’USB.

Dans la gamme au-dessus, on trouve le Connect ID, renouveau de la fameuse gamme Connect qui inaugurait il y a quelques années les premiers pas de la marque dans la TV connectée sans fil.

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Ici, on va beaucoup plus loin dans la personnalisation avec deux couleurs de châssis et six couleurs de barres d’enceintes. La gamme va du 32 au 55 pouces. On peut même choisir un pied en bois ou en porcelaine du plus bel effet, grâce à un partenariat avec Rosenthal. A noter que le pied en bois est de fabrication française ! Les spécifications techniques changent peu face à la gamme Xelos. La série commence en 32 pouces dès 1350 euros.

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Un cran au-dessus encore, on trouve la gamme Individual sur laquelle on ne s’étendra pas puisqu’elle reste identique à la version existante, exception faite d’une toute nouvelle finition titane, plus sombre que le gris alu et d’une cadre plus fin, dans la droite lignée de la tendance sans bord.

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Elle intègre désormais le Wireless Audio Link permettant de piloter sans fil un caisson de basse additionnel par exemple. La gamme commence à 3500 euros le 40 pouces pour culminer à 5500 euros pour le 55 pouces. Mais pour le prix, vous pourrez enregistrer sur un disque dur interne de 750Go.

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Signalons enfin une refonte complète de la gamme Reference ID. Alors là, c’est l’orgie absolue en matière de personnalisation. Techniquement, l’appareil est identique à l’Individual ID si ce n’est qu’il enregistre carrément sur 1 To. La version de base est livrée avec un système de fixation pour le fixer au mur. Mais sur cette gamme, on peut absolument tout faire et n’importe quoi aussi d’ailleurs. On peut choisir le type de matériaux du cadre (bois, cuir, pierre, nacre, métal, y compris une finition dorée à l’or fin). On peut aussi choisir le tissu de revêtement des enceintes. Le dos de l’appareil est logé à la même enseigne. On peut même se faire imprimer son tissu perso avec les armoiries de la famille. C’est ce qu’a fait le baron de XXX-Lipe (il vous transmet ses amitiés d’ailleurs…). Bref, c’est assez indécent.

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Plusieurs modèles étaient visibles sur le stand, avec des résultats plus ou moins heureux.

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La version de base commence à 5 500 euros en 40 pouces. Le 55 pouces est à 7 500 euros. Mais pour les personnalisations hors catalogue, mieux vaut demander un devis.

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Enfin, nous avons pu avoir un aperçu du futur proche de la marque avec notamment un très impressionnant 70 pouces Full-HD dont la date de commercialisation n’est pas encore connue.

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Et on pouvait aussi admirer un écran transparent vraiment très convaincant, plutôt dédié aux solutions professionnelles. Le voici en vidéo :

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Chez TCL, on n’a pas l’ambition de faire du 4k demain. Par contre, on a des produits d’aujourd’hui. Peu de nouveautés ont été présentées, mais la gamme Colour Line attire forcément l’œil. Disponible de 22 à 26 pouces, ces modèles permettent à l’acheteur de choisir la couleur de son châssis. Trois couleurs sont disponibles à ce jour : bleu, rose et vert pomme. La qualité de fabrication semble tenir la route. Et les prix de vente s’étendent de 250 euros pour le 22 pouces à 300 euros pour le 26 pouces. C’est vraiment démocratique et ça tranche assez franchement avec les multi- kilo-euros des nouveautés présentées ailleurs.

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Côté technique, ces petits modèles ne sont pas des foudres de guerre. Ce sont des modèles Edge LED 50Hz. Et attention, seul le 24 pouces est Full-HD. Les autres sont HD-Ready. Par contre, les écrans TCL sont compatible PVR. Vous pouvez donc enregistrer sur disque dur externe.

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Côté innovation, la petite marque n’est pas en reste avec l’Ice Screen. Plus qu’un téléviseur, c’un petit centre multimédia portable basé sur Android.

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De conception très simple, ce 26 pouces est fait pour partager le contenu de son smartphone ou de sa tablette, que ce soit de la vidéo ou de la photo. On peut le positionner en mode portrait grâce à un pied malin, proche d’un socle de cadre photo.

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Une webcam pour la visioconférence est optionnelle.

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Une batterie est proposée en option. Elle couvre 90 minutes d’utilisation à pleine luminosité, de quoi regarder un petit film tranquillement. L’Ice Screen est disponible en quatre couleurs : vert, rose, bleu et blanc. Il intègrera les réseaux sociaux. Signe des temps ou pas, c’est le marché chinois qui en profite en premier lieu avec un prix de vente au raz des pâquerettes à 250 euros. En France, on est moins sûr de le voir arriver mais on aimerait bien !

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Sharp a connu une année difficile mais cela ne l’empêche pas d’innover. Ainsi, le constructeur présentait sur son stand quelques développements technologiques très intéressants avec notamment les dalles IGZO, pour Indium, Gadolinium, Zinc Oxyde. L’intérêt majeur de cette technologie est d’obtenir des valeurs plus élevées de mobilité électronique dans les couches à semi-conducteur sous-jacentes aux pixels. Cela permet aussi apparemment de graver plus fin et donc de limiter l’impact des transistors sur le taux de remplissage des pixels. Les transistors étant plus petits, le masquage noir (ou black matrix) entre les pixels est réduit au strict nécessaire.

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Quel intérêt me direz-vous ? Avec un masquage plus fin, on peut diminuer la puissance du rétro-éclairage pour la même luminosité. Mais on peut aussi augmenter la densité de pixels. D’ailleurs Sharp présentait sur son stand un petit écran de 6,1 pouces basé sur du silicium monocristallin (en lieu et place de l’amorphe) présentant une résolution hallucinante de 2560 x 1600. Les images se passent de commentaires. On verra ces écrans dès 2013 sur tout un tas d’applications portables, de quoi concurrencer le super-Amoled de Samsung.

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Quitte à donner également dans la démesure, le constructeur japonais introduira sur le marché un 90 pouces Full-HD et Full-LED. On pourrait penser que c’est un peu léger comme résolution en 90 pouces mais d’un autre côté il n’y a pas de contenu en 4k… Le bestiau de 66 kilos sera bien sûr compatible 3D et disposera d’une interface Aquos Net. Le prix est hyper-démocratique quand on voit ce que les concurrents proposent dans ces diagonales mais il vous en coûtera tout de même 15 000 euros.

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En revanche, côté TV sans fil, c’est la déception. Après avoir fait le buzz là-dessus pendant un an et après avoir montré les téléviseurs au CES, les voilà rangés au placard. Vous ne verrez donc pas apparaître l’écran sans fil 22 pouces. La raison ? Elle tient tout simplement à la flambée du prix des batteries qui imposerait un surcoût de 300 euros à un 22 pouces vendu aujourd’hui généralement moins de 300 euros. Vous avez dit invendable ? Bref, on sentait un peu le coup venir mais c’est tout de même une déception.

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En attendant, le constructeur a remanié le concept. En 2013, il introduira donc une gamme de téléviseurs sans fil déplaçables dès 40 pouces. La transmission des images sera confiée à un petit boîtier. Elle se fera en HD et ces écrans seront compatible WiDi pour pouvoir utiliser un notebook comme source de diffusion. On attend ces modèles pour début 2013, aucun prix n’a été communiqué.LG a été aussi original que tout le monde dans l’approche de cet IFA 2012, du moins pour la partie TV. En effet, on pouvait admirer sur le stand un fabuleux 55 pouces OLED.

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Il semble donc que l’OLED soit la prochaine bataille annoncée entre les deux constructeurs coréens, LG et Samsung. Chez LG, on en sait plus sur la technologie. à OLED blanche. Chaque pixel contient en fait quatre sous-pixels et non trois : un rouge, un vert, un bleu et un blanc. L’usage du sous-pixel blanc n’est pas nouveau en imagerie. Il a pour effet d’augmenter la luminosité de l’image mais comme rien n’est gratuit ici-bas, il a aussi pour conséquence de rendre la fidélité chromatique plus périlleuse. On verra à l’usage. En attendant, il est vrai que ce 55 pouces ultra fin offre une image magnifique. Le design n’est pas en reste avec une épaisseur ridicule de 4 mm seulement. C’est moins qu’un certain smartphone.

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Comme chez Samsung, c’est le pied plat qui a été retenu en standard.

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Pour le pied permettant de percher l’image un peu plus haut, ce sera en option :

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L’OLED a également du bon pour limiter les coûts de transport puisque le carton sera beaucoup plus fin, alors que le poids n’atteint que 10 kilos pour un 55 pouces. C’est bien peu. A noter que LG est beaucoup plus confiant que Samsung quant à la commercialisation puisqu’elle est annoncée pour mi-novembre avec un prix de vente inférieur à 10 000 euros.

Pour faire comme tous les copains, LG a aussi installé sur son stand un 84 pouces 4k. L’image est absolument stupéfiante.

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Bien entendu, la 4k est en 3D. C’est une solution passive qui a été retenue ce qui est raisonnable car on conserve du Full-HD en relief. Et ça sera une Smart TV au sens LG du terme. Côté dalle, l’appareil est basé sur une variante de l’IPS ce qui permet des angles de visions assez impressionnants.

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Le premier modèle sera disponible début 2013. On parle de 20 000 euros. C’est moins cher que chez Sony…

Petite information intéressante et plus proche de nous, le haut de gamme 960 du constructeur devrait recevoir enfin la mise à jour de la commande vocale largement démontrée au CES en début d’année et toujours pas disponible malgré la présence de microphones sur l’écran et sur la télécommande.

Pour le reste, LG a surtout profité de l’occasion pour remettre en avant son portail Smart TV, il est vrai, fort convaincant. Côté VOD, le partenariat avec Disney est évidemment largement mis en avant. Et Canal Play HD vient de débarquer.Sony présentait essentiellement des modèles de luxe. Il faut dire qu’en ces temps troublés où le marché de la TV recule fortement, les constructeurs cherchent par tous les moyens à améliorer leurs marges. Et apparemment chez Sony ça passe par le haut de gamme. Commençons donc joyeusement par un 84 pouces 4k vendu près de 30 000 euros. A l’image, le résultat est assez impressionnant mais on déplore un piqué qui nous semble inférieur à ce que l’on a pu voir chez Samsung ou Toshiba.

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L’appareil est bien évidemment bardé de technologie. Ainsi, on trouve une accélération Motionflow XR960 visant à compenser le mouvement. L’upscaler est ni plus ni moins celui du projecteur 4k Sony dont nous vous parlions il y a peu, le Sony VPL-VW1000ES. D’après les démonstrations, il est toujours aussi efficace et c’est tant mieux. L’appareil intègre aussi la technologie Simulview permettant à deux utilisateurs de voir simultanément deux images différentes en Full-HD. C’est bien évidemment surtout pratique pour les jeux vidéo. Cette technologie est directement héritée des écrans Playstation que nous avions pu essayer il y a quelques temps. Voir notre test de l’écran Ecran Playstation 3D SimulView. Il faut bien évidemment que les titres soient adaptés et bien sûr ça ne fonctionne que sur PS3.

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Plus proche de nous mais toujours élitiste, on pouvait admirer sur le stand la nouvelle série de téléviseur haut de gamme HX950. C’est le fameux remplaçant du HX920, que certains considéraient comme indétrônables. On se contentera du qualificatif de controversé. On retrouve ici un rétro-éclairage LED localisé. Le traitement d’image est confié à une puce Xreality Pro, une excellente nouvelle. La compensation de mouvement est un désormais classique MotionFlow XR800 qui nous semble efficace. Pour le reste, le téléviseur est bien entendu connecté. Pour les prix, accrochez-vous à votre chaise à roulette. Le 55 pouces coûtera 3 000 euros et le 65 pouces 5 000 euros. Pas de diagonales en dessous : pas assez cher, mon fils…

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A noter enfin que le slogan de la marque ne fait pas franchement envie pour ce spot : « Vivez le drame comme si c’était le vôtre. » Non merci, sans façon…

Sony HMZ-T2, le casque intégral

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Sony a profité du salon pour présenter une version remise à jour de son casque HMZ-T2. Si l’allure générale ne change guère, en revanche l’ergonomie a été revue et corrigée. Le casque est plus léger de 20 %.

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Les attaches sont moins contraignantes. Sony semble avoir entendu les reproches des utilisateurs. Ainsi, les écouteurs sont désormais des intra-auriculaires. On peut aussi les détacher pour privilégier une autre marque.

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Côté affichage on note peu d’évolution. Il s’agit toujours de deux matrices OLED 720p couplées à un dispositif optique qui simule un écran de 19 mètres à 20 mètres de distances. Pour en savoir plus sur l’édition précédente et sur le principe de fonctionnement, vous pouvez toujours relire notre test du Sony HMZ-T1. La disponibilité du Sony HMZ-T2 est annoncée début décembre. Quant au prix, surprise, il augmente pour atteindre 1000 euros.

Allez, quoi, reviens, arrête de faire la Google

Sony n’en finit plus d’annoncer l’arrivée de la Google TV mais cette fois-ci, c’est la bonne. On le sent, d’abord parce que ce n’est plus un téléviseur mais une box pas trop chère. Ensuite parce que le concept a gagné en maturité, profitant du fiasco de l’expérience américaine en la matière.

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Sony annonce en effet deux boîtiers Google TV. Le plus simple est livré avec une télécommande à clavier complet à moins de 200 euros. Il répond au doux nom de NSZGS7. Concrètement, il donne accès à Google Play moins les applications originellement conçues pour les smartphones et non portées sur tablettes. On estime en effet chez Google et chez Sony que la résolution est bien trop faible et pour avoir fait l’essai, on ne peut qu’être d’accord avec eux. Le boîtier est compatible HTML5 et donnera accès au SEN.

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Mais c’est surtout la télécommande qui nous intéresse ici. Sony a complètement revu sa copie. Exit le boîtier de commande d’origine conçu pour les poulpes ! Ici, on trouve une télécommande réversible. Sur la face avant, il y a un large touchpad et quelques boutons de commandes.

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Au dos, on trouve un clavier complet. La télécommande reconnait les mouvements de l’utilisateur grâce à un gyroscope. On peut donc s’en servir comme d’un pointeur pour cliquer.

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Et si cela ne vous convient pas, une application pour tablette est bien évidemment prévue.

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Une version plus haut de gamme, dotée d’un lecteur Blu-ray 3D est également de la partie. Elle a été baptisée NSZ-GP9, un nom qui le qualifie immédiatement pour le florilège des références produit qui font rêver dans l’audiovisuel. Attention, ce n’est pas la seule différence car la reconnaissance vocale ne fonctionne que sur ce modèle.

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Cette année, le stand Samsung TV tente de couvrir la gamme de prix la plus large possible, allant de l’écran OLED de luxe, à la TV low cost direct LED. Commençons par ce qui nous fait rêver. D’ici Noël, le constructeur devrait introduire sur le marché son fameux écran OLED 55ES9500. Il s’agit d’un téléviseur 55 pouces ulta-fin absolument sublime et basé sur la technologie des pixels électroluminescents organiques.

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C’est une technologie qui n’est d’ailleurs pas étrangère au constructeur qui l’emploie très largement sur ces appareils photos par exemple. Le prix de vente sera sous la barre des 10 000 euros. Le pied plat en aluminium sera livré en standard mais une très jolie version à pied tubulaire sera proposée en option. D’ailleurs, côté esthétique, tous les câbles et la connectique se retrouvent derrière un cache dans le pied de l’appareil. Enfin, pour la visio-conférence comme pour le contrôle gestuel, une petite caméra escamotable est prévue sur le haut de l’appareil.

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L’OLED c’est bien joli, mais c’est sans doute un peu tôt pour que ceux qui cherchent une technologie remplaçante au couple LCD/LED puissent crier victoire. En attendant mieux, Samsung proposera le 75ES9000, un 75 pouces monstrueux à technologie LED. Il sera commercialisé d’ici novembre pour 8 000 euros. Malgré sa taille imposante, l’appareil mesurera moins d’un centimètre d’épaisseur et la caméra est également rétractible.

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Signalons au passage que la partie TV connectée SmartHUB a également été revue pour la France avec l’intégration de Canal Play VOD HD. Le portail d’applications compte désormais 450 applications générales, dont les fameux AngryBird jouables grâce au contrôle gestuel.

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Concernant les appareils moins exceptionnels, Samsung introduira sur le marché de nouvelles diagonales dans des gammes très démocratiques. Signalons par exemple l’arrivée d’un 50 pouces dans la série ES5500 disponible dès maintenant.

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Dans la gamme au-dessus, signalons aussi l’arrivée d’un téléviseur 3D actif en 50 pouces dans la gamme ES6900. Il s’agit bien sûr d’un modèle connecté à LED de type edge à 3D active. La compensation de mouvement 400Hz est de la partie. Le design n’est pas sans rappeler ce que le constructeur avait fait sur la série précédente.

A noter enfin l’arrivée d’un écran de grande taille à prix cassé. Il s’agit d’un 50 pouces dans la gamme EH5000, malheureusement non présent sur le stand. On peut tout de même vous dire qu’il s’agit d’un modèle direct LED, une technologie low-cost à LED tapissés sur le fond du rétro-éclairage mais non contrôlés localement. Elle est prometteuse pour réduire les coûts de fabrication face au edge. Certes, l’écran est plus épais comme on peut le voir ici sur le petit frère de la même série, mais ce 50 pouces sera tout de même vendu moins de 1 000 euros, une belle prouesse.

DSC_1044.jpgChez Toshiba, on n’a pas d’OLED mais on a des idées. Estimant que le marché n’est pas mature encore pour cette nouvelle technologie, le constructeur préfère se concentrer sur la résolution 4k avec un 84 pouces magnifique. Il faut dire que Toshiba a de l’expérience dans ce domaine avec le 55 pouces ZL2 doté d’une dalle 8 Mpixels et déjà commercialisé.

A l’image, c’est assez impressionnant. L’upscale du 2k vers le 4k se fait en interne grâce au CEVO Engine dérivé de celui que l’on trouve dans le 55ZL2. Les prix ne sont pas encore communiqués mais l’introduction sur le marché est prévue pour 2013.

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Comme chez Panasonic, une photo prise de l’image elle-même révèle une définition impressionnante.

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Plus proche de nous, Toshiba présentait sa nouvelle série WL968 au design revu et corrigé par le studio Jacob Jensen. L’appareil présente un bord ultrafin des plus séduisants.

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Deux versions seront disponibles en 47 et 55 pouces. Le 47 pouces sera vendu à 2000 euros (2500 euros pour le 55 pouces). Mais pour le prix, vous bénéficiez d’une d’une électronique Mstar Diamond 8 permettant d’accélérer également l’interface graphique du téléviseur. A noter que le portail laces cher à la marque bénéficie d’une mise à jour avec un navigateur Web Open Browser intégré et un portail de VOD Vidéo Futur. Les deux appareils seront disponibles dès novembre.

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Côté connectivité, le WiFi est désormais intégré, tout comme la transmission sans fil WiDi et l’enregistrement par l’USB. Quant à l’interface utilisateur, soit vous faites confiance à la télécommande, soit vous passez par l’application TV Remote, disponible sous Android et iOS.

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A noter que la marque va également tenter sa chance sur le segment des grandes diagonales low cost avec un 46 pouces 46BL712, disponible dès septembre pour 700 euros.

Toshiba veille au courant

Toshiba va proposer à travers le portail TV Places une solution globale de gestion d’énergie pour le foyer. Il faut installer une petite centrale à côté de la box Internet et elle va faire le lien avec les différents capteurs par une liaison sans fil au standard le plus répandu en domotique. Pour les capteurs, il y a des interrupteurs, des thermomètres, des contacts de porte, etc. Ils fournissent les informations à l’interface qui s’affiche sur la TV. On peut alors décider de ce qui doit être allumé ou éteint et ce en fonction du moment de la journée. Il est également possible de se fixer des objectifs d’économie à atteindre par mois.

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DSC_0995.jpgOn commençait à désespérer de voir arriver les nouveaux téléviseurs Philips. Il faut bien avouer qu’en 2012, le constructeur a pris son temps. A part une petite série 5507, fort sympathique au demeurant, on n’a rien vu venir. Mais visiblement, le fabricant s’est enfin remis de la fusion de ses activités TV avec celle de TPV dans une joint-venture dont TPV est majoritaire à 70%. Pour cette fin d’année, la conférence de presse a été relativement claire, les axes de développement seront les suivants : le design et l’interaction utilisateur. Apparemment, on se satisfait de ses acquis en termes de qualité d’image.

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Commençons d’entrée de jeu par le haut de gamme. On a pu voir sur le salon les nouvelles séries 9000. Deux modèles ont été présentés : le 46PFL9707 en 46 pouces disposant de la technologie Moth-Eye, et le 60PFL960, en 60 pouces mais privé de cette fameuse technologie permettant de limiter les reflets de la dalle. On verra à l’usage si son absence est vraiment gênante. En attendant, les deux disposent d’une dalle 1 200Hz à rétro éclairage LED localisé micro-dimming. Les deux appareils sont commercialisés dès septembre/octobre. Pour le 46 pouces, il vous en coûtera tout de même 2800 euros environ et 4000 euros pour le 60 pouces.

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Côté design, il faut aller chercher du côté de la série 6907. Disponibles en 42 et 47 pouces, ces deux téléviseurs représentent ce que le constructeur fait de plus fin. Et bien sûr, c’est le borderless qui est à l’honneur.

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Les bords sont assez fins avec une finition remarquable mais il y a une dalle de verre devant, ce qui ne devrait pas manquer de créer la polémique.

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Pour le reste, il s’agit d’appareils plutôt haut de gamme, avec une dalle 600 Hz dans les deux cas et un rétro-éclairage micro-dimming. Le 42 pouces sera commercialisé à 1200 euros contre 1400 euros pour le 47 pouces.

A noter également que la marque compte sortir un 50 pouces low cost basé sur la série 3500. Elle sera rebaptisée 3800 spécialement pour l’occasion car elle intégrera la TV connectée.

D’ailleurs, toutes les séries 6000, 7000, 8000 et 9000 sont désormais connectées avec un portail revu et une télécommande double face en option. Côté pile, on trouve une télécommande normale et côté face un clavier complet.

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A noter que ces télécommandes sont vraiment malines. Elles fonctionnent selon un mode de transmission radio. Plus besoin de pointer la télécommande exactement vers l’écran. Dotées d’un gyroscope, elles peuvent aussi fonctionner par mouvement comme celles de LG.

Si vous n’êtes pas du genre à vous encombrer de télécommandes, Philips a enfin revu sa copie concernant l’application MyRemote. Elle est désormais plus claire mais surtout le téléviseur peut servir d’émetteur pour streamer le contenu directement sur votre tablette lorsque vous vous déplacez, pas bête.

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Il semble enfin que le constructeur ne soit plus tellement friand de format 21 :9. Pas sûr que l’on soit nombreux à s’en plaindre.

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Les Plus

  • Design réussi et solide
  • Le prix
  • Jelly Bean

Les Moins

  • Mémoire limitée et pas de micro-SD
  • Choix d'apps Android toujours moyen

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