Tendance oblige, Les smartphones et autres tablettes ont pris le pas sur la TV à L’IFA. D’un côté, il y a une chute spectaculaire des prix avec à la clef des appareils performants et abordables. De l’autre, il y a une course au plus haut de gamme possible. Quoi qu’il en soit, il y avait du produit en masse.
La guerre des prix fait rage dans le hi-tech et la mobilité ne fait pas exception. Même si des produits haut de gamme sont toujours présentés, l’essentiel des nouveautés est à chercher du côté de l’entrée et du milieu de gamme. Le nombre de nouveaux entrants est d’ailleurs incroyable. Du fabricant d’électroménager au spécialiste de la tablette, tout le monde veut sa part du gâteau smartphone. Si les résultats ne sont pas forcément très originaux, on a croisé une infinité de variations sur le thème des Galaxy de Samsung mais il faut bien avouer qu’il n’y avait pas d’horreurs comme les précédentes années. L’immense majorité des nouveaux modèles sont bien finis et offrent des performances plus que satisfaisantes pour la majorité des utilisateurs. Bien entendu, les acteurs historiques continuent à avoir un avantage certain sur le milieu et le haut de gamme mais les incursions des petits nouveaux se font toujours plus pressantes. On trouve par exemple des smartphones quadruple cœur dotés d’un écran 5 pouces Full-HD pour à peine 300 euros. Le phénomène se reproduit à moindre échelle sur les tablettes. Les nouveaux entrants sont moins nombreux mais le rapport performance/prix est encore plus alléchant. Un phénomène d’autant plus visible que l’on constate une certaine stagnation technique sur le haut de gamme. Il n’aura en effet fallu que peu de temps pour que le matériel dépasse les besoins des utilisateurs. La plupart des processeurs sont ainsi surdimensionnés pour la plupart des usages autres que le jeu et la qualité des écrans a progressé à tel point qu’un mauvais affichage est désormais l’exception. Certains points comme l’autonomie restent certes à améliorer mais dans l’ensemble la course à l’armement de ces derniers temps ralentit sérieusement. Reste que la destruction de valeur qui accompagne le phénomène ne va pas faciliter la tâche d’une industrie en recherche de marge. L’ordinateur et le convertible sous Windows occupaient une place très secondaire sur cet IFA devant l’avalanche de tablettes et de smartphones. Reste que les acteurs les plus actifs comme Lenovo et Sony proposent de réelles innovations à valeur ajoutée.
Acer met à jour ses deux notebooks phares. Le R7 ne change pas de châssis avec toujours l’écran monté sur charnière pivotante pour pouvoir l’utiliser en tactile plus facilement. En revanche, il adopte la nouvelle génération de processeurs Intel, Windows 8.1 et il est désormais livré avec un stylet. Acer a également ajouté des fonctions logicielles pour l’utiliser, par exemple pour faire du scrapbooking.
Le S7 est un ultrabook 13 pouces ultra-fin, très haut de gamme et très séduisant dans sa livrée blanche. Son lifting est déjà plus marqué avec, en plus des nouveaux processeurs et de l’évolution Windows, l’intégration d’un écran très haute résolution en 2560 x 1440 pixels (WQHD).
Point faible de la première version, le clavier a été repensé et propose désormais une course plus profonde et un peu plus de résistance. Un changement apparemment anodin mais qui améliore considérablement l’ergonomie.
Plus novateur, Acer lance un ordinateur tout-en-un sous Android, la DA241HL. On peut aussi considérer qu’il s‘agit d’une tablette géante de 24 pouces. La chose est livrée avec un clavier et une souris sans fil. Android 4.2, écran Full-HD et processeur Nvidia Tegra 3, la configuration est conséquente pour un prix assez doux de 429 euros. Il y a cependant deux limitations. L’écran dont le tactile utilise la technologie optique n’autorise que deux points de pression et surtout Android n’est pas vraiment adapté à un usage classique ordinateur.
L’Aspire U5-610 est un tout-en-un 23 pouces sous Windows 8. L’écran est Full-HD et la configuration très musclée avec un processeur Intel Core i7, une puce graphique Nvidia DTX760M et 16 Go de mémoire vive. Il faudra débourser 1129 euros pour l’acquérir.
Du coté des tablettes, Acer a présenté une nouvelle 10 pouces Android, la A3. Avec son écran en 1280 x 800 et son processeur quadruple cœur signé Mediatek, elle ne risque pas de venir titiller les Nexus 10 et autres Sony Xperia Tablet Z. Cependant son prix la rend très attractive car elle est vendue à partir de 249 euros en version 16 Go. Chose rare, Acer ne vend pas le stockage supplémentaire au prix de l’or puisqu’il ne faudra ajouter que 30 euros pour passer à 32 Go. Des versions 3G sont également proposées.
Acer sort l’artillerie lourde
Le fabricant taïwanais nous avait habitués à des smartphones entrée de gamme au très bon rapport qualité/prix mais cette fois il a décidé de montrer son savoir-faire sur un smartphone résolument haut de gamme. Le Liquid S2 propose déjà un écran géant de 6 pouces en Full-HD. A l’intérieur, Acer n’a retenu que ce qui se fait de mieux avec notamment un processeur Qualcomm S800 quadruple cœur et cadencé à 2,2 GHz, soit ce qu’il y de plus puissant. Un capteur de 13 Mpixels promet des photos de qualité, et ce même en basse lumière grâce au flash de 4 LED disposées en cercle autour de l’objectif. Et surtout, le S2 est capable de filmer en Ultra-HD ! Il faudra acheter le téléviseur qui va avec… Enfin, le S2 est très fin et sa finition est de haut niveau. Il sera disponible en deux couleurs, rouge métallisé et noir mat, au tarif très raisonnable de 549 euros, compte tenu du niveau de prestation.
L’accessoiriste français spécialiste du jeu vidéo entre sur le marché de la tablette Android ludique avec la Game Tab One et opte pour une approche originale. Plutôt que d’intégrer les boutons et joysticks directement à la tablette comme les autres fabricants, Big Ben les regroupe dans une coque dans laquelle la tablette vient s’encastrer. On conserve donc la prise en main de la tablette et on bénéficie d’une meilleure ergonomie pour les commandes. A l’essai, c’est plutôt convaincant et on est effectivement très à l’aise pour jouer. Reste que l’ensemble est handicapé par un écran TN à la résolution trop basse et qui semble manquer cruellement de luminosité. C’est d’autant plus dommage que le reste de la tablette est adaptée au joueur, notamment avec un processeur RK3188 quadruple cœur cadencé à 1,8 GHz. La sortie est prévue pour la mi-novembre à 199 euros.
Si la tendance dans la téléphonie est d’aller vers des designs toujours plus fins, Binatone nous prouve que le rétro peut aussi avoir sa place de nos jours. Ainsi, la marque spécialisée dans l’électronique grand public et détentrice de la marque AEG a présenté sa toute dernière nouveauté appelée The Brick ! Au premier regard, ce téléphone porte bien son nom et semble clairement venu d’un autre temps. Malgré le côté comique, le téléphone est très bien construit même si on est surpris par la légèreté du fait des progrès en termes de batteries. Il permettra de répondre à des appels simplement en y introduisant sa carte SIM mais peut également servir de combiné en le connectant à son téléphone mobile par le Bluetooth. Dès lors, il peut aussi servir de haut-parleur d’appoint pour profiter de la musique stockée sur son mobile et de chargeur par l’utilisation d’un câble mini-USB. Binatone annonce une autonomie pouvant atteindre les trois mois. Une version résidentielle DECT sera également proposée. Elle se contentera d’une autonomie de 10 heures mais disposera d’une base de recharge. La version mobile à carte SIM coûtera 99 euros et la version DECT 59 euros.
Haier a une longue expérience de l’alimentation électrique sans fil par résonnance magnétique. Le fabricant adapte logiquement cette technologie à la recharge des smartphones. Le problème réside comme toujours dans l’intégration du récepteur dans l’appareil mobile. D’autres le font par une coque additionnelle mais ce n’est franchement pas pratique. Haier a trouvé une solution très élégante en utilisant un petit adaptateur qui se branche sur le port micro-USB d’un téléphone Android. Il existe aussi des modèles pour iPhone 4 et 5. Ils sont vraiment très petit et prennent la forme d’un anneau ce qui facilite le placement. Haier va par ailleurs intégrer la technologie dans ses propres smartphones.
Les pads de recharge seront de taille variable et permettront ainsi de recharger un ou plusieurs smartphones. Aucun contact réel n’est d’ailleurs nécessaire puisque la résonnance magnétique fonctionne jusqu’à quelques millimètres de distance. Les prix ne sont pas encore déterminés mais Haier promet un tarif très raisonnable et un dongle à une dizaine d’euros au maximum.
Mais le produit qui retenait le plus l’attention dans la gamme est un radioréveil en finition bois absolument magnifique. L’afficheur est intégré dans la matière en façade de manière vraiment très réussie. De plus, c’est une enceinte Bluetooth et bien entendu il suffit de poser le smartphone dessus pour le recharger. Et la bonne nouvelle, c’est que ce magnifique objet de design très pratique pour la table de chevet ne coûtera pas plus de100 euros. Tout cela devrait être disponible à la fin de l’année.
Haier : à l’attaque
Après avoir commencé à se diversifier dans les tablettes avec plusieurs modèles offrant d’excellents rapports qualité/prix, le constructeur chinois fait son entrée dans le domaine de la téléphone mobile avec d’office six modèles positionnés dans l’entrée/milieu de gamme. Parmi les plus intéressants, on remarque le W716 doté d’un écran de quatre pouces, d’un processeur double cœur et d’Android 4.2. Il est certes basique mais bien fini et sera vendu moins de 100 euros ! A ce prix, il faudra faire avec une dalle TN.
Les Haier Phone W850 et W851 partagent leur châssis et leur processeur Qualcomm MSM8225Q quadruple cœur cadencé à 1,2 GHz. La différence est au chercher au niveau de la résolution de l’écran 4,5 pouces qui est de 845 x 480 pour le W850 et 540 x 960 pour le W851. Le W851 adopte aussi un capteur 8 Mpixels contre 5 Mpixels pour le W850. Côté prix, on reste une nouvelle fois dans l’agressif puisque le W850 sera vendu 129 euros et le W851 150 euros.
Le W860 est un peu plus haut de gamme avec une finition un cran au-dessus de ses petits camarades. Surtout, il utilise un écran IPS de bien meilleure qualité, même si on aurait aimé une résolution un peu plus élevée que le 854 x 480 utilisé au vu des 5 pouces de diagonale. Le processeur est un quad-core de chez Mediatek qui devrait être plus que capable de faire fonctionner de manière fluide l’Android 4.2 utilisé. Le prix est intéressant puisqu’il devrait être situé sous les 200 euros.
Pour finir, le W919 est le géant de la gamme avec un écran de 5,7 pouces HD en IPS et un capteur 13 Mpixels. Le processeur est un MTK6589 quadruple cœur cadencé à 1,2 GHz et accompagné par 1 Go de mémoire vive. Si le smartphone affiche un certain embonpoint, le prix est particulièrement attractif à 270 euros. Haier investit donc le marché des smartphones avec une gamme complète qui se distingue d’emblée pour par beaucoup de technologie pour le prix exigé.
Haier Luxe abordable
Haier a fait une entrée remarquée sur le marché des tablettes et montrait sur le salon la seconde génération qui se caractérise par une montée en gamme et un grand soin apporté à la finition. La tablette 7 pouces en double cœur évolue pour devenir la 722. Elle gagne un écran HD (1280 x 800) et une sortie HDMI tandis que le reste de la configuration reste identique. Le prix demeure inchangé aussi à 139 euros.
La Haier Pad D85 lorgne clairement du côté de l’iPad mini. Le châssis est en aluminium et entoure un écran de 7,85 pouces en IPS. On note surtout une finesse des bords remarquable. Le processeur est un quadruple cœur Mediatek cadencé à 1,2 GHz et le stockage propose 8 Go mais qu’il est aisé d’étendre grâce au lecteur de cartes. A 170 euros, cette tablette en offre vraiment beaucoup.
Haier se lance aussi dans la tablette 10 pouces avec deux modèles, la 1021 et la 1041. Il sont très proches en terme de design mais se différencient au niveau du processeur, la 1041 étant équipée d’un processeur quadruple cœur alors la 1021 doit se contenter d’un double cœur. Le prix reste lui aussi très agressif puisque la Haier Pad 1021 devrait coûter 220 euros. A signaler que là encore la finition est soignée avec un design avenant et l’utilisation du métal. Un troisième modèle en 10,1 pouces vient compléter la gamme.
La Haier Pad 1028 est entièrement construite en aluminium et en magnésium avec un design plus angulaire très réussi qui n’est pas sans rappeler la Surface de Microsoft. Si elle fonctionne sous Android 4.2, elle est équipée d’un processeur Intel Atom dernière génération apparemment très véloce. Autre particularité, elle s’interface avec le réfrigérateur intelligent de la marque pour gérer les stocks et proposer des recettes par une application dédiée. Le prix n’est pas encore déterminéAsus présentait sur son stand une nouvelle série de tablettes transformer. Commençons par la sobrement nommée Transformer Pad. Cette nouvelle tablette Android 10,1 pouces offre une résolution hallucinante de 2 560 x 1 600 pixels. L’écran est en technologie IPS avec de très larges angles de vision. Le processeur est un Nvidia Tegra 4 quadruple cœur, le plus rapide pour le jeu actuellement avec une partie graphique à 72 cœur six fois plus rapide que celle du Tegra 3.
A noter que l’appareil pourra lire des vidéos Ultra-HD mais rien ne dit que la sortie HDMI soit compatible. Toujours est-il qu’avec le dock associé et sa batterie intégrée, Asus annonce une autonomie de 17 heures. La commercialisation est prévue pour décembre à un prix de 500 euros.
Le Transformer Book Trio est à la fois un ultrabook, une tablette et un PC. En tant qu’ordinateur, il embarque un processeur Core i et un disque dur jusqu’à 1 To. L’écran de 11,6 pouces Full-HD se détache et devient alors une tablette indépendante sous Android 4.2 animée par un processeur Intel Atom.
Pendant ce temps, le châssis/clavier restant peut être utilisé comme un ordinateur de bureau en le reliant à un moniteur. L’ultrabook pèse 1,7 kg et affiche une autonomie de 5 heures, la tablette pèse 700 grammes pour 13 heures d’autonomie et le PC châssis seul pèse 1 kg.
Enfin, le Transformer Book T300 est un ultrabook convertible plus classique sous Windows 8 avec le processeur embarqué dans l’écran qui se transforme en tablette une fois le clavier détaché. L’écran/tablette affiche une diagonale de 13 pouces et le processeur embarqué est un Intel Core i. Le T300 sera disponible à partir de 800 euros dès octobre.
Fort du succès de son Yoga, Lenovo décline une gamme complète autour de l’écran inclinable pour des ordinateurs convertibles en tablettes. Lenovo a également rappelé qu’il est numéro un mondial sur le marché des PC avec 16,7 % de parts de marché. Le Yoga premier du nom évolue et devient le Yoga 2. Si le concept reste le même avec les quatre modes et un écran qui s’incline à 360 degrés, il y a eu de nombreuses améliorations.
Disponible dans un premier temps en 13,3 pouces, le Yoga 2 Pro intègre un écran en très haute résolution de 3600 x 1800 pixels, ou Quad HD. Cette finesse exceptionnelle sera particulièrement bénéfique à l’affichage des photos dont on pourra enfin apprécier tous les détails. Autre nouveauté, le clavier est désormais rétro-éclairé.
Le Yoga 2 a également subi une cure d’amaigrissement, son poids a été réduit à 1,39 kilo et l’épaisseur à seulement 15,4 mm, soit un gain de 10% dans les deux cas. Le design est magnifique et ces nouvelles mensurations facilitent l’usage en mode tablette. Bien entendu, les modes tente et chevalet sont toujours au programme aussi. Le Yoga 2 Pro sera disponible en octobre à partir de 1299 euros avec des processeurs Intel Core i3, 5 et 7 ainsi qu’un disque SSD en 128, 256 ou 512 Go.
Lenovo propose aussi une version plus démocratique du convertible avec le Flex. Il s’agit d’un ultrabook en 14 ou 15 pouces fin et léger (2,5 kg pour le 15 pouces). L’écran tactile se contente d’une résolution en 1366 x 768 pixels mais il a la particularité de s’incliner comme sur le Yoga jusqu’à la position chevalet, soit le châssis avec le clavier vers le bas et l’écran devant. Cela permet de l’utiliser confortablement en mode tactile, notamment dans un espace restreint ou sur les genoux. Equipé d’un processeur Intel Pentium, le premier prix est de 499 euros et le Flex 15 pouces avec un processeur Intel Core i3 sera vendu à 599 euros. Le design est également très réussi avec un liseré orange ou argent qui rehausse l’ensemble.
Le Flex 20 est un ordinateur tout-en-un qui se présente sous la forme d’une tablette géante de 20 pouces. Grâce à son pied réglable, il peut s’utiliser comme un ordinateur de bureau standard et il est d’ailleurs livré avec un clavier et une souris sans fil. En rabattant le pied, on peut l’incliner jusqu’à le poser à plat. Il se transforme alors en tablette ou en table tactile. Pour cet usage, Lenovo propose le logiciel Aura qui permet de partager du contenu à plusieurs. Ainsi, on peut manipuler en même temps des photos, des musiques et des vidéos. Plusieurs jeux et applications éducatives sont fournis ainsi que des manettes de jeux, des dés et même des palets pour jouer au Air Hockey. Le Flex 20 inclut également une batterie pour s’utiliser quatre heures loin d’une prise de courant. Les composants sont ceux d’un ordinateur portable avec des processeurs Intel Core i. Le Flex 20 sera disponible en novembre à partir de 999 euros.
Dans le monde professionnel, la réputation des Thinkpad n’est plus à faire. Ils sont plébiscités pour leurs performances et leur fiabilité. Avec ce modèle, Lenovo décline le principe du Yoga dans le monde professionnel. Il s’agit un ordinateur ultraportable doté d’un écran 13,3 pouces tactile au choix en HD ou en Full-HD. Ce dernier est inclinable à 360 degrés jusqu’à se rabattre complètement au dos du châssis pour que l’ensemble se transforme en tablette. Particularité du Thinkpad, le clavier se rétracte pour rentrer dans le clavier. En mode tablette, il ne gène donc en rien et surtout il n’y a pas de risque qu’il soit abîmé en cas de choc. A signaler également, qu’un stylet est fourni et qu’il se range sur le côté de l’écran. Le Thinkpad Yoga sera disponible en novembre à partir de 799 euros hors taxe.
Lenovo, tablette top modèle
En plus de sa gamme convertible, Lenovo a présenté une tablette 7 pouces ultra- fine et ultra légère. La S5000 sous Android 4.2 ne pèse que 280 grammes et son épaisseur n’est que de 7,6 mm ! De plus, le design et la finition sont de tout premier ordre. L’écran IPS est alimenté par un processeur quadruple cœur Mediatek avec donc également des performances de bon niveau. La tablette S5000 sera vendue au prix de 199 euros avec 16 Go de mémoire.
Absent du marché des tablettes, LG vient chercher sa part du gâteau avec un modèle très intéressant. La Gpad 8.3, c’est son petit nom, est clairement issue du même moule que le smartphone G2. Comme son nom l’indique, elle utilise une dalle IPS de 8,3 pouces qui adopte une résolution Full-HD ce qui est rare dans ce format. Le reste de l’appareil n’est pas en reste puisque l’on trouve un processeur S600 de Qualcomm (quad-core, 1,7 GHz) sous le capot ainsi que 16 Go de stockage qui pourront être complétés par l’ajout d’une carte micro-SD. Le design est très réussi avec notamment une grande finesse et des bords ultrafins mais la matière reste sur le plastique. LG semble conscient qu’il arrive sur un terrain très compétitif et a positionné sa tablette en conséquence, elle sera vendue 300 euros ! A ce prix et si elle tient ces promesses, ce sera une des bonnes affaires de cette fin d’année.
Philips présentait sur son stand une série de moniteurs innovants. On le sait, le secteur est sinistré mais s’il y a bien une chose à ne pas abandonner, c’est le jeu vidéo car c’est un domaine où un bon écran fait toute la différence. Aussi, Philips sort le 242G5.
C’est un moniteur Full-HD 24 pouces construit autour d’une dalle TN 1 ms ce qui lui permet de monter la fréquence de rafraichissement à 144Hz. On voit d’ici les yeux des joueurs qui brillent. Le look noir et rouge est vraiment réussi aussi.
Le moniteur est réglable en hauteur et en inclinaison. La connectique est étoffée, avec un hub USB 3.0 quatre ports, le DVI dual-link et le Display port. On retrouve aussi une petite télécommande filaire permettant de créer des préréglages selon les jeux. L’écran n’est pas certifié Nvidia 3D Vision (donc pas 3D) ce qui permet d’abaisser le prix à 400 euros. C’est encore cher mais quand on aime le jeu vidéo…
Autre nouveauté, Philips sort un moniteur 278G4 utilisant la technologie Ambiglow. Il s’agit d’un éclairage d’ambiance similaire à l’Ambilight des téléviseurs Philips. Une série de LED est disposée au dos de l’appareil. Le prix de ce 27 pouces Full-HD est aussi de 400 euros.
Le Philips 231P4U est un moniteur un peu particulier puisqu’il ne dispose que d’entrées USB. Ce n’est pas nouveau et on a déjà vu plusieurs écrans de ce type qui peinaient tous à afficher une image fluide. Sauf que là il s’agit d’USB 3 au débit largement suffisant. Cet écran se vendu 300 euros.
Ça devient une habitude, Samsung a présenté la nouvelle version de son Note sur le salon allemand. Le Note 3 ne révolutionne pas la recette que ses ancêtres ont établie. Sans surprise, l’écran grandit encore un peu plus pour atteindre les 5,7 pouces et passe au Full-HD. Malgré cet écran plus grand, le smartphone réussit le tour de force d’être encore plus petit que son prédécesseur ce qui se sert évidemment l’ergonomie. Cette dernière est d’ailleurs très bonne au vu de la taille de l’écran, même si le format ne conviendra pas à tout le monde.
Le design nous laisse dubitatif. D’un côté, on est heureux que Samsung ait abandonné le glissant plastique glossy mais de l’autre le pastique dur imitation cuir n’est pas des plus séduisants. Évidemment, le Note 3 embarque ce qui se fait de mieux en ce moment. On y trouve donc un processeur Qualcomm S800 (quad-core, 2,3 GHz) accompagné par 3 Go de mémoire vive et 32 Go. Détail intéressant, le connecteur micro-USB est à la norme USB 3.0, ce qui outre des débits revus à la hausse devrait permettre de recharger plus rapidement. La prise évolue physiquement mais reste toutefois compatible avec les anciens connecteurs micro-USB. Le capteur photo de 13 Mpixels sera capable de filmer en Ultra-HD. Comme de coutume, Samsung met l’accent sur l’usage du stylet avec cette fois-ci des fonctions de partage d’écran très poussées mais qui demanderons un apprentissage qui l’est tout autant.
Le Note est aussi accompagné de la première montre connectée de Samsung, la Galaxy Gear. Pour ceux qui s’attendaient à une révolution dans ce domaine très nouveau, il seront déçus. Le design laisse indifférent car très proche des montres sportives. C’est bien fini mais encore un peu trop plastique pour des amateurs de montres. Au moins, les composants embarqués sont puissants avec un processeur 800 MHz, 4 Go de stockage et un écran Super AMOLED de 1,6 pouces (320×320). Ce dernier est très lisible même sous les brillants projecteurs du stand Samsung. Par la montre, on pourra appeler, recevoir des notifications d’emails/SMS mais aussi prendre des photos ou utiliser près de 70 applications développées pour. L’autonomie ne dépassera pas les 24 heures mais c’est surtout la compatibilité qui est limitée au Note 3 et à la tablette Note 10.1 2014 pour le moment. Les S4, S3 et Note 2 seront mis à jour pour être compatibles nous annonce-t-on. Le prix proche de s300 euros est aussi très conséquent.
Samsung, tablette de course
La nouvelle tablette Note 10.1 version 2014 vient enfin occuper la place de haut de gamme dans l’offre de Samsung. Pour cela, elle reprend des éléments de l’excellente Nexus 10, notamment son écran 10.1 pouces très haute résolution (2560×1600). L’affichage est logiquement exceptionnel. Coté design, cette Note 10.1 reprend la finition « faux cuir en plastique dur » du Note 3. C’est donc discutable mais la finesse est au rendez-vous. Grâce aux boutons physiques et au poids contenu (535 grammes), l’ergonomie est vraiment bonne. On conserve aussi les fonctions traditionnelles des Galaxy Note avec le stylet et le port infrarouge. Le processeur est un incroyable octuple-cœur fabriqué par Samsung. Pour des raisons techniques, la version 4G de la tablette devra utiliser un Qualcomm S800 cadencé à 2,3 GHz. Une belle tablette donc qui devrait aller rivaliser avec l’iPad jusque dans le prix puisque la version 16 Go WiFi est plus chère que le produit d’Apple à 549 euros.
La Vaio Tap 11est la tablette Windows 8 la plus impressionnante du moment. Imaginez en effet une tablette à l’encombrement comparable à celle d’un modèle Android dans laquelle on a fait tenir des composants d’ultrabook. Avec seulement 9 mm d’épaisseur (19 avec clavier) et 1,2 Kg sur la balance, la Tap 11 ridiculise la Surface Pro ! Le concept associant la tablette avec un pied au dos à un clavier détachable n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui de la tablette de Microsoft.
A l’intérieur, pas d’Atom faiblard mais bel et bien un processeur d’ordinateur classique, allant du Intel Pentium au Core i5 avec 8 Go de mémoire vive et un SSD de 128 Go. L’autonomie annoncée est de 6 heure, donnée que l’on prendra avec les pincettes d’usage au vu de la finesse. Une seconde batterie est d’ailleurs présente dans le clavier. La connectique est complète (USB, HDMI…) compte tenu des contraintes d’espace. La dalle IPS de 11,6 pouces Full-HD semble de bonne facture et pourra être utilisée avec un stylet fourni. Le prix ne semble pas exagéré, puisque le Vaio Tap 11 sera vendue de 899 à 1399 euros selon les configurations.
L’autre Vaio de cet IFA s’appelle Fit, un ultrabook de 13,3 et 15 pouces à l’écran pivotant.
Le mécanisme rappelle celui du R7 d’Acer en plus réussi, le notebook pouvant être utilisé dans de multiples positions. Si l’on le compare à la référence du domaine qu’est le Yoga de Lenovo, il ne manque que le mode tente. On a toutefois quelques inquiétudes quant à la solidité de l’ensemble, le mécanisme semblant particulièrement fin.
Ce point mis à part, la finition est impressionnante, l’aluminium remplaçant agréablement les plastiques favorisés par la marque ces dernières années. Pour ne rien gâcher, le Fit est plutôt abordable pour un produit haut de gammes, la version 15 pouces étant prévue à 999 euros et 1299 euros pour la version 13,3 pouces. La différence de prix s’explique par la présence dans le 13 pouces d’un SSD et d’un stylet en option sur le 15 pouces.
Sony, smartphone stellaire
Le Xperia Z1 est une petite surprise, on n’imaginait pas que Sony renouvelle sa gamme aussi vite (le Z est disponible depuis 9 mois seulement). Le Z1 est relativement proche de son ancêtre. Il en conserve la même taille d’écran (5 pouces) et le même design général. Une prise en main rapide permet toutefois de voir quelques changements. Tout d’abord, le cadre est désormais composé d’une seule pièce d’aluminium en lieu et place du verre qui reste toutefois présent au dos. On remarque aussi que l’appareil est un peu plus épais et plus lourd que son grand frère sans toutefois que ce soit handicapant. Le passage à l’aluminium contribue tout de même à rendre l’appareil plus rigide et résolument plus solide. L’étanchéité a été renforcée et l’ennuyeux cache de la prise casque a disparu. En interne, le Z1 reprend l’essentiel des caractéristiques du Z Ultra, à savoir un processeur quadruple cœur S800 de Qualcomm cadencé à 2,2 GHz, 2 Go de mémoire vive et une batterie de 3000 mAh. Sony insiste aussi particulièrement sur le capteur photo de 20 Mpixels au format 1/2,3 pouces habituellement utilisé sur les appareils photos compacts. D’une manière générale, Sony semble avoir exploité pleinement les synergies entre ses différents départements pour produire un téléphone d’exception. Reste la question du prix qui est logiquement élevé puisqu’annoncé à 700 euros.
Si les nouveautés TV se font rares chez Toshiba, on ne peut pas en dire autant de l’IT très en forme chez le japonais. Déjà, l’Encore est la première tablette Windows 8 abordable qui peut rivaliser avec un modèle classiques sous Android. Légère (450 grammes) et fine, elle offre une bonne prise en main et ne coûte que 329 euros. L’écran est un 8 pouces avec une résolution de 1280 x 800 pixels. Le processeur est logiquement un modèle Intel Atom de dernière génération. La connectique est relativement complète et si elle n’est pas luxueuse, la finition est de très bonne facture. Sortie prévue mi-novembre.
Le Satellite W30T est un hybride d’une diagonale de 13,3 pouces. Comme sur nombre d’autres modèles, c’est l’écran qui est détachable. La base elle n’offre que le clavier et des packs de batterie supplémentaires pour porter l’autonomie à 10 heures. Si l’appareil présente un design séduisant et une bonne finition, son poids est un peu élevé. La tablette seule pèse 1,3 kilo tandis qu’avec le clavier le poids monte à 2,3 kg. Le prix est en revanche très attractif avec 699 euros pour la version AMD et 899 euros pour la version Intel.
Il n’y avait pas que les géants de l’électronique qui montraient des montres connectées. Le suisse MyKronoz présentait même plusieurs modèles sur son stand. Contrairement à la plupart des acteurs, le fabricant ne croit pas au modèle unique et pense qu’il devrait y avoir autant de choix que pour des montres plus traditionnelles.
Zewatch est une montre connectée qui adopte un écran LCD 240 x 240 pixels très lisible. La finition est correcte et le port plutôt confortable. Sa taille risque toutefois de lui donner un air saugrenu sur les petits poignets. Coté fonctions, rien que du très classique avec les SMS, l’accès au répertoire, la possibilité de composer ou de recevoir des appels ou encore d’accéder à sa musique (un port jack étant présent). On apprécie que l’appareil soit agnostique d’un point de vue OS, fonctionnant aussi bien sous iOS que sous Android. Et surtout le prix est en relation avec les fonctions à 129 euros.
Le fabriquant français a lancé sa gamme de smartphones l’an passé et la complète sur l’IFA. Deux modèles ressortent particulièrement. Le premier est le Tlink 475, un smartphone de 4,7 pouces double cœur plutôt bien fini et doté d’un écran de qualité correcte. C’est surtout son prix qui fait son intérêt puisqu’il est vendu seulement 150 euros. La bonne surprise était le Tlink 410 qui est avec 5,6 mm d’épaisseur le smartphone le plus fin du moment. Pour arriver à ce résultat, Thomson a dû sacrifier la fonction double SIM. La petite taille de son écran (4 pouces) intéressera ceux qui cherchent un smartphone compact. Sortie prévue au mois de novembre pour 199 euros.
Après un début d’année compliqué marqué par un changement de direction, Archos semble remonter la pente. On commence par les tablettes et plus précisément la 101 XS 2. Si le design est globalement le même que l’an passé, il évolue dans le bon sens avec une dalle en verre sur toute la surface de la tablette et surtout une finition revue à la hausse. On a par exemple pu remarquer que les plastiques étaient de meilleure qualité.
Coté affichage, on reste sur de l’IPS en WXGA (1 280 x 800) mais l’ajout d’un second haut-parleur permet améliorer l’audio. Le reste des changements se passe en interne avec un processeur Rockchip 3188 (quadri-cœur à 1,6 GHz) et 2 Go de mémoire vive. Le prix devrait être de 250 euros et la sortie est prévue courant octobre.
La gamme Platinite connaît également une grosse mise à jour, avec la 97B Platinium HD qui vient chasser sur les terres de l’iPad. Le châssis est en aluminium d’une pièce et l’écran de 9,7 pouces est en très haute résolution (2048 x 1536 pixels). Le tout pour seulement 300 euros. Une version 10 pouces seulement HD est également prévue pour 229 euros.
Pour les plus petits, il y aura la 101 Childpad 2. Cette tablette de 10 pouces est plus solide que la moyenne mais il est dommage que la housse antichoc soit vendue à part. Enfants oblige, une application de contrôle parental est préinstallée mais exigera un abonnement une fois les six mois offerts passés. Il faudra débourser 149 euros pour que les bambins puissent jouer avec la Childpad 101.
Archos, des smartphones aussi
Archos s’est lancé récemment dans les smartphones et complète sa gamme. La ligne Titanium est dédiée à l’entré de gamme avec 4 modèles dotés de processeurs double cœur (Mediatek à 1,3 GHz) et d’un capteur de 5 Mpixels. La double sim est également en standard. Il s’agit 4 / 4,5 / 5 / 5,5 pouces pour respectivement 99, 123 et 149 euros. La finition est bonne mais le design peu inspiré. On retient particulièrement le modèle de 5 pouces car plutôt fin et léger alors qu’il est doté d’un écran IPS. La bonne surprise est venue du 50 Oxygen. Proposé à 299 euros, c’est le haut de gamme de la marque. On a donc droit à un écran de 5 pouces Full-HD et à un capteur photo de 13 Mpixels. Bien entendu à ce prix, il faut faire des compromis : pas de 4G ni de NFC et un processeur quadruple cœur MKT tournant à 1,5 GHz. La prise en main est bonne et le design rompt un peu avec les multiples clones de Galaxy S3 que l’on voit trop souvent. Rien que le choix d’un plastique caoutchouté en lieu et place de l’omniprésent glossy est vraiment appréciable !
