L’IFA n’est pas un salon de la photo mais Sony a pourtant présenté une petite révolution. En vidéo, il y avait de la caméra d’action partout et en réseau on étend le réseau. Sans oublier les produit originaux et le n’importe quoi.
Ces familles ne sont pas au cœur de l’IFA mais il y a toujours des annonces de ci, de là, surtout chez les généralistes. En photo, Sony a pris tout le monde de court avec un appareil photo d’un genre nouveau qui utilise le smartphone et pourrait bien faire de l’ombre au compact. En vidéo, c’est clairement la caméra d’action qui a le vent en poupe, il y en avait des dizaines sur l’IFA. La tendance est à l’intégration d’un mode GPS qui permet d’incruster les données recueillies sur la vidéo. Le GPS innove aussi par l’affichage HUD et là encore l’utilisation du smartphone déjà existant. En matière de réseau, il s‘agit surtout d’optimiser le réseau WiFi domestique et d’améliorer les débits en CPL.
Sony QX, la fin du compact
Ces derniers temps, beaucoup de constructeurs ont tenté de fusionner un appareil photo et un smartphone mais c’est Sony qui a trouvé la solution ultime sous la forme d’appareils aux formes bien étranges, les QX10 et QX100.
Concrètement, il s’agit d’appareils photos autonomes, sans écrans mais dotés d’une batterie et d’une carte mémoire. Ils prennent tout leur sens en se connectant en NFC / Bluetooth à un smartphone compatible.
L’écran du smartphone devient alors celui de contrôle de l’appareil pour la prise de vue. Grâce au WiFi, on n’est même pas obligé de garder les deux appareils l’un près de l’autre. On peut alors choisir de stocker les photos sur la carte mémoire de l’appareil ou sur le smartphone. Et bonne nouvelle, ce n’est pas limité uniquement aux téléphones Sony ! Il faut juste au minimum une version 2.3 d’Android ou iOS 4.3 pour que cela fonctionne.
Le QX10 intègre un zoom 10x et un capteur 18 Mpixels. Il sera vendu 200 euros.
Plus extrême, le QX100 reprend carrément la partie optique des RX100 II. On retrouve donc, dans un format très compact, l’excellence d’un appareil expert, soit son zoom 3,6x, son ouverture à 1.8 et son capteur 20 Mpixels. Le prix est logiquement plus élevé à 450 euros.
Alors faut-il jeter son appareil photo ? Pas vraiment, ces deux modèles restent limités en vidéo. Ils ne filment pas en Full-HD et vous ne pouvez pas photographier en RAW.
Sony, du NEX et de l’Alpha
Sony présentait sur le salon une série de nouveautés au rayon photo. Commençons sans doute par la moins spectaculaire. Le NEX5 évolue dans une déclinaison NEX5T. La partie optique reste inchangée avec un capteur 16,1Mpixels au format APS. On note juste l’arrivée du NFC. Pas de quoi en faire un plat.
En revanche, signalons l’annonce très remarquée du Sony Alpha 3000. Il s’agit d’un reflex entrée de gamme à viseur électronique utilisant la monture des hybrides NEX. Cela permet à Sony de proposer son boîtier à 400 euros avec le zoom de base. Le capteur est un 20.2 Mpixels au format APS-C. Voilà qui permettra aux amateurs de faire leurs premiers pas sur un reflex qui n’en est pas un. Car en y regardant de plus près, c’est un hybride aux mensurations plus généreuse, c’est tout.
La gamme d’objectifs compatibles NEX s’étend aussi, mais par le haut cette fois-ci. Pour la vidéo, Sony présente un 18-105mm motorisé à 1500 euros tout de même.
Plus photo, le 16-70mm à f/4 constant est signé Zeiss et se négocie tout de même à 1000 euros environ.
On a déjà eu l’occasion de vous parler du Panasonic GX7. Il s’agit du nouvel hybride micro 4/3 haut de gamme. Il dispose d’un capteur CMOS 16 Mpixels et sera disponible dès 1100 euros avec un 14-42 mm ou à 1200 euros avec une focale fixe 20 mm. Le capteur a été retouché et devrait être plus sensible. On parle d’une réduction du bruit de l’ordre de 25%. C’est surtout la prise en main qui change avec un viseur OLED inclinable à 90° en plus de l’écran tactile de 3 pouces, inclinable aussi. L’appareil sera aussi connecté, avec l’intégration du WiFi et du NFC.
Pour les amateurs de petites bestioles, Panasonic a sorti un FZ72 absolument démentiel. Il intègre un objectif 60x, soit l’équivalent d’un 20-1200 mm. On pourrait penser que la mise au point et la stabilisation à cette distance seraient problématiques. Pourtant la prise de vue à fond de téléobjectif d’un petit objet à l’autre bout du stand pharaonique de Panasonic n’a pas posé problème. Sur un sujet en mouvement, ce sera sans doute une autre histoire. Ce bridge embarque un capteur 16 Mpixels. Le mode rafale est conçu pour la photo animalière, avec neuf images par secondes en pleine résolution. Dernière bonne surprise, le prix ! Le F272 ne coûte que 400 euros et sera disponible dès la fin septembre. Les belettes n’ont qu’à bien se tenir !
Fort de sa position de leader sur le marché du caméscope, Toshiba se lance à son tour dans la caméra d’action mais avec la particularité de vouloir adresser une cible familiale plus large et pas seulement adepte des sports extrêmes. Toshiba pourra s’appuyer sur son réseau de distribution très large. La X Sports est compacte mais intègre un petit écran LCD couleur de 2 pouces.
Elle se commande aussi par une télécommande brassard livrée ainsi que par une application smartphone disponible sur iOS et sur Android. Elle est donc aussi WiFi et sa batterie assure une autonome de 60 à 90 minutes selon l’usage de l’écran LCD. La vraie bonne idée est d’avoir intégré une fixation photo standard ce qui permet d’utiliser tous les pieds existants sans adaptateur. La X Sports est également livrée avec une fixation casque, poitrine et vélo. Le caisson étanche est utilisable en plongée et permet une immersion de 40 mètres. Le capteur est un 12 Mpixels et la caméra filme en Full-HD à 60 images par seconde. Elle sera disponible en novembre à 249 euros.
Sony lance une évolution de sa caméra d’action, l’AS30. Si les caractéristiques restent inchangées, elle se dote du NFC et surtout du GPS. Il est donc possible d’enregistrer des données comme la distance et la vitesse, et même de les incruster dans la vidéo. Nul doute que cela suscitera des vocations de record et sans doute Sony va contribuer à encombrer encore d’avantage les urgences des hôpitaux. Cette nouvelle version sort sous peu au prix de 300 euros. Une montre bracelet Live View Remote dotée d’un large écran LCD permettra de piloter la caméra durant l’action. Elle sortira en novembre à 150 euros. A signaler que les accessoires de fixation de la caméra vont s’enrichir d’un harnais pour chien, si si ! Et mon chat alors.
Ricoh présentait sur son stand un petit appareil prenant des photos à 360° pour des panoramas vraiment originaux. Concrètement, il s’agit d’un petit bâtonnet comportant 2 capteurs et des optiques fish-eye. Il est possible d’enregistrer ses photos sur la mémoire interne de l’appareil mais c’est surtout en conjonction avec d’autres appareils que le Theta prend tout son sens. En particulier, l’appareil ne dispose pas d’écran. Une application iOS permet de visualiser les images et de zoomer dedans. On peut ensuite les poster sur Facebook, Twitter et Tumblr. Une appli pour PC et Mac existe aussi. L’appareil coûtera 400 euros environ.
T’nB lance une deuxième caméra d’action qui filme cette-fois ci en Full-HD. L’Adrenalin Expert est livrée avec de nombreux accessoires de montage et dispose d’une fixation pied photo standard ce qui permet d’utiliser des accessoires déjà existants. La caméra peut aussi se placer dans un caisson étanche à cinq mètres et intègre un écran LCD tactile. Et le tout ne coûte que 129 euros.
Le géant du GPS innove avec un module HUD pour smartphones. Il communique avec le téléphone en Bluetooth et projette les informations sur le pare-brise en y collant un petit film si on l’utilise dans un seul véhicule ou par un petit écran en plastique transparent sur le boîtier. Cela permet au conducteur de suivre le bon chemin sans quitter la route des yeux et surtout sans avoir à fixer le smartphone dans la voiture. En revanche, le HUD fonctionne exclusivement avec l’application Navigon qui est de toute manière la meilleure du moment. Le prix est de 149 euros.
Le Sumo 390 est un GPS dédié à la moto qui a la particularité de proposer un itinéraire Curvy avec un maximum de virages pour faire plaisir au motard. Par ailleurs, on peut lui adjoindre optionnellement des capteurs de pression pour les pneus qui valent 50 euros pièce.
Garmin se lance aussi dans la caméra d’action avec deux modèles, le Virb et le Virb Elite. On retrouve l’expérience du constructeur en matière d’outdoor car ces caméras en caoutchouc semblent très robustes. Elles se mettent en marche par un gros bouton poussoir sur le côté ce qui permet de savoir aisément si on filme ou non. La batterie offre une autonomie très longue de trois heures et la caméra filme en Full-HD. Un caisson de plongée optionnel est disponible et les caméras sont compatibles ANT+ ce qui permet notamment de les piloter avec des montres GPS de la marque comme la Fenix. La Virb vaut 299 euros et l’Elite 399 car elle ajoute le GPS et un accéléromètre. Les données recueillies pourront d’ailleurs être incrustées dans la vidéo.
Pour ceux qui cherchent toujours une bonne solution pour filmer un concert, Sony a conçu le HDR MV1 également dénommé Music Recorder. Il s’agit d’un caméscope compact et robuste doté de deux micros avec un angle de capture à 120°. Il en va de même pour la vidéo, avec un angle de vue à 120° aussi grâce à une optique Carl Zeiss. L’appareil enregistre les vidéos en 1080p 30 i/s et la sensibilité du capteur est adaptée pour le concert grâce à un capteur rétroéclairé Exmor R. Le son est enregistré en AAC ou en PCM non compressé. Pour la visée en revanche, c’est une autre histoire. Elle se fera à main levée dans la mesure où l’écran sur le côté de 2,7 pouces de diagonale n’est pas orientable. On peut enregistrer deux heures de concert sur la mémoire interne. L’appareil pèse 170 grammes et sera commercialisé au prix de 300 euros à partir de la fin novembre.
Le répéteur WiFi se vend de mieux en mieux car avec la multiplication des appareils mobiles, on veut pouvoir capter partout dans le foyer. Or on le sait, les murs, les étages et souvent le placement de la box à une extrémité du logement font que même dans es appartement de petite taille, tout n’est pas couvert. Mais le répéteur doit aussi être placé idéalement, de manière à ce que la réception soit encore bonne et que la zone à couvrir l’est réellement. Netgear propose donc sur son nouveau modèle WN3100RP en 300 Mbits deux petites LED qui signalent la force suffisante du signal par rapport à la box et par rapport à l’appareil mobile dans la zone non couverte. C’est une petite astuce intelligente qui permettra de placer le répéteur idéalement. A signaler que la prise électrique est répétée pour ne pas avoir à sacrifier celle du mur. Le prix est de 59 euros.
Netgear se lance aussi dans le 600 Mbits avec une prise Powerline 600 XAV 6504 qui intègre 4 ports réseau Ethernet dont un en Gigabit. Cela permet de brancher quatre appareils en même temps, dont un en échange très rapide. L’avantage du 600 ne réside pas tant dans l’augmentation du débit maximal mais plutôt dans l’utilisation de la terre pour améliorer le signal quand la ligne est perturbée, par exemple par des chargeurs d’appareils mobiles. On peut alors gagner jusqu’à 50% de débit. La paire de prises Powerline 600 vaudra 119 euros et devrait être disponible en octobre.
Netgear a également présenté un premier routeur mobile 4G. Le minuscule boîtier reçoit une carte Sim 4G et il est alimenté sur batterie. A partir de la connexion 4G, l’Aircard crée un réseau WiFi pour distribuer sans perte. On pourra ainsi connecter plusieurs appareils mobiles en même temps. Le prix est de 149 euros et la disponibilité est annoncée pour novembre.
Devolo a essayé de répondre au problème récurrent des réseaux WiFi qui ne couvrent que très partiellement la maison avec toujours des problèmes de réception. Certes, il est possible d’étendre par un répéteur mais ce n’est qu’une solution partielle et l’installer au bon endroit n’est pas toujours aisé. Devolo règle définitivement le problème par le CPL. Il suffit de brancher une prise CPL sur le routeur ou la box puis de répartir des petites prises partout dans la maison. En fonction de la superficie à couvrir, on peut en mettre jusqu’à huit. La première connectée va créer un réseau WiFi et toutes les autres vont s’y connecter simplement en pressant un bouton. Quel que soit l’endroit, l’utilisateur ne verra qu’un seul réseau et surtout la couverture sera optimale avec un relais d’une prise à l’autre qui est transparent pour l’utilisateur.
Devolo propose un pack avec la prise à connecter sur le routeur et deux autres pour le réseau WiFi à 149 euros, ensuite chaque prise d’extension supplémentaire coute 69 euros. Devolo annonce aussi ses premières prises 600 Mbits. Les prises CPL Devolo dLan 650 existent en deux versions avec un connecteur réseau Gigabit ou avec trois, ce qui est utile, notamment à proximité du téléviseur où les appareils se multiplient. La paire de prises à un port coûtera 129 euros, 69 euros à l’unité. La paire avec trois ports vaudra 149 euros et 79 euros l’unité. La sortie est prévue pour novembre.
La société allemande Car Zapp va lancer une solution de location pour les voitures de particulier à particulier entièrement virtuelle ! Partant du constat qu’une voiture est inutilisée 95% du temps, le système propose de la louer lorsque l’on ne s’en sert pas. Pour cela, il faut faire installer un module par un garage agréé pour un coût unique de 179 euros. La seule condition est que la voiture dispose du verrouillage centralisé. Ensuite, on propose son véhicule à la location sur l’application Android et iOS.
De son côté, celui qui cherche à louer va voir votre offre s’il est à proximité. Il va alors vous contacter et vous allez définir le prix de location ensemble selon la catégorie du véhicule, la durée et le nombre de kilomètres à parcourir, Car Zapp ne fait que suggérer un prix. Celui qui loue va ensuite être guidé par l’application jusqu’au véhicule dans lequel vous aurez préalablement laissé les clefs dans la boîte à gants. Son smartphone va déverrouiller la voiture, il s’installe au volant, prend la clef et c’est parti. Le système sert aussi de protection car s’il y a une intrusion non validée, la centrale appelle d’abord le propriétaire puis la police. 70% de la transaction revient au loueur et 30 % est utilisé pour l’assurance tous risques et la commission de Car Zapp.
Ce système révolutionnaire est en cours d’expérimentation à Berlin et pourra être exporté en cas de succès. On se dit quand même qu’en France avec le peu de respect pour la carrosserie des voitures, il pourrait y avoir beaucoup de litiges…
Le Clicc est un porte-clefs doté d’une batterie de 450 mAh et d’un panneau solaire. Il permet de recharger partiellement un smartphone en panne d’énergie pour ne citer qu’un exemple. Mais la surface pas très étendue du panneau demandera un temps de charge très long. Du coup, on vous vend de petits panneaux supplémentaires à l’unité que vous pouvez attachés au principal pour plus de surface et donc une recharge plus rapide. Malin, non. Le module initial vaut 36 euros et chaque panneau supplémentaire 7 euros. On ne sait pas si la chose arrivera un jour en France.
Le spécialiste taïwanais de la santé connectée annonce un appareil qui mesure la fréquence cardiaque et l’oxygénation du sang. Il s’agit du taux de SpO². L’appareil très compact se clipse simplement sur le doigt et affiche le résultat sur un écran intégré. Il se recharge en USB et se connecte en Bluetooth. Les mesures sont donc transmises à une tablette ou un smartphone et s’affichent dans une application iOS ou Android. Dès lors, on peut suivre les statistiques au fur et à mesure que l’on accumule les données. le taux d’oxygénation indique apparemment l’état de forme dans lequel vous vous trouvez. Un cours essai sur le stand a toutefois montré que la captation du pouls n’est pas très précise. Car 65 pulsations par minute après avoir parcouru pendant des heures les allées du salon, cela semble un peu bas. Le iHealth PO3 sera vendu 59 euros ce qui n’est pas vraiment onéreux même si on ne voit pas vraiment à quoi ça sert.
Spécialiste de l’alimentation électrique par résonance magnétique, Haier va lancer une solution pour que le petit électroménager puisse désormais se passer de câbles. Sous le plan de travail, on place une plaque de quelques centimètres d’épaisseur qui peut varier en longueur et aller jusqu’à plus d’un mètre.
Sur le plan de travail, toute la surface couverte permettra d’alimenter les appareils simplement en les posant dessus. La gamme va comporter dans un premier temps un blender, une machine à café, un toaster, une machine à pain et un rice cooker. C’est une solution absolument géniale qui facilitera beaucoup la vie dans une cuisine dans laquelle on n’a jamais assez de place.
Plus futuriste encore, Haier présente un concept d’électroménager connecté et piloté par smartphone ou tablette qui centralise toutes les commandes. Ainsi, le réfrigérateur dira à l’application les aliments qu’il faut acheter et vous pourrez aussi suivre les recettes possibles avec ce que l’on a en stock. Le réfrigérateur en lui-même pourra être équipé d’une porte dotée d’un écran LCD tactile transparent qui permet de voir ce qu’il y a dans le réfrigérateur ou là encore de connaître l’état du stock.
Il y aura même une zone dans le réfrigérateur qui analyse les molécules des aliments et signalera par l’application quand il faut consommer avant de risquer la péremption. De la même manière, on pilote le lave-linge avec des fonctions inédites. S’il y a une panne, on peut transmettre le problème directement au service technique par l’application. Ou encore, on pourra mettre à jour la machine à laver s’il y a de nouvelles normes qui apparaissent. Enfin, il y aura également un climatiseur connecté et on pourra régler la température à distance par exemple en la baissant avant d’arriver à la maison.
La petite marque américaine 3doodler a fait forte impression malgré une présence discrète sur le salon. Comme quoi, une bonne idée peut suffire. Ce projet démarré sur Kickstarter a connu un succès phénoménal avec plus de 26 000 souscriptions. Il s’agit tout simplement d’un stylo qui dessine en relief.
Pas besoin d’imprimante, de PC ou de modèle 3D, tout se fait à main levée. Il suffit d’un peu de patience et d’arrêter le café. Techniquement, le stylo chauffant extrude un fil de plastique (ABS ou PLA) qui durcit instantanément à l’air libre.
Le stylo coûte 90 euros environ, et il vous en coûtera 10 euros par pack de 25 recharges de stylo. Mais si vous commandez quatre couleurs, le port est offert. Vraie ou fausse bonne idée ? L’appareil est disponible à la vente de par le monde et la marque annonce tout de même près de 300 000 précommandes, pas mal comme chiffre d’affaires au démarrage.
L’IFA, c’est long, c’est pénible et il faut parcourir des halls immenses remplis de gosses qui vous mettent des grands coups de sacs en carton remplis de goodies parce que vous vous arrêtez sur un stand pour prendre des notes… Mais de temps à autre, on découvre au détour d’un stand une idée vraiment saugrenue. Voici un petit florilège des moments un peu WTF du salon berlinois.
Drone poids lourd
Commençons par la marque Mastor qui présentait sur son stand un impressionnant drone de 6 à 8 rotors.
Tout en carbone, l’appareil est alimenté par une petite batterie comme on peut le voir ici.
De quoi donner au Parrot des allures de colibri. Ici, on fait dans le lourd. La marque annonce 8 kilos de charge utile et une autonomie qui varie d’une demi-heure à une heure en vol selon les configurations.
C’est du sérieux avec une tourelle orientable pour appareil photo ou caméscope d’un sérieux volume.
La télécommande est une RF avec vidéo mais on nous dit qu’un contrôle au smartphone est aussi possible.
Je m’ennuie
Les meilleures trouvailles sont concentrées dans le hall des stands de quatre mètres carrés vendu à des marques obscures qui envoient visiblement des gens qui se demande ce qu’ils font sur le stand.
La plupart vous ignorent et continue à vérifier leurs mails, tantôt comme ici sur un notebook à flammes bien dans le ton d’un distributeur de robots de cuisine. Heavy Metal Rulez.
Cohibatterie
À l’IFA, on trouve pas mal de stand de cigarettes électroniques, mais ici, c’est carrément un cigare électronique.
On n’a pas testé mais ce modèle jetable est garanti pour 1800 bouffées de nicotine. De quoi voir venir. Si le look baron de la drogue raté ne vous tente pas trop, il y a aussi les modèles à très haute capacité. Là aussi, c’est du kit sérieux pour ceux qui sont vraiment accro à la nicotine.
Ce kit n’est pas encore distribué en Europe mais il devrait coûter 27 euros seulement. Là, on est carrément entre 3000 et 5000 bouffées dans un même appareil. L’overdose n’est pas loin. Voici enfin un modèle dédié aux gros, gros consommateurs, avec un réserve qui tient plus du jerricane de fioul que de la fiole et qui offre une tension ajustable pour un dosage aux petits oignons, le tout dans un package que Luke Skywalker n’aurait pas renié.
Les errances du marketing
Pas toujours facile de mettre en avant des produits qui ne font pas foncièrement rêver. Aussi, on a pu voir sur le salon un certain nombre de #fail (comme on dit sur twitter) assez impressionnant. Vu sur un stand de lave-linges, le labo du petit chimiste. Pas certain que ça soit bien vendeur comme concept. Cela dit avec un camping-car déglingué et un bout de désert dans le fond, pourquoi pas…
Toujours à la peine côté marketing, la marque Karcher a l’air de vous proposer avec cette affiche de « nettoyer vos bébés en profondeur et à la vapeur ».
C’est aussi à la marque Karcher que l’on doit le job de l’année 2013. Si des fois, vous trouvez que vous avez un métier peu satisfaisant, dites-vous que ça pourrait être pire.
Du sexisme dans l’électroménager
On s’est longtemps plaint cette année du sexisme chez les geeks. J’attends de voir la réaction de certain(e)s devant le généreux déploiement de force d’AEG qui faisait défiler des poulettes avec un panneau « Follow me to heaven », auquel on a envie de répondre « be carfeful what you wish for ». Combinez à cela le panneau du concurrent Electrolux dont on me dit sur twitter qu’il ne peut s’agir que d’un string et vous voilà devant ce que l’on a trouvé de plus sexiste sur le salon.
La chasse aux goodies
Quand on a du mal à mettre en avant sa marque, on a toujours la possibilité de filer des trucs gratos. Et comme la gratuité est une drogue dure chez l’être humain, voici ce que ça donne quand une marque distribue gratuitement des tasses en plastique ciglées.
Allez expliquer aux blai… euh aux gens qui font la queue depuis une heure pour une tasse en plastique que vous devez passer devant pour accéder au stand parce que vous, vous bossez. Bonne chance.
Un grand moment de solitude
Il y a aussi des marques qui ont des produits vraiment difficiles à mettre en avant. Les chargeurs par exemples… Alors voilà ce que l’équipe a trouvé de mieux : un faux chat en plastique qui danse avec un panneau, le genre de truc qui vous fait vous demander ce que vous faites là.
Gastro is back avec Gastroback
Voici une marque qui aura du mal à s’implanter en France avec un nom pareil mais soit… Et quand en plus votre plus belle démo est un robot ménager qui fait du vomi, on peut parler d’approche thématique ultime.
Le robot énervé
Sur le stand de la marque Fakir, on a trouvé ce petit robot boule censé nettoyer le sol pour vous.
Dans les faits, il semble plutôt se déplacer dans votre appartement comme un chihuahua sous extasy, mais pourquoi pas.
La bande son du salon
Enfin, pour finir en apothéose, je vous propose notre bande son du salon. Elle n’était pas diffusé sur le stand, non, loin de là… mais quand un type bourré rentre à l’hôtel à trois heures du matin en chantant « Schnappi Das Kleine Krokodil » dans les couloirs. On ne peut que vous faire partager ce chef-d’œuvre, d’autant qu’elle s’imprime durablement dans votre esprit cette mélodieuse harmonie. A écouter à vos risques et périls.