Dans cette troisième partie nous vous proposons un tour d’horizon des produits informatiques. Un marché où les tablettes et les ordinateurs portables ont tendance à se fondre en un seul et même produit tandis que les ultra-portables fins et légers sont de plus en plus abordables. Enfin, du côté du smartphone, il semble que la bataille se joue sur de l’entrée de gamme ultra-connectée.
L’informatique est en pleine mutation et si tous les acteurs ont affirmé qu’il n’y aura pas cannibalisation entre la tablette et l’ordinateur portable, la réalité serait plutôt qu’il y a eu fusion. On ne parle plus de l’un ou de l’autre mais d’une taille d’écran qui définit désormais le produit. En 7 pouces, c’est une tablette car ajouter un clavier ne fait guère sens. Dès le 8 pouces, on peut ajouter un clavier sous forme de couverture. A partir du 10 pouces, on peut aussi placer la tablette dans un dock / clavier et en faire un ordinateur 2 en 1. A partir du 11 pouces s’ajoute la possibilité d’un ordinateur qui se transforme en tablette.
L’usage est aussi déterminé par le système d’exploitation. Sous iOS et Android, c’est le tactile qui prime, la productivité sera au second plan. Sous Windows, c’est la productivité et la compatibilité qui priment sur un usage tactile moins évident. Logiquement, il y a plus d’Android en petite taille et plus de Windows en grande. Pour autant, on trouve désormais du Windows dès le 7 pouces à 129 euros. Google joue les trouble-fêtes en 11 à 13 pouces avec les Chromebook qui rappellent le netbook d’antan. Le système détermine aussi de plus en plus le niveau de gamme. Les tablettes sous Android sont majoritairement entrée de gamme, voire carrément bradées alors que les tablettes Apple demeurent élitistes et que Windows est entre les deux. Pour les notebooks traditionnels, le fait remarquable de cet IFA est qu’il est désormais possible d’avoir de l’ultra-portable fin, léger et bien fini dès les 350 euros. C’est donc la variété qui prime et c’est tant mieux.
Pour les smartphones, on a atteint une limite et on sent les constructeurs désemparés. Plus grand devient difficile, tout comme plus fin. Une fois que l’on a donc réduit le smartphone à l’écran, que faire ? Ajouter un écran sur le bord comme Samsung avec le Note 4 Edge, pas sûr que cela suffise. La guerre fait donc rage sur l’entrée de gamme où tout semble permis, même la 4G à moins de 100 euros.
IFA 2014 : Acer, donne envie d’IT
Le PC deux en un Switch 10 nous avait convaincu car le système magnétique pour fixer la tablette au dock / clavier est vraiment bien pensé. Sans doute le meilleur convertible du marché à ce format. Logiquement, Acer décline le concept avec un Switch 11 en 11,6 pouces toujours animé par un processeur Intel Atom à partir de 399 euros.
Les portables de la gamme V Nitro renouent avec une tradition d’ordinateurs classiques en 15 et 17 pouces très bien finis et haut de gamme au niveau de l’équipement. Au programme des processeurs Intel Core i5 ou 7 et une carte graphique Nvidia jusqu’à la GTX 860. Pour autant, ces véritables notebooks multimédia sont élégants, fins et légers, 2,4 kilos en 15 pouces. Dans cette taille, une version Black Edition magnifique intègre même une dalle 4K Ultra-HD. Les prix s’échelonnent de 700 à 1700 euros.
Le Chromebook 13 est également un très bel objet. Tout de blanc vêtu, ce 13 pouces est très élégant, fin et léger. Animé par un processeur Nvidia K1, il est performant et offre 13 heures d’autonomie. C’est donc une vraie alternative à Windows pour qui accepte les restrictions liés à Chrome, même si elles sont moindres que par le passé. Le modèle non tactile sera vendu 299 euros et le tactile 329 euros.
De son côté, le notebook Aspire V13 sous Windows 8.1 met l’ultra-portabilité et l’aspect luxueux à la portée de toutes les bourses. Il pèse 1,5 kilo et il est magnifique tout de blanc vêtu alors que le prix en Intel Core i3 affiche le montant très démocratique de 449 euros avec un disque dur de 1 To.
Enfin, le R13 revisite le concept du PC convertible à charnière évoluée. Ce 13 pouces tactile sous Windows 8.1 ne pèse que 1,5 kilo et affiche 8 heures d’autonomie. Sa charnière qui enserre l’écran à mi-hauteur permet des utilisations pour le moins originales car l’écran pivote sur son axe. A part la position ordinateur classique, on peut avancer l’écran pour qu’il vienne devant le clavier en usage tactile ou encore le mettre à plat sur le clavier pour en faire une tablette.
Le R13 peut aussi se placer en mode tente pour regarder une vidéo ou encore en position chevalet écran à l’envers pour un usage tactile agréable sur les genoux. C’est très astucieux. L’écran dépasse le Full-HD en 2560 x 1440 pixels, le processeur est au choix un Intel Core i5 ou 7 et les prix s’échelonnent entre 1000 et 1700 euros.
Côté tablette, la gamme s’enrichit d’une Tab 10 en 10 pouces comme son nom l’indique. Equipée en Android 4.4 avec un processeur Mediatek quadruple cœur ainsi que d’une dalle Full-HD, elle affiche le tarif raisonnable de 199 euros.
Plus inattendue, la Tab 8W est une tablette de 8 pouces sous Windows 8.1. Fine et bien finie, elle intègre un processeur Intel Atom quadruple cœur, le tout pour seulement 149 euros.
La marque Thomson Computing est dirigée par Stephan Français qui porte parfaitement bien son nom puisque une des particularités marquantes du fabricant est d’être français par le nom et son implantation en région parisienne où les produits sont conçus. Ces produits font partie de familles dans lesquelles on a plus l’habitude de trouver des géants coréens ou chinois, soit l’informatique et la tablette. Et les gammes proposées par Thomson sont d’une largeur et d’une diversité qui cherchent leur égal, même en Asie.
En tablettes, deux gammes distinctes, Neo et Hero, couvrent tous les besoins. La gamme Neo offre de la qualité à un prix serré. Pour autant, le design comme la finition sont très soignés, avec notamment le recours à l’aluminium. Un processeur double cœur et surtout la version 4.4 d’Android garantissent des performances suffisantes. C’est surtout le modèle 8 pouces avec son design angulaire atypique mais très réussi qui plaît d’emblée. Il est proposé au prix public de 99 euros.
La gamme Hero monte en gamme avec deux spécificités remarquables, une finesse extrême et un haut niveau d’équipement, dont un écran IPS Full-HD et un processeur quadruple cœur. Le modèle 8 pouces se paie même le luxe d’être le plus fin du marché avec 6,5 mm d’épaisseur seulement. Le design est très soigné aussi alors que le prix ne s’envole pas à 149 euros.
Nous vous avions déjà présenté la gamme d’ordinateurs 2 en 1 suite au MedPi, rappelons qu’elle a la particularité de proposer des modèles 10 pouces à couverture/clavier et à clavier coulissant qui sont « dual boot », soit fonctionnant au choix sous Windows 8.1 ou Android 4.2. Le nouveau modèle THBK2 qui sera disponible en 10 et 11,6 pouces sous Windows est une tablette qui s’enfiche dans un dock clavier, se transformant ainsi en ordinateur. Le dock peut être équipé d’un disque dur de 500 Go qui vient épauler en mode notebook la mémoire de la tablette, une riche idée. Ce modèle devrait coûter 499 euros.
Thomson enrichit aussi ses gammes 2 en 1 avec des tout-en-uns à la fois tablette et ordinateur de bureau pouvant fonctionner sur batterie. Le premier modèle sera un 19 pouces là encore dual boot combinant Windows 8.1 et Android 4.4. A signaler aussi que Thomson propose une très large gamme d’accessoires pour tous ses modèles de tablettes et d‘ordinateurs avec notamment des housses, des souris, des claviers, etc. C’est un bon moyen pour maximiser le panier lors de l’achat initial en rayon.
Aujourd’hui, un réseau filaire moderne propose un débit d’un Gbits/s. Du moins en théorie car en pratique, c’est plutôt la moitié car il y a toujours des pertes par la distance et le partage. Devolo propose désormais des prises dLAn 1200+ qui offrent le même débit en passant par le courant électrique de la maison, voir un peu plus (débit maximal à 1,2 Gbits/s). Et comme elles sont dotées de la technologie Range+, qui utilise efficacement la prise terre, la stabilité du débit est tout aussi comparable au filaire. Cela permet de créer un réseau domestique ultraperformant juste avec des prises de courant. Et aujourd’hui un tel débit est tout à fait d’actualité, par exemple si on est connecté à Internet en très haut débit. Cela permet aussi de copier des fichiers très lourds en un clin d’œil et de streamer plusieurs flux vidéos HD. C’est particulièrement utile pour échanger entre la TV et le PC ou entre ordinateurs. Le plus intéressant sera encore d’avoir un disque dur réseau (NAS) qui centralise toutes les données et les distribue aux appareils concernés.
La prise dLAN 1200+ WiFi ac y ajoute en plus un point d’accès en WiFi AC égalent à la même vitesse. On profitera donc de débits similaires en se connectant en WiFi avec ses appreils mobiles, smartphone, tablette, notebook.
De nombreuses nouveautés pour Lenovo lors de cet IFA. On passera malheureusement sur les smartphones Vibe qui ne seront pas disponibles en France car Lenovo attend la finalisation du rachat de Motorola pour se lancer dans l’hexagone. Du côté tablette, c’est la Tab S8 qui attire l’attention. Extrêmement fine et légère avec un poids de 275 grammes, elle dispose aussi d’un écran 8 pouces légèrement au-delà du Full-HD en 1 900 x 1 200 pixels. La finesse d’affichage est exceptionnelle et luminosité comme contraste sont élevés. Autre particularité, la Tab S8 est alimentée par un processeur Intel Atom dernière génération quadruple cœur qui allie de bonnes performances à une consommation réduite. L’autonomie est de sept heures et il y a 16 Go d’espace pour le stockage. C’est la dernière version d’Android 4.4 qui est intégrée. La Tab S8 sera vendue 199 euros.
Joueur nomade
Lenovo investit de plus en plus la catégorie des ordinateurs pour joueurs avec notamment le Y70 Touch qui fait beaucoup évoluer le notebook gamer souvent associé à lourdeur et peu d’autonomie. Il dispose d’un écran Full-HD tactile ce qui le destine aussi au multimédia de luxe. Côté graphique, la carte Nvidia GeForce GTX 860 assure suffisamment de performances aux derniers titres 3D. Le processeur sera logiquement un Core i d’Intel jusqu’au i7. Malgré ces caractéristiques extrêmes, le poids n’est que de 2,4 kilos ce qui pour un 17 pouces est vraiment très léger. L’autonomie de 5 heures est tout aussi remarquable et le clavier est rétroéclairé pour jouer dans la pénombre. Enfin cerise sur le gâteau, il est beau et bien fini.
Grand flexible
L’ordinateur multi-mode Flex 15 Pro est le premier modèle convertible en 15 pouces qui soit réellement fin et léger tout en intégrant des composants très performants. Tout ceux qui veulent plus d’espace pour l’affichage mais qui ne veulent pas renoncer à la mobilité et à l’usage tactile seront comblés. en effet, le Flex 15 Pro dispose d’un écran tactile Full-HD et permet un usage en mode chevalet sur les genoux pour plus de confort en tactile. Le professeur Core i d’Intel est assisté par une carte graphique Nvidia et le stockage peut être au choix un disque dur hybride ou un SSD selon que l’on privilégie l’espace ou la rapidité. Le Flex Pro est aussi un bel objet avec un châssis en aluminium mais surtout son poids demeure raisonnable à 2,5 kilos et l’autonomie est longue avec huit heures sur une charge.
Table tactile poids plume
Le Horizon 2s est un tout-en-un tactile de 19,5 pouces qui fonctionne sous Windows 8.1. En repliant son trépied, il se transforme en table tactile que l’on utilise à plat. Cette tablette géante est vraiment mobile car elle fonctionne sur batterie près de trois heures. Surtout, le Horizon 2s est incroyablement fin et ne pèse que 2,5 kilos, un exploit. En mode table tactile, l’interface Aura permet de partager à plusieurs vidéos et photos. 80 jeux et applications sont préinstallés pour se divertir avec les accessoires comme les dés, les manettes et les palets. Pour envoyer une photo de son smartphone à la table tactile, il suffit de le secouer après avoir installé l’application.
Travail moderne
Le Thinkpad Helix est déjà une tablette Windows équipée en processeur Intel Core M, le dernier né de la gamme pour l’ultramobile. La tablette ne pèse que 800 grammes pour un écran 11,6 pouces Full-HD. Une fois enfichée dans le dock / clavier, elle se transforme en notebook ultraportable dernier cri. D’autre positions sont possibles comme le mode tente et un mode chevalet pour travailler en tactile, le Helix sur les genoux. C’est un Thinkpad et il s’adresse donc aux professionnels. Il présente tous les gages de sécurité et il est équipe en Windows 8.1 Pro.
Evidemment, le PC est devenu désormais mobile à plus d’un titre, mais il reste un village d’irréductibles gamers, apparemment réunis en république à en croire la ligne de produits Asus ROG (Republic of Gamers) qui pense à juste titre d’ailleurs que le jeu vidéo doit bénéficier des avantages d’une solution desktop.
Et Pour eux, Asus présentait à l’IFA 2014 une série de barebones assez luxueux permettant de jouer dans des conditions plus que bonnes. Les spécifications sont d’ailleurs à l’avenant. Si on extrait le ROG G20AJ du catalogue, il proposera un core i7, une GTX 780 (ah oui, tout de même), 16 Go de RAM et 1 To en plus d’un SSD 128 Go pour 800 euros environ.
Interrogé sur le sujet, Asus nous confie qu’il se pourrait bien qu’une Steambox basée sur une plateforme Asus voit le jour d’ici peu.
Asus croit au 7 pouces haut de gamme
Même si le marché des tablettes 7 pouces est difficile suite à la déferlante de tablettes no-name en rayon à prix plancher, Asus continue de croire au goût pour le luxe et l’exception de la part de certains consommateurs en la matière. Ainsi, il sort une Memo Pad 7, répondant au doux nom de ME572 :
Parlons un peu technique, l’appareil intègre un processeur Atom 64 bots (Z3560), il tourne sous Android 4.4 avec 2 Go de RAM. Côté stockage, on aura droit à plusieurs versions, 16 ou 32 Go. La dalle est une version IPS 1920×1200. Pour le poids, il faudra compter avec 279 g. La finition est vraiment exceptionnelle, avec un dos métal, entre cuivre et champagne rosé (même si la marque n’a pas le droit de dire champagne parce que c’est une marque déposée mais nous, on a le droit).
Le prix n’est pas outrancier pour autant, puisque la tablette sera commercialisée à 200 euros.
Le retour du netbook
Asus est quand même une marque qui a de la suite dans les idées. Après avoir inventé le concept de netbook il y a quelques années, elle nous refait le coup, avec un nouveau concept d’Eeebook. Le X205 ressemble à un netbook. Il est petit et léger et plutôt sympa à regarder, avec ses couleurs flashy dont un rouge particulièrement réussi. Il faut d’ailleurs reconnaître que la finition est exceptionnelle au regard du prix.
A l’intérieur, c’est un processeur plutôt modeste qui officie, un Intel Atom ce qui suffit amplement à la productivité et au multimédia léger. Le stockage devrait être au choix en 32 ou 64 Go SSD. L’écran de 11,6 pouces est en HD et la batterie est censée tenir 12 heures. Il faut bien avouer que ce netbook 2.0 fait envie, surtout au prix de 200 euros en 32 Go.
Il y avait bien peu de moniteurs sur le salon. Nous avons cependant trouvé quelques nouveautés sympas chez Philips MMD, qui mise à l’évidence sur le haut de gamme pour retrouver un peu de marge sur un marché en pleine déliquescence. On commence fort avec ce moniteur 21 :9ème de luxe, affichant une résolution de 3 840 x 1 440. Ce n’est pas encore de la 4k, mais ça offre tout de même un espace de travail confortable et une hauteur plus intéressante que celle des précédents moniteurs 21 :9ème que nous avons rencontré.
Comme toujours chez Philips, la finition est vraiment pro. Il devrait nous arriver en novembre pour un prix de 899 euros.
On continue avec le 272P4, un moniteur à destination des professionnels de l’image, avec des baffles anti reflets, une résolution WQHD et une compatibilité Adobe RGB, pour des couleurs plus fidèles à l’impression.
Pas de prix ni de disponibilités pour l’instant sur ce modèle.
En revanche, plus proche de nous le modèle 272G5 devrait nous arriver prochainement, pour 650 euros. C’est un 27 pouces de joueur, offrant une résolution Full-HD mais un taux de rafraichissement de 144Hz. Surtout, il est compatible GSYNC, ce qui ferait un troisième modèle sur le marché, après l’AOC et l’Asus.
Lors de l’IFA, Intel a lancé le nouveau processeur Core M. Il se destine principalement à la catégorie émergeante des ordinateurs 2 en 1 et autres tablettes sous Windows. Une majorité de constructeurs ont déjà annoncé son intégration, dont Acer, Asus, Dell, HP, Lenovo et Toshiba. Le Core M est donc conçu pour offrir un maximum de performances au sein d’équipements ultramobiles et ultrafins qui pourront se passer de ventilateur. Les performances devraient être nettement supérieures à celles d’un Core i5 basse consommation (10 à 50%) mais en réduisant de 20% la consommation électrique. La partie graphique HD5300 devrait être plus performante aussi de son côté. Cette évolution est surtout rendue possible par la gravure qui se fait désormais en 14 nm. La taille du processeur sur sa carte est réduite de 50% et avec 4,5W l’enveloppe thermique est réduite de 60%, toujours par rapport à la génération Core i précédente. Tout cela va permettre aux fabricants d’intégrer le Core M dans des appreils très fins, environ 9 millimètres. Le Core M sera donc l’arme privilégiée pour équiper une tablette, un ordinateur 2 en 1 ou un notebook ultraportable qui disposera de toute la performance nécessaire pour faire fonctionner Windows 8.1 et ses logiciels sans réserves tout en assurant une autonomie de plus de 10 heures et une finesse comme un poids des plus réduits. 20 appreils à base de Core M ont déjà été annoncés.
Après une annonce en mai, cet IFA aura été l’occasion pour Acer de nous faire prendre en main son nouveau modèle phare : le Liquid Jade. La stratégie d’Acer est simple : proposer un smartphone milieu haut de gamme à un prix abordable (229 € dans ce cas précis). Un but plus que louable mais qui est particulièrement compliqué à réaliser correctement. Une première prise en main du Jade nous a cependant plutôt rassurés. Certes nous ne sommes pas fans de la finition glossy du plastique (une version mate est toutefois à l’étude) mais le Jade est extrêmement compact et léger.
On n’a vraiment pas l’impression d’avoir un smartphone doté d’un écran de 5 pouces entre les mains. Le reste tout aussi rassurant, avec un écran 720p tout à fait lisible sous les projecteurs du salon et surtout le système est parfaitement fluide. Coté processeur on trouve un Mediatek quad core alimenté par une batterie de 2000 mAh. La capacité de cette dernière nous fait un peu peur, mais Acer nous assure que les optimisations effectuées sur l’OS font que l’autonomie sera au moins d’une journée. Dans l’ensemble ce Liquid Jade s’annonce donc plutôt prometteur et l’on devrait pouvoir le tester plus en profondeur dans les semaines qui viennent.
En plus du Liquid Jade, Acer a dévoilé le Liquid Z500 qui vient remplacer le Liquid Z5 (bien que ce dernier restera dans les étals encore un moment). Le Z500 est embarque un hardware quasi identique à celui du Liquid Jade mais est vendu encore moins cher à seulement 149 € !
Pour arriver à un tarif aussi bas, il faut bien entendu faire des coupes. Le design bien que propre est moins soigné et les matériaux un peu moins qualitatifs. Le Capteur photo est lui aussi rétrogradé, passant de 13 à 8 Mpixels. Reste que le Z500 conserve la puissance et la fluidité du Jade, ce qui en fait une belle upgrade comparé au Z5 qui souffrait de ralentissements très fréquents.
Pour finir on en sait un peu plus sur le bracelet connecté de la marque. Ce dernier arrivera dans le courant du mois de septembre en exclusivité chez Amazon pour 99 €. Coté fonctions rien que du très classique : un peu de tracking, un peu de notifications et pas grand chose d’autre en fait. La compatibilité est universelle via une appli Android dédiée. L’engin est étanche et affiche une autonomie plus que respectable de 5 à 7 jours.
L’entreprise suédoise a profité de ce salon pour présenter son dernier téléphone dédié aux seniors. Contrairement à une bonne partie des téléphones de ce type, le Liberto 820 n’est pas particulièrement castré tant d’un point de vue logiciel que matériel. On trouve donc un appareil doté d’un écran de 4,5 pouces, d’un capteur photo 8 Mpixels et surtout fonctionnant sous un Android certifié. On retrouvera donc toutes les applications Google mais aussi le Play Store, une chose assez rare pour être mentionnée. Téléphone pour seniors oblige, l’appareil dispose de grosses touches physiques (et un gros bouton d’alerte) ainsi que d’une surcouche simplifiant l’usage de l’appareil. Outre une interface plus basique, le téléphone embarque quantité de tutoriaux interactifs pour chaque usage. Si cela ne suffit pas, il est possible pour un proche ou même le SAV Doro d’en prendre le contrôle à distance. Le Liberto 820 se démarque en ciblant des personnes souhaitant utiliser un smartphone performant mais doté d’une prise en main aisée. Le Liberto 820 sera disponible mi-octobre pour 260 euros.
Au milieu d’un IFA un peu morose, l’ambiance était un peu plus joyeuse sur le stand Archos. Malgré des résultats moyens sur le marché des tablettes, la marque française semble avoir plutôt bien réussi son entrée sur le marché des smartphones il y a maintenant un an. Chez Archos, on était particulièrement fier de proposer pour la première fois un smartphone 4G sous la barre des 100 €. Pour arriver à ce prix, il a fallu faire des choix et c’est principalement l’écran qui en a fait les frais avec un résolution assez basse de 854 x 480 pixels pour un 4,5 pouces. Il n’empêche que le 45 Helium est sinon plutôt réussi, assez bien et bien dessiné.
Au rayon des « vraies » nouveautés, il y avait surtout un Windows Phone. Un pari osé au vu de la domination sans partage de Nokia/Microsoft sur le petit marché que représente cet OS. Le Cesium 40 intègre une dalle de 4 pouces et il est propulsé par un processeur Qualcomm Snapdragon 200. Pour le design, c’est du basique mais on aura droit à du bleu et du jaune en plus du traditionnel noir. Le prix est une nouvelle fois très agressif puisque il sera vendu dès septembre pour 79 €. Si le fait que Windows Phone soit relativement normé garantit des performances correctes, on se demande tout de même si Archos va pouvoir se faire entendre.
Un nouveau modèle Android, le 50B Platinum est aussi de la partie. Très classique du point de vue configuration, il se démarque par un prix agressif et une série de faces arrières en couleur ainsi qu’une housse livrées avec le téléphone pour seulement 129 €. Archos nous réservait une petite surprise sur son stand, un bonnet musical, le Music Beany. Il fonctionne en Bluetooth et à notre grande surprise offre un son tout à fait acceptable et une bonne isolation, tout en faisant office de mains-libres. Pour 29 euros, c’est un accessoire tout à fait sympathique.
Comme l’an passé Haier a profité de l’IFA pour étendre sa gamme mobile. Principal changement : beaucoup plus de modèles sont conçus en interne et cela se voit en termes de qualité.
On commence avec la HaierPad W81 une tablette 8 pouces tournant sous Windows 8.1. Si les caractéristiques sont similaires à celles de la concurrence avec de l’Atom quad-core et un écran HD. En revanche le design est étonnamment soigné pour ce niveau de prix, avec une coque en alu plutôt jolie. Autre bonne surprise, un clavier et une housses sont fournis avec la tablette, ce qui est inhabituel pour une tablette vendue 200 €. On attend de pouvoir la tester pour vérifier ces bonnes impressions.
Dans la série des produits très attractifs on note également les HaierPad 782 et 971 qui ressemblent beaucoup à des versions Android des iPad d’Apple. On aura donc droit à des écrans QXGA et des processeurs respectivement octa et quad-core. Plus que séduisant vu les prix de vente de 179 et 249 € !
Du côté des smartphones c’est le HaierPhone W861 qui retient notre attention avec son design coloré plutôt sympathique. Comme avec le reste de cette gamme 2014 de Haier les spécifications (écran 5 pouces HD, quad-cœur Qualcomm …) couplées à un prix intéressant (149 €) en font un terminal plutôt prometteur. On attendra un test et sa sortie en octobre pour vérifier tout ça.
Pocketbook, ce fabriquant de liseuses fondé en Ukraine continue son petit bout de chemin et présentait plusieurs produits à cet IFA. Le premier est la Pocketbook Sense, une liseuse 6 pouces relativement standard. Elle se démarque par ses accessoires Kenzo comme une housse en faux croco du meilleur gout. Blague à part, l’affichage est de qualité, le software très réactif et surtout totalement agnostique en terme de formats. Pratique pour les allergiques à la domination d’Amazon.
Plus originale est la Pocketbook CAD Reader. Comme son nom l’indique elle s’adresse aux professionnels de la construction souhaitant éviter d’avoir à transporter du papier. Pour cela elle adopte un grand écran e-ink de 13,3 pouces accompagné d’un numériseur Wacom pour faciliter la prise de notes et le dessin. Elle fonctionne sous Android et intègre un plugin Autodesk. Coté autonomie on ne note pas de compromis puisque deux semaines d’utilisation professionnelle sont annoncées. Ça ne servira pas à tout le monde mais on connait quelques pros qui ne seraient pas contre pour éviter de transporter des kilos de papiers à chaque déplacement. Arrivée prévue début 2015.
Le Galaxy Alpha se contente d’un écran de 4,7 pouces comme un certain iPhone 6. L’accent a été mis sur l’apparence et la qualité perçue en visant sans doute le même public que son concurrent fruitier. Le design est nettement plus réussi que sur les précédents modèles avec notamment un cadre en aluminium très réussi et des plastiques plus nobles. En France ne verront le jour que la version or et argent avec un dos très brillant dont on peut craindre qu’il soit un peu trop bling-bling pour les hommes français. Si très curieusement l’écran Amoled n’est que HD, le reste des composants est à la hauteur du S5 avec un processeur rapide, le capteur de fréquence cardiaque, etc. L’appareil photo perd en pixels et se contente de 12 Mpixels, de même on cherchera en vain en emplacement pour carte SD. Cette politique d’amaigrissement est un peu curieuse sur un produit ultra haut de gamme à 600 euros où la concurrence propose des matériaux plus nobles et un équipement plus performant.
Sur le stand Western Digital une seule nouveauté cette année : le My Passeport Wireless. Derrière ce nom ne se cache pas une pièce d’identité connectée mais un disque dur capable de partager son contenu en WiFi. Il pourra fournir du contenu à huit utilisateurs différents en même temps. Un lecteur de cartes SD permet de sauvegarder facilement ses photos et l’autonomie annoncée est de 6 heures de lecture continue. La présence des logiciels de backups de Western Digital est toujours intéressante. Trois versions seront proposées : 500 Go, 1 To et 2 To.
Connu pour ses protections d’écran Invisible Shield, l’américain Zagg dévoilait sur son stand le Folio, une housse clavier pour iPad Air. Jusqu’ici rien de bien original mais ce modèle se distingue par une très grande finesse, un espace de clavier très étendu et surtout une charnière efficace permettant d‘utiliser facilement son iPad en mode paysage. Le rétro-éclairage des touches est aussi bien pratique pour ceux qui aiment travailler dans le noir. Le design est un peu industriel mais la finition est très satisfaisante. Le prix devrait avoisiner les 100 euros.
Si cette année les choses n’étaient pas très joyeuses du côté de la télévision chez Toshiba on remarquait tout de même quelques choses intéressantes du côté du PC. La grosse annonce du japonais dans ce domaine c’était son ChromeBook 2. Toshiba a définitivement mis les petits plats dans les grands pour cette nouvelle génération avec un châssis très fin une belle finition et le choix entre une dalle Full HD ou HD. La sortie est prévue pour le premier trimestre de l’an prochain.
On remarquait aussi le CL10-B, sorte de netbook doté d’une version de Windows 8 modifiée par Microsoft pour faire la part belle à Bing et donc concurrencer les ChromeBook qui rencontrent un grand succès aux USA. Une variante de ce modèle dotée d’une double charnière façon Lenovo Yoga est aussi en approche sous le nom de Satellite Radius 11. Comme la moitié du salon Toshiba y allait de sa tablette Windows, nommé dans ce cas Encore Mini. Cette dernière est particulièrement compacte avec son écran de 7 pouces et son poids de 350 grammes. On a d’ailleurs quelques doutes quant au confort ‘utilisation de Windows avec un si petit écran.
L’introduction d’un cadre en aluminium est le premier changement majeur pour le Note 4 par rapport au prédécesseur. Réclamée depuis longtemps par les utilisateurs, Samsung utilise enfin des matériaux plus nobles. Pour le moment, il faudra se contenter du cadre. C’est très joli et bien fini mais on aurait bien aimé que le dos ait droit au même traitement.
Techniquement, le Note 4 est on ne peut plus au goût du jour avec une dalle super Amoled 2560 x1440 pixels de 5,7 pouces et un processeur Qualcomm Snapdragon 805. Coté photo, c’est un capteur de 16 Mpixels qui a été choisi. Caractéristiques mises à part, le Note 4 représente pour nous un beau pas en avant de la part de Samsung, en particulier pour la finition. Le Note 4 Edge est techniquement quasi identique au Note 4 à l’exception de son écran qui est incurvé sur le bord droit. Techniquement, la performance est admirable et d’un point de vue esthétique le résultat est superbe. Reste que nous ne sommes pas tout à fait convaincus de l’utilité. D’une part, cette courbe ne se traduit pas par un meilleur confort, les bords mordant dans la main. D’autre part, l’espace supplémentaire n’est pas utilisé de manière particulièrement intéressante. On gagne une barre d’icônes et de notification mais guère plus.
Nous avons pu essayer le Galaxy VR, un casque de réalité virtuelle conçu en collaboration avec Oculus. L’originalité réside dans l’association au smartphone Note 4 ce qui évite de faire payer pour tout ce qui est cher. Il suffit de clipser le téléphone à l’armature et de brancher le câble USB.
Un petit pavé tactile accompagné d’un bouton a été ajouté sur un côté du casque. Une fois sur le crane, le casque est confortable et se fait vite oublier. Les angles de vue sont un peu réduits (96° contre 100 sur l’Oculus DK2) mais la qualité d’affichage est bien meilleure grâce à la dalle au-delà du Full-HD. Lors des démonstrations, on remarquait quelques problèmes de réactivité avec des couleurs qui débordaient lors de mouvements rapides.
Le point le plus intéressant de cette collaboration est probablement la boutique d’applications et de contenus mise en place avec Oculus. Comme nous le pensions, cette dernière fait la part belle aux films, avec un lecteur officiel et la collaboration de plusieurs gros studios comme Marvel ou Legendary. Pour le jeu, cela reste pour le moment assez limité, on a pu voir par exemple un Temple Run à la première personne. Divertissant mais pas renversant. La date de sortie française est encore inconnue, il faut en effet aux équipes locale le temps de négocier au cas par cas des contenus avec les ayant-droits.
La politique de Sony de renouveler son haut de gamme smartphone tous les six mois continue avec l’annonce officielle du Xperia Z3 lors ce ce salon. Comme d’habitude l’évolution se fait à petits pas. On remarque tout de même que le design s’est arrondi, ce qui a pour résultat de rendre la prise en main un peu plus confortable. La finition est toujours aussi bonne et on conserve la certification IP68. Les choix de composants surprennent cependant un peu. En effet pas de Snapdragon 805 au menu mais une révision du 801 un cadencée un peu plus rapidement. Un choix étonnant pour un téléphone sensé être toujours doté des technologies les plus récentes. Même constat au niveau de l’écran, ou l’on doit se contenter d’un “simple” Full HD en lieu et place du WQHD qui se généralise dans le haut de gamme. Ces choix ne font pas du Z3 un mauvais téléphone mais surprennent car à pas tout à fait en ligne avec ce que Sony semblait vouloir faire. L’autonomie est sensée avoir été fortement améliorée et atteindrait sans problème les deux jours.
Fidèle aux habitudes prises depuis quelques générations, Sony décline sa plateforme Z3 sur plusieurs appareils. Ainsi le Xperia Z3 Compact reprend tous les composants dans un « form factor » de 4,6 pouces. Malgré la grande taille de la dalle, le Z3 Compact fait la même taille que le Z1 Compact. Il est très confortable à utiliser et ne devrait pas faire face à beaucoup de concurrence, Sony étant le seul fabriquant Android à faire du haut de gamme compact. Le Z3 et le Z3 compact seront disponibles en octobre pour 679 et 499 €.
Sony continue aussi son retour sur le marché des tablettes avec la Xperia Z3 Tablet Compact. Ce modèle de 7 pouces conserve le très beau design des téléphones et est donc particulièrement fine ( 6,4 mm). Très belle et très puissante cette tablette arrivera aussi en octobre et sera logiquement assez chère : 379 € en WiFi et 479 € en version 4G. Comme sa grande sœur elle devrait s’imposer comme la référence haut de gamme dans sa diagonale.
Pour finir ces trois modèles sont capables d’effectuer du remote play en WiFi avec la PS4 ! Le flux vidéo est balancé sur l’écran de la tablette/smartphone qui peut être fixée sur une manette de PS4 pour jouer. C’est plutôt bien pensé, avec des fonctions amusantes comme la possibilité d’utiliser le micro de l’appareil pour jouer à Singstar. Malheureusement cette fonction est pour le moment réservée à la gamme Z3 (un peu étrange au vu des différences minimes en un Z3 et un Z2 …).
