IFA 2015, quels sont les objets connectés qu’il ne fallait pas rater ?

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L’IFA fut assez pauvre en réelles innovations ce qui est logique après un CES exceptionnel de ce point de vue. C’est l’heure des premiers comptes aussi et la désillusion est grande, un lendemain de cuite en quelque sorte. Comprenons-nous bien, cela n’entame en rien le potentiel des nouveaux marché, c’est juste qu’il faut du temps et aussi que les fabricants comme les enseignes comprennent que c’est un marché d’offre et pas de demande où l’usage réel et sa mise en scène vont conditionner la réussite. C’est là que le bât blesse et que le comportement des géants de l’électronique est relativement incompréhensible. Ils restent sur les concepts initiaux, même si manifestement il n’y pas d’usage, ni aucun engouement. La montre connectée est un échec car il n’y a pas de réel usage pour l’heure et que les inconvénients priment sur les avantages. Pour autant, les fabricants s’acharnent à en sortir des nouvelles tous les six mois sans remettre en cause les fondements qui ne fonctionnent pas. Une montre dont l’autonomie est d’une journée, qu’il faut incliner pour lire l’heure et qui n’apporte pas autre chose de réellement utile que les notifications ne se justifie pas, un point c’est tout. Même si à l’IFA elle est plus jolie, mieux finie et se recharge sans fil, cela ne change rien. Pourtant la réussite des montres GPS de sport devraient faire réfléchir certains. Dans une montre connectée généraliste, la partie sportive est intégrée de manière anecdotique sans réelle utilité. Le domaine du sport, du bien-être et du fitness est d’ailleurs un des plus prometteurs de l’objet connecté. Les idées fusent, les usages se trouvent et les choses s’améliorent, on est sur la bonne voie. Sans doute un des premiers segments de l’objet connecté qui va devenir rentable et l’IFA en a été le reflet dans le hall fitness notamment. La santé connectée est tout aussi prometteuse mais les choses sont un peu plus longues à se mettre en place ce qui est logique dans un domaine où les enjeux sont la vie. Surveillance personnelle, médecine à distance, aide à la prévention : les sujets ne manquent pas, que ce soit en professionnel ou en grand public. Ce n’est pas tant par les produits que par le traitement applicatif que le secteur doit évoluer mais la machine est en route et ce sera à n’en point douter un marché gigantesque. La domotique, ou smart home pour parler moderne, recèle un potentiel formidable aussi, pour peu que l’on comprenne la demande et les enjeux. Ainsi en France, la clef d’entrée est l’alarme connectée et ensuite l’extension peut se faire vers le reste comme le pilotage et la régulation. Autre point d’intérêt croissant : l’économie et la maîtrise de l’énergie. Surtout, il faut migrer d’un marché d’installateurs vers un marché grand public et pour cela la mise en place et la compréhension doivent être immédiates. Les géants de l’électronique ne comprennent manifestement pas ces enjeux car ils multiplient les systèmes complexent ou l’alarme est secondaire au mieux.

Admea, Convecteur connecté

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Admea, qui dispose de la licence Thomson petit électroménager en France, annonce un concept de convecteurs électriques connectés vraiment bien pensé. Déjà, le prix de la connexion n’augmente pas beaucoup le prix. Ainsi un convecteur en céramique de 1 000 watts vaudra 250 euros et pour de la fonte plus efficace énergétiquement et une puissance de 1 500 watts déjà plus confortable, il faudra compter 400 euros. Bien, entendu, on peut toujours programmer chaque radiateur individuellement par son panneau de commande et un petit écran LCD mais ce n’est guère ergonomique. Le convecteur intègre donc simplement un module Wi-Fi avec connexion au réseau domestique pour une gestion à distance. L’application iOS et Android permet déjà de gérer un radiateur manuellement et de créer des plages d’utilisation sur une température donnée. De plus, l’application affiche la température de la pièce et celle cible. Ensuite, Admea a ajouté de programmes préexistants de type température de confort aux horaires de présence habituels et plus frais en dehors. Bien entendu, on peut aussi déclencher à distance si on rentre plus tôt et personnaliser chaque programme à sa guise. Plus intéressant, il est possible de gérer autant de convecteurs que l’on veut par groupes. Tout cela permet vraiment de gérer son chauffage de manière écologique et confortable sans investir des sommes pharaoniques et avec une efficacité énergique qui s‘approche du central dès lors que l’habitat est bien isolé. Sortie prévue courant 2016.

TomTom court en musique

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Alors que TomTom est un acteur récent de la montre GPS de sport, le constructeur européen se démarque systématiquement par des idées d’usage évidentes tel que le cardio-fréquencemètre intégré. Et cette fois-ci encore, TomTom innove intelligemment, là où les historiques du secteur ont du mal à se renouveler. La nouvelle version de sa montre devient en fait une famille nommée Spark. Le corps de la montre est commun avec une réduction en poids et en épaisseur significative ce qui aboutit à un confort de port bien meilleur, un des rares défauts de la précédente version. L’écran noir et blanc inversé est plus grand et surtout plus contrasté avec une visibilité optimale en extérieur. L’ergonomie, déjà excellente par un bouton de commande unique, a encore été améliorée. Désormais, tous les modèles sont multisport avec l’ajout notamment du vélo d’appartement. Un traqueur d’activité est également intégré avec suivi du temps actif, des pas et du sommeil. Mais la vraie nouveauté réside dans l’ajout d’un baladeur MP3 doté de 3 Go (non extensible). C’est une idée de génie car on peut enfin se passer du smartphone encombrant pendant la course à pieds. Le transfert de musque se fait par copier / coller sur PC, rien de plus simple et il est possible de créer des playlists. Pour écouter, il suffit d’appairer un casque Bluetooth de sport quel qu’il soit, une riche idée. Enfin, TomTom a décidé d’être très agressif sur les prix avec une gamme complète qui s’adapte à l’usage. La montre multisport simple sans rien d’autre sera vendue 149 euros. Ensuite, s’ajoute le lecteur MP3 ou le cardio pour 199 euros. Pour 249, on dispose des deux. Un pack avec un intra-auriculaire de sport sans fil coiffera la gamme à 299 euros.

Ilockit, Vélo sous surveillance

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Même si cet IFA n’aura pas été très riche en termes d’objets connectés, il est quand même toujours aussi ahurissant de voir à quel point les mastodontes de l’électronique manquent d’imagination avec la vingt-huitième montre connectée qui ne sert à rien alors que des étudiants trouvent des usages évidents et proposent un produit fini en moins d’un an. Ici, il s’agit d’un cadenas connecté pour vélo de ville. Il remplace celui d’origine qui vient mettre un arceau en fer entre les rayons et qui équipe de nombreux VTC. A défaut de fixation disponible sur le cadre, un kit est commercialisé pour y palier. Le cadenas communique avec le smartphone en Bluetooth LE et dès que le propriétaire s’éloigne du vélo, le cadenas se ferme puis inversement s’ouvre en revenant. Une idée simple et évidente. Cela n’empêche pas de voler le vélo en le soulevant mais une sirène intégrée se met alors à sonner et si le smartphone est à portée dans un rayon d’une trentaine de mètres, le propriétaire reçoit une notification. Voilà un usage évident de l’objet connecté qui apporte du confort et de la sécurité.

HDSN dans la piscine

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La start-up française qui a lancé e-sylife, le premier système simple et convivial de gestion domestique de l’énergie et qui accessoirement transforme toute alarme traditionnelle en connectée, est un autre exemple du dynamisme des petites entreprises et des ingénieurs français. Primé aux Prix de l’Innovation 2015, le système a néanmoins du mal à trouver le chemin des étagères dans les grandes enseignes françaises qui attendent que les géants de l’électronique leurs proposent des solutions avant de tenter le coup avec des petites structures. Ils risquent d’attendre longtemps et de voir le train passer. HDSN innove de nouveau en lançant un module piscine qui complète le système et permet au propriétaire d’anticiper la dégradation de l’eau. Celui qui a la chance d’avoir une piscine le sait, une fois que l’eau est trop dégradée, les mesures à prendre sont lourdes alors qu’en amont, un petit traitement ou renouvellement partiel auraient sauvé la situation.

Weena, Bracelet intelligent

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En dehors d’un usage toujours pas trouvé, un des principaux freins au développement de la montre connectée réside dans l’approche horlogère de la question. Qui a besoin d’avoir l’heure au poignet réellement alors que le smartphone fournit la même information et que désormais rares sont ceux qui le quittent des yeux ? Personne, si ce n’est que la montre est un bijou, au même titre que le collier. Les montres connectées actuelles sont de plus en plus belles mais encore à mille lieux d’un bijou, sans parler d’une autonomie déplorable et de l’obligation de tourner le poignet pour lire l’heure. Un projet de start-up Sony (concept que seule une société japonaise peut imaginer en donnant du temps à leurs employés pour qu’ils développent pour la marque) a eu la riche idée de délocaliser la connexion dans un bracelet métal 22 millimètres standard. Ainsi, toute belle montre peut devenir connectée par le bracelet. Il fait office de traqueur d’activité, transmet les notifications et permet le paiement NFC. Un LED à la couleur paramétrable renseigne l’utilisateur en combinaison avec des vibrations. Le tout fonctionne avec une application évidemment. C’est une belle idée et la prouesse technologique de l’avoir intégrée dans un bracelet mérite d’être saluée.

Elgato, Smart home Apple

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Elgato est le premier constructeur européen à disposer de la certification Apple Home Kit et reste malheureusement bien seul, juste accompagné par des acteurs américains peu connus du grand public. C’est pourtant une riche idée que de rendre tous les appareils domotiques compatibles entre eux dans un même écosystème. Après, il faut composer avec Apple, ses contraintes, un calendrier que lui seul maîtrise et toujours des nouveautés sous forme de « work in progress ». Ainsi, les possibilités sont limitées sous iOS 8, avec notamment l’impossibilité de créer des scénarios qui rendront la chose réellement intéressante, du style « un mouvement détecté et les volets s’ouvrent ». Apparemment, il faudra attendre iOS 9 prévu sous peu pour que le Home Kit devienne réellement intéressant. Elgato propose déjà une prise intelligente, une station météo, un capteur de la qualité de l’air et un détecteur de porte. Ces objets sont beaux et surtout simples à mettre en œuvre. Tout cela fonctionne très bien et prendra donc toute sa mesure sous peu. Va s’ajouter à la fin de l’année un détecteur de mouvement, une tête thermostatique pour radiateur à eau et plus tard un interrupteur mural tactile multifonction qui pourra à la fois commander un appareil Home Kit ou simplement la lampe reliée en filaire. Reste à espérer qu’Apple œuvre pour sa solution vraiment prometteuse car c’est la seule qui remédie simplement au problème de l’interopérabilité en domotique.

Devolo sous l’eau

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L’acteur historique du CPL diversifie ses activités car ce secteur devient de plus en plus un marché de prix où l’innovation se fait rare. Assez logiquement, c’est du côté de la domotique que Devolo s’est diversifié car à la base de leur système Home Control, la centrale communique en CPL avec la box du réseau domestique, une solution simple et surtout sans aucun paramétrage. Ensuite, il y a comme chez les autres de nombreux modules avec pour différence une création de scénarios vraiment simple dans l’application. Cependant sous l’angle français, Devolo commet la même erreur que les autres en ne mettant pas l’accent sur la partie alarme qui est vraiment la seule préoccupation majeure pour le smart home. Déjà sortie chez nos voisins, La solution Devolo arrive sur le marché français en novembre. Le constructeur allemand annonce d’ailleurs pour la fin d’année une sirène 110db qui manquait cruellement, ainsi qu’un hygromètre et un avertisseur d’inondation. Ces extensions seront rejointes en début 2016 par des prises murales programmables que l’on peut mettre à la place des existantes et qui pourront à la fois piloter ce qui y était déjà raccordé et ce que l’on veut par le système Home Control.

Netatmo, dans le sens du vent

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L’acteur français de l’objet connecté original complète sa station météo connectée par un anémomètre qui mesure la force et la direction du vent. Il se connecte en sans-fil à la station principale et a pour originalité d’utiliser une technologie d’ultra son qui évite les pièces mobiles et offre aussi une plus longue autonomie sur piles. Le module additionnel sort en octobre à 99 euros mais il faut déjà en avoir l’usage, tout le monde n’ayant pas une villa en bord d’océan atlantique tout en pratiquant le kitesurf.

Sleepace, dormez en paix

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Sleepace est un système qui combine un capteur et une lampe, la Sleep Light. Il permet de recueillir des informations sur le sommeil de l’utilisateur et surtout de l’améliorer. La ceinture placée sur le matelas compile des informations sur le souffle, les cycles de sommeil, les battements du cœur et les mouvements du corps. Il peut identifier les meilleurs moments pour déclencher la lampe qui produit une lumière naturelle reproduisant l’aurore. L’utilisateur sera donc réveillé en douceur et au meilleur moment. Les deux produits sont déjà disponibles (149 euros pour chaque) et se connectent au smartphone via une application iOS et Android.

Basic Peak , Intel Inside disponible en France

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Basic, une entreprise d’Intel, a profité de l’IFA pour annoncer la disponibilité en Europe de sa montre d’activités Basis Peak et sa compatibilité avec Runstatic désormais. Ce traqueur d’activité avancé permet de suivre les performances physiques (notamment le rythme cardiaque) mais compile également des données sur le sommeil. Ces multiples capteurs et la technologie BodyIQ permettent de détecter automatiquement les différentes activités de l’utilisateur (marche, course, vélo, phase et qualité du sommeil). La montre affiche également des notifications. Côté look, Basic mise sur un corps en aluminium et un écran tactile Gorilla Glass 3. La montre se décline en deux versions : noir mat avec bracelet à détails rouges et métal brossé avec un bracelet blanc à détails gris. Elle est étanche jusqu’à 50 mètres et affiche une autonomie de quatre jours. Enfin, la Basic Peak est un des équipements de suivi cardiaque officiels associé à l’application Runtastic Pro. La montre est disponible chez Amazon.fr, Boulanger et i-Run à 229 euros.

Atractive, Où est mon chien ? Que fait mon chat ?

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Les humaines suivent leurs activités, alors pourquoi pas les animaux ! C’est en tout cas la proposition d’Atractive qui présentait sur le salon deux produits. Le premier est un GPS Pet Tracking qui permet de savoir via une application mobile où est son animal, en temps réel ou non. Très léger avec 35 grammes seulement, il intègre une alarme et la possibilité de paramétrer des zones de sécurité. Ainsi si l’animal sort du périmètre défini, le propriétaire est averti par une alarme. Le produit intègre une carte SIM et il faudra ajouter au prix du produit un abonnement autour des cinq euros par mois. Le second produit est un véritable traqueur d’activité. On voit ainsi si son animal n’est pas trop fainéant. Le Tractive Motion donne diverses informations à commencer par le nombre de pas mais aussi la température et la lumière ambiante.

Runstatic, Horlogerie active

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Runstatic lance une montre connectée Moment qui est plutôt centrée sur le bien-être que sur le sport. Déjà, c’est une montre à aiguilles des plus classiques avec pour seul particularité un sous-cadran qui indique la progression de l’activité selon l’objectif et le passage en mode nuit. Elle se décline en quatre gammes et en différentes couleurs. Elle fonctionne aussi sur une pile qui dure six mois. C’est donc une vraie montre. A l’intérieur se cachent des capteurs qui indiquent le nombre de pas, la distance, les minutes actives, les calories brûlées et les cycles de sommeil. Tout cela s’affiche dans l’application. A noter que la Moment est étanche à 100 mètres. Elle fonctionne avec l’application Runstatic et sera vendue entre 130 et 200 euros selon les modèles.

Cerevo, Snowboard connecté

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Avis aux free-riders souhaitant améliorer leur style et leur technique. La société Cerevo intègre dans les fixations du snowboard deux capteurs devant et deux derrière ainsi qu’un cinquième sur la planche. Pour compléter le système, l’utilisateur fixe sur son casque une caméra. Pendant la descente enregistrée en vidéo, les capteurs incrustent des données telles que la vitesse, la distance, les accélérations, la position des pieds et la force d’appui comme l’inclinaison de la planche. Quand l’utilisateur visionne sa descente, le film intègre et affiche toutes ces données. Cela permet d’analyser la descente et de corriger ses mouvements comme sa posture. La descente est enregistrée sur smartphone et peut bien sûr être partagée. Les capteurs devraient être proposés à 500 dollars et la caméra à 300.

Hocoma, Mal au dos ?

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Voici une des belles découvertes du salon surtout quand un petit mal de dos est difficile à éviter après une journée à arpenter les allées ! La société Suisse Hocoma présentait sur son stand Valedo, une solution pour traiter le mal de dos qui est souvent d’origine musculaire. Les petits muscles de la colonne n’étant pas assez développés, d’autres plus longs prennent le relais et deviennent douloureux. La solution est d’entraîner les petits muscles de la colonne. C’est ce qu’un kinésithérapeute recommandera d’ailleurs ! C’est là que Valedo intervient en proposant un système de capteurs associé à un programme d’exercices. Les deux capteurs sont à placer dans le bas du dos et sur la poitrine. Couplés à des applications, ils permettent de contrôler le corps pendant que l’utilisateur fait ses exercices. On peut aussi opter pour une application un peu plus ludique. Le corps devient alors une sorte de joystick géant qui permet de contrôler le personnage dans un jeu vidéo. Bien sûr le principe reste le même : amener l’utilisateur à faire des mouvements qui muscleront la colonne verticale. L’application est disponible sur iOS et Android.

Flimme, Live stream

Découverte dans la partie Tech Watch du salon, Flimme de la société Mevango est une application pour smartphone qui fait penser au Periscope de Twitter mais qui propose bien plus ! Le principe est simple, avec Flimme, les vidéos réalisées en live sont disponibles instantanément en ligne. Il suffit de partager le lien pour donner accès à tout le monde ce que l’on est en train de filmer ! Bien sûr, on peut aussi partager la vidéo sur les réseaux sociaux. L’application permet aussi d’enregistrer et de stocker la vidéo dans le nuage. C’est gratuit et contrairement à Periscope, on peut filmer en mode paysage !

Panono, Panorama lancé

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Le Panono est un appareil photo un peu spécial. Equipé de 36 objectifs, il permet de prendre des photos panoramiques à 360° en haute résolution. Pour prendre la photo, c’est simple. Il suffit de lancer l’appareil en l’air. La photo sera prise au point le plus haut. On peut aussi le fixer sur une tige à la manière d’un smartphone. Un aperçu de la photo est immédiatement envoyé sur smartphone et le panoramique final est assemblé automatiquement dans l’espace Cloud de l’utilisateur. Si le résultat est vraiment impressionnant avec une vue réellement tout autour de l’appareil, on se demande aussi quel en sera la réelle utilité. L’appareil peut stocker 400 photos et transfère les photos en USB ou via une connexion sans fil sur un PC. Le Panono est disponible en ligne à 1 500 euros.

Floome, L’éthylotest connecté

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Floome est un analyseur de souffle connecté. Il se branche sur le smartphone par la prise mini-jack, on souffle dedans et il affiche le taux d’alcool dans le sang. Voici donc l’éthylotest du futur qui fonctionne avec une application Android ou iOS. Cela lui permet d’aller plus loin et notamment d’estimer le temps que l’on sera inapte à la conduite. Le petit objet coûte 99 euros.

Medisana, Profil médical

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Peu connue en France, la société allemande Medisana est spécialisée dans les appareils médicaux. Elle propose toute une gamme d’appareils connectés et a profité de l’IFA 2015 pour présenter ses nouveautés. Ainsi le nouveau capteur de sommeil Sleepace mesure et analyse le sommeil de l’utilisateur. Autre nouveauté, le lancement d’une gamme de thermomètres infrarouge connectés. La société propose par ailleurs des tensiomètres, des balances et des glucomètres, tous connectés et qui se synchronisent pour compiler via une application toutes les informations santé de l’utilisateur dans un profil dédié. Ces informations peuvent ensuite être partagées avec un professionnel de la santé pour faire le suivi ou agir sur ce qui ne va pas. Philippe Hanquer, Manager Comptes Clefs Internationaux nous a informé d’une arrivée probable et prochaine sur le marché français du bundle balance et traqueur d’activité, des discussions avec la distribution étant en cours.

Beuer, Sculpte le corps

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Beaucoup d’annonces pour la société spécialisée dans la santé et le bien-être. La nouvelle montre d’activité AW 85 reprend les fonctionnalités de base comme le nombre de pas, la distance parcourue, le calcul de la consommation de calories, la durée de l’activité et l’atteinte de l’objectif quotidien. S’ajoute la possibilité de recevoir des notifications d’appels ou de messages entrants. Petit plus, la montre sert également de déclencheur pour faire des selfies avec son smartphone. Toutes les données sont transférées via l’application Health Manager.
BodyShape permet de travailler sur son poids avec l’assistante virtuelle Emma et la balance connectée. Activité physique, entraînement, alimentation saine et conseils de mode de vie sont quelques-unes des fonctionnalités de cette application. Enfin Beuer s’intéresse au sommeil de ses utilisateurs et leur propose une lampe 4-en1 avec un mode réveil lumière du jour, une lampe de chevet, un réveil et une lampe d’ambiance. Elle est reliée à l’application LightUp. En parallèle, un capteur de sommeil analyse la respiration, le rythme cardiaque, les phases de sommeil et détecte l’apnée du sommeil le cas échéant. Il fonctionne avec l’application SleepExpert. Pas évident en matière de santé, Beuer a su développer une gamme de produits cohérents au niveau du design. Moderne et épuré, il séduira en premier lieu les femmes.

Awox, la connexion offerte

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Après avoir inventé le concept de l’ampoule connectée, Awox cherche à la démocratiser. Ainsi sa nouvelle gamme d’ampoules LED connectées sera intégralement vendue sous les 20 euros, soit à peine plus qu’une ampoule LED de marque. Pour convaincre l’utilisateur non spécialiste, ses ampoules connectées épousent la même forme que les modèles standards. La gamme va du 7 au 13 watts en culot E27 et comprend également un projecteur G10. Awox présentait aussi la SmartPlug, une prise de courant connectée qui permet d’activer à distance un appareil électrique, de programmer l’allumage, l’extinction et de mesurer la consommation électrique (30 euros). Enfin, la lampe décorative connectée SmartLight Ambiance est idéale pour illuminer un jardin. Elle affiche une autonomie de huit heures et elle est étanche. La Sphère peut se placer partout et le Cube permet même de s’assoir dessus ou peut servir de table basse. L’application SmartControl permet de choisir parmi plus de 16 millions de combinaisons lumineuses. Disponible dès septembre à 150 euros.

Sphero, Star Wars aide

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L’un des stands les plus fréquentés de cet IFA était celui Sphero. Connue depuis quelques années pour ses drones sphériques certes amusants mais pas franchement passionnants, la société a réussi un grand coup en étant chargée par Disney de produire la version jouet du robot BB8, star du prochain Star Wars. Vendue tout de même 150 euros, le BB8 est contrôlable depuis son smartphone ou à la voix et peut aussi être programmé pour patrouiller le domicile. La tête aimantée reste stable quand le corps sphérique roule ce qui produit son petit effet. L’interactivité a été soignée avec des mouvements de la tête pour signaler la peur ou le vertige ainsi qu’un rougissement de colère en cas de rencontres à répétition avec des objets. Ce sera sans aucun doute LE cadeau de ce Noël, d’autant que dès le premier jour de commercialisation, BB8 était en rupture de stock. .

Petcube, jouer à distance

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Distribué et conçu en collaboration avec Pocketbook, le Petcube est un objet connecté pour le moins original. Cette caméra est en effet conçue comme un accessoire pour animaux. Outre le fait de pouvoir observer ou parler à son animal à distance via une application, on peut également prendre le contrôle d’un pointeur laser intégré et motorisé. Il est donc possible de rendre folle votre boule de poils favorite depuis n’importe où dans le monde. L’application permet aussi à l’utilisateur de donner accès au Petcube à des tiers. Il sera disponible fin septembre pour 239 euros.

Intel, Smile for your coffee

Outre les nouvelles gammes d’ordinateurs équipés de la 6ème génération de processeurs Core, Intel a mis en scène sur son stand à l’IFA différentes applications basées sur la caméra Intel Real Sense. Ainsi les visiteurs devaient par exemple afficher leur plus beau sourire pour obtenir un café. La caméra placée au-dessus de la machine était reliée à un ordinateur. Le visiteur devait sourire jusqu’à ce que la camera l’identifie ce qui avait pour résultat d’activer la préparation du café. Autre utilisation très pratique : un prototype de système permettant de mesurer, toujours via la technologie Real Sense, le bagage à l’aéroport et donc de savoir s’il n’est pas trop volumineux pour aller en cabine.

Panasonic, Domotique modulaire

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Panasonic se lance à son tour dans la solution domotique avec un concept modulaire très similaire à ce que proposent les autres acteurs. Un hub central se connecte à Internet par la box et ensuite différents modules s’associent pour la création de scénarios sur l’application iOS et Android. Seule réelle différence, le protocole de communication est celui des téléphones résidentiels sans fil, le DECT. L’avantage réside surtout dans une portée bien plus longue. Les modules sont les habituels suspects avec le mouvement, la prise intelligente, le capteur de bris de glace, etc. Panasonic lance d’abord un pack de base à 149 euros qui comprend un hub, une caméra et deux capteurs de mouvement. Comme les autres acteurs internationaux, Panasonic ne comprend pas que la seule porte d’entrée qui répond à une demande en domotique française est l’alarme et il faudra attendre pour voir arriver un pack sécurité avec sirène et clavier à code. Il semble toutefois que le système se distingue par une création de scénarios vraiment simple et intuitive.

Logitech, Harmony dans la maison

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Logitech annonce une nouvelle série de télécommandes Harmony. Rappelons qu’il s’agit de piloter de manière intuitive tous les appareils du salon avec une seule télécommande, le tout en programmant des scénarios en ligne. Sauf que cette fois-ci, le pilotage s’étend au smart home avec la gestion, des lumières, de la chaleur ou encore des prises. Logitech clame une large compatibilité avec des systèmes existants. Au centre de ce dispositif, il y a le Hub Harmony qui assurera l’interface avec la télécommande, une application et les module smart home en se connectant au réseau domestique. La télécommande 950 est compatible avec cette nouvelle approche et dispose d’un écran tactile, le modèle Elite ajoute des fonctionnalités étendues. Harmony est compatible notamment avec les plateformes Nest, Philips Hue et Sonos. Logitech annonce plus de 270 000 références compatibles en smart home.

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