C’est la fin d’une des plus grandes légendes urbaines du jeu vidéo et la preuve que finalement, ce n’était pas une légende urbaine mais une réalité. On vient de retrouver ET !
Petit rappel des faits : nous sommes au début des années 80, une période bénie pour des réalisateurs comme Lucas ou Spielberg : on a du Star Wars, de l’Indiana Jones et un certain ET, qui cartonne. Les éditeurs de jeux vidéo ont bien compris qu’apposer le visuel d’un film sur une jaquette de jeu vidéo est plutôt intéressant. Ce sera le cas avec ET. Le problème, c’est que l’excellent film à ce moment est aussi un des plus mauvais jeux vidéo jamais sorti. Le succès sur grand écran est un bide sur moniteurs. Il reste à Atari cinq millions d’exemplaires sur les bras. Enfin, c’est un chiffre qui circule dans un article du New York Times.
Le problème, c’est que personne n’a jamais vu ces cartouches, censées se trouver dans le désert d’Alamogordo, au Nouveau-Mexique. En gros, il y avait autant de certitudes à propos de l’extra-terrestre de Roswell que de l’extra-terrestre de Spielberg, les deux affaires ayant pour toile de fond le même état.
Désormais, l’un des deux mystères semble définitivement résolu. La fondation Microsoft qui a financé les recherches, archéologiques pourrait-on dire, a mis la main sur de nombreuses cartouches de la VCS 2600.
On peut même se demander si la démarche d’enterrer tant de cartouches (difficile de connaitre le nombre exact) est très écologique.
Reste à savoir ce que vont devenir ces jeux. Il semble évident que tous les musées de jeux vidéo du monde voudront leur exemplaire. Est-ce que des collectionneurs voudront leur exemplaire via un système d’enchères ? J’en connais au moins un à la rédaction, hein Patrick !
Cela laisse évidemment de formidables opportunités aux éditeurs pour écouler des invendus. Ne pourrait-on retrouver Superman 64, Enter the Matrix, l’épisode 4 de Monkey Island… Une affaire à creuser donc.
