Inattendu : une résurrection à l’époque de Noël

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Certains studios nous ont profondément marqué. Pas seulement pour la perfection d’un catalogue ou un jeu inoubliable. Non, parce qu’on sentait que derrière, il y avait du talent et l’envie de faire des choses différentes.

C’était le cas de GSC Gameworld. Je n’appréciais pas spécialement la série Cossacks mais c’était quand même super bien fait. En revanche, Stalker, j’ai vraiment suivi de A à Z. Je ne sais pas comment ça s’est goupillé, un gros coup de bol je pense, mais je crois avoir été le premier journaliste français à pouvoir voir le « jeu de Tchernobyl ». Je suis allé à Kiev pour une preview de Cossacks, le volet napoléonien et en bonus, je suis revenu avec de quoi faire un cinq pages dans mon mag à l’époque. Je pense que le coutant était bien passé. Par la suite, il ne se passait pas six mois sans que je fasse un petit tour par Kiev.

Et c’est donc avec une grande tristesse que j’ai appris la fin du studio en 2010. En termes de gameplay et d’innovation, chaque jeu de GDC apportait son petit truc en plus. On aimait ou pas mais les développeurs avaient au moins le mérite de prendre des risques.

Et là, alors qu’on est tous en train de se préparer au 2014ème anniversaire du petit Jésus, c’est une résurrection qui m’interpelle le plus : celle de ce studio. Stalker va-t-il renaitre de ses cendres atomiques ? Les Cossacks vont-ils frapper de nouveau ? Les Heroes of Annilated Empires (celui-là, on s’en souvient moins) vont-ils faire leur comeback ? On n’en sait rien. En fait, j’ai même de sérieux doute sur cette résurrection.

Il y a quelques mois, un projet Kickstarter a démarré. Il s’agissait, soit-disant, d’anciens de GSC qui voulaient proposer de nouveau un Stalker. Là, de vrais anciens du studio ont émis un bémol : « ben non, ce ne sont pas des anciens du studio ». Kickstarter a mis un terme au projet. Je pense que ce retour de GSC, avec des anciens historiques, n’est là que pour préserver un héritage, et pas pour que n’importe quel programmeur se revendique de l’équipe de GSC. Je ne suis pas certain qu’à terme, le moindre jeu voit le jour. On croise les doigts, on se met un rêver du retour d’un des plus grands studios des pays de l’est mais franchement, ça me parait improbable.

Comme souvent dans ces cas là, j’espère me planter.

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