Initialement réservée aux publicitaires de huit pays, la publicité dans Instagram sera disponible pour plus de 200 pays d’ici la fin du mois.
Il faut dire qu’avec plus de 300 millions d’utilisateurs actifs par mois, il aura été dommage pour Instagram n’ouvre pas plus les vannes pour les publicitaires. D’autant plus qu’avec le lien étroit avec Facebook et le croisement efficace des données, le ciblage de la publicité ne pourra être qu’un atout majeur pour Instagram face à ses concurrents tels que SnapChat.
D’ailleurs, James Quarles, Responsable du développement de la marque chez Instagram, avoue que sans Facebook, cette fonction aurait pris plusieurs années.
Mais les utilisateurs mondiaux qui ont l’habitude d’utiliser Instagram sans publicité peuvent avoir une réaction négative à l’introduction de celle-ci. Jusqu’à présent, seuls Les États-Unis, le Canada, Le Royaume-Uni, le Japon, l’Australie, l’Allemagne, la France et le Brésil étaient soumis à la publicité et seulement de quelques marques autorisées.
Pour attirer les futurs investisseurs publicitaires, Instagram a apporté quelques récents changements dans son application tels que la possibilité d’utiliser des photos rectangulaires et non plus seulement carrées, ce qui faisait pour partie de la signature Instagram.
Le revenu publicitaire estimé pour Instagram pour 2016 devrait atteindre 1,5 milliard de dollars et pratiquement doubler en 2017 pour atteindre 2,8 milliards dollars, selon eMarketer. En comparaison, 75 % des revenus publicitaires de Facebook, soit 3,8 milliards de dollars, proviennent de ses applications mobiles.
