Vous vous souvenez peut-être de lui : parmi les six candidats à la primaire socialiste, c’était celui qu’on ne connaissait pas. Et puis il a dit qu’il n’avait rien contre la légalisation du cannabis. Forcément, il a buzzé. Mais est passé aux yeux de ses cinq concurrents comme un laxiste. Et a pas mal été caricaturé.
C’est Jean-Michel Baylet et il est sénateur. On se demande parfois à quoi sert un sénateur. Ben voilà : il vient de poser une question au gouvernement et par la même occasion mettre en exergue un véritable problème de société méconnu mais qu’on a tous déjà expérimenté : l’obsolescence programmée. On vous en avait déjà parlé à l’occasion d’un documentaire sur Arte il y a un ou deux ans. L’exemple le plus approprié pour évoquer ce sujet, c’est l’ampoule lumineuse. Pour faire bref, ça pourrait durer des années mais les produits sont volontairement conçus dès leur conception pour être limités dans le temps. En vue, bien sur, de les remplacer. Le problème, c’est que ce principe s’est clairement généralisé à tous les appareils électriques ou électroniques. Du coup, on rachète.
Le doc d’Arte évoquait la solution écologique pour contrer l’obsolescence programmée. Il conviendrait peut-être de prendre le problème à la source et de trouver les responsables des sabotages, parce qu’il n’y a pas d’autre mot, des produits manufacturés.
Et si vous pensez que l’obsolescence programmée est une légende urbaine, pensez à votre grand-mère ou aux personnes âgées de votre famille qui lavent encore le linge avec des machines qui datent des années 60 ou 70.
On espère vraiment que l’intervention de Baylet ne restera pas lettre morte.
