Jim Carrey tweet sur ses regrets

0

jim.jpgKick Ass 2 est attendu dans nos salles le 21 août prochain. Suite d’un premier volet déjà particulièrement violent, la suite ne fait pas dans la dentelle, bien au contraire ! Côté casting, Jim Carrey incarne le Colonel Stars qui, à l’instar de nombreux personnages imaginés par Mark Millar dans les pages de ses comics, est un énervé de la gâchette. Seulement voilà, le comédien annonce aujourd’hui, par le biais de son compte Twitter, qu’il ne participera pas à la promotion du film et qu’il regrettait d’y avoir participé, même s’il reconnaît le talent de l’ensemble de l’équipe. En cause, la fusillade de l’école Sandy Hook qui se déroula seulement quatre mois après la fin du tournage. Un drame qui a profondément marqué Jim Carrey qui affirme ne « plus supporter un tel degré de violence. Je présente mes excuses à tout le monde, à tous ceux qui ont participé au film. Je n’ai pas honte de Kick Ass 2, mais ces évènement me font voir les choses différemment. »

Si une telle position pourrait jouer en défaveur du film qui s’annonce encore plus brutal que son prédécesseur, Mark Millar, créateur de Kick Ass, a souhaité répondre au comédien par le biais d’un long message publié sur son site. En substance, il explique que Jim Carrey est un fervent militant en faveur du contrôle des armes, mais que si la violence est exacerbée dans le film, elle était déjà présente de manière très claire dans le scénario original et dans les comics. Mais surtout Millar oriente rapidement le débat sur le fait qu’on ne peut accuser la violence cinématographique d’entraîner ou de motiver des spectateurs à la reproduire dans le monde réel. Un débat qui anime depuis longtemps la sphère numérique où les jeux vidéo sont constamment montrés du doigt comme à l’origine de nombreux maux. Si cette petite crise interne ne devrait pas déboucher sur un débat d’envergure, elle pourrait entamer l’impact du film, Internet bruissant déjà de 1001 posts échangés sur le sujet dans d’innombrables forums.

carrey.jpg

Noter cet article

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here