L’UFC Que Choisir s’intéresse à Blizzard

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diablo3-logo.jpgOn savait déjà que la commercialisation de Diablo III était sujette à controverse ; depuis longtemps. Malgré tout, les ventes ont été plus que confortables pour Blizzard. Mais il y a eu l’erreur 37 que personne n’a réellement digéré même si le gros des incidents est désormais derrière nous (je n’aime pas du tout écrire cette phrase dans la mesure où, à chaque fois que je l’ai écrite, on a eu droit à des heures d’impossibilité de connexion !).

Mais ça a suffit à l’UFC Que Choisir pour être alerté et s’intéresser au sujet. Blizzard semble être dans le collimateur de l’institut de défense des consommateurs. Un premier article a été publié. Un article très journalistique qui part du plus petit (la fameuse erreur 37) pour aller vers le plus gros (l’Authenticator payant, les DRM, la connexion obligatoire, bref, toutes les sales tendances de certains jeux vidéo actuellement). Le résultat est donc un peu un gros mélange, mais ce qui frappe, c’est que l’impression générale de l’article, c’est que Diablo III, c’est quand même vachement bien !

Mais on trouve un peu de choses étranges dans ce réquisitoire ; on reproche à Blizzard le choix de la connexion permanente avec comme exemple l’impossibilité de jouer en vacances. Ce qui est évidemment très exagéré, Blizzard étant plus dans des systèmes de cloud gaming, vous permettant de jouer partout dans le monde à partir du moment où il y a une connexion Internet. Dans le même ordre d’idée, on prend l’exemple d’un type qui a une connexion Internet défaillante. Qui est le plus à critiquer dans ce cas ? Blizzard qui oblige à être connecté sur un jeu ou le FAI ? J’aurais tout de même tendance à penser que Diablo est très fun en solo, mais dément en coop. Sur de nombreux aspects, la connexion Internet enrichit incroyablement le jeu. On ne peut pas reprocher entièrement à Blizzard les manquements de qualité de service des FAI par un gros niveau de frustration.

En revanche, l’erreur 37, oui, elle reste inadmissible.

Par contre, si l’UFC tient à s’engager contre certains DRM invasifs, les « Pass » qui rendent le marché de l’occase moins intéressant (mais là, bon courage, parce que les arguments des éditeurs commencent à tenir debout), certains DLC proprement scandaleux (les « vraies fins » des jeux livrées séparément, par exemple), on est de tout coeur avec eux.

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