La discussion va durer plus longtemps entre Orange et Bouygues Telecom

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Si une annonce de fusion entre Orange et Bouygues Telecom était attendue le 16 février prochain, cela devrait être retardé. L’État n’est pas d’accord pour une question de capital.

Même si nous savions que cette opération de rachat, devenue plutôt une fusion, allait prendre du temps, il fallait aussi compter sur l’intervention de l’État. Ceci est normal puisqu’il est question de monopole en devenir dans le domaine des télécommunications mobiles. Et apparemment, Bouygues Telecom et Orange ont voulu être un peu trop gourmand.

Une question de capital

Dans l’opération de fusion entre Orange et Bouygues Telecom, il est question que ce dernier prenne une partie du capital d’Orange. Et le problème est là. L’État ne veut pas voir sa participation passer sous la barre des 20 %. Actuellement, l’État détient, avec BPI France, 25 % de l’opérateur historique et avec l’arrivée de Bouygues Telecom, cette participation serait diluée et passerait sous la barre des 20 %. Ainsi, Bouygues Telecom qui devait prendre 15 % d’Orange, n’en prendrait plus que 11 %, la différence serait réglée en cash sachant que la valorisation de Bouygues Telecom est estimé à 10 milliards d’euros.

De même, Orange devra céder 4,5 milliards d’euros d’actifs qui profiteront sûrement aux autres opérateurs, SFR et Free Mobile, et qui pourraient se traduire par une récupération de fréquences, boutiques, infrastructures et même abonnés.

Enfin, la question des employés de Bouygues Telecom fait partie du deal. Orange devra conserver les emplois sur 36 mois comme cela avait été le cas avec l’opération SFR/Numéricable. Mais au-delà de ce moratoire, Orange pourrait bien procéder à des licenciements, sachant qu’Orange limite déjà les embauches et ne renouvelle pas un départ à la retraite sur deux.

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