Alors que la 4G continue à être déployée massivement en France, (l’ARCEP annonce plus de 3,7 millions d’utilisateurs en France et les premières villes en 4G+ (LTE-Advanced) sont aussi en test chez plusieurs opérateurs) c’est la bataille de la 5G qui se profile déjà. Sachant que les normes même de cette nouvelle technologie Ultra Haut Débit mobile ne sont pas encore définies. D’ailleurs, plusieurs consortiums se sont créés, et mi-juin 2014, à Séoul, a été signé un accord entre la Commission Européenne et la Corée du Sud, afin de développer les futurs standards de la technologie 5G. Un partenariat qui portera autant sur la recherche et développement que sur les investissements, sachant par exemple que la Commission Européenne a déjà annoncé de son côté la création d’un fond d’investissement de 700 millions d’euros sur les sept prochaines années afin d’aider au développement de la technologie 5G.
La Corée du Sud avait aussi abordé le sujet en début d’année, avec un programme de plus d’un milliard d’euros pour le développement de la 5G à l’horizon 2020. Un protocole d’accord sera signé entre l’association infrastructure 5G PPP de l’UE (qui compte notamment parmi ses membres Alcatel-Lucent, Atos, Deutsche Telekom, Ericsson, Nokia, Huawei, NEC, Orange Labs, Telecom Italia, Telenor, Telefonica…) et le Forum 5G de la Corée du Sud.
Huawei, l’équipementier chinois a lui aussi initié un investissement de plus de 445 millions d’euros d’ici 2020 sur la 5G, pour obtenir 1000 fois la capacité des réseaux mobiles actuels et atteindre des débits de pointe de plus de 10 Gbit/s. De son côté, Ericsson vient d’annoncer avoir réalisé des tests de matériels pré-5G avec des débits de 5 Gbit/s sur son site de Kista (Suède), avec la collaboration des opérateurs asiatiques NTT DoCoMo et SK Telecom.
