L’amalgame foireux de la journée

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Comme vous le savez sans doute, depuis hier, un jeune homme est en mort cérébrale pour avoir croisé la route de fachos. L’événement vient d’avoir lieu, les auteurs ne sont pas encore sous les verrous mais ce crime tragique s’explique malheureusement de façon limpide. La rencontre de l’extrême droite et de l’extrême gauche.

Pas pour Bernard Debré. Décidément, il semblerait qu’il cherche à hériter de l’entonnoir avec lequel les caricaturistes représentaient son père dans les années 70.

Car entre deux paragraphes de son blog condamnant évidemment l’événement de la Gare St-Lazare, on découvre ça :

« Il faut aussi comprendre que tous les jeux vidéo hyper violents mis à la disposition des enfants qui, lorsqu’ils deviennent adultes, ont cette culture dramatique. »

Comment, en si peu de mots, être autant à l’ouest ? Je pourrais évidemment, une fois de plus, défendre les jeux vidéo becs et ongles mais l’attaque est tellement ridicule que je garderai ça pour une prochaine fois. Mais il y a plus grave. En pointant du doigt les jeux, Debré semble légèrement dédouaner les skins ; vous comprenez, c’est pas de leurs fautes ces pauvres chéris, on leur a proposé des jeux vidéo quand ils étaient « enfants ».

Mais le plus beau, c’est tout de même sa phrase de conclusion qui appelle à ne pas faire d’amalgame. Heureusement : si on en faisait, on rappellerait que d’anciens membres d’Occident de son propre parti avaient la barre de fer facile et qu’ils n’avaient pas, eux, l’excuse foireuse des jeux vidéo.

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