L’apologie du terrorisme dans le collimateur

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Ce coup-ci, pas de nouvelle loi à inventer : l’apologie du terrorisme est dans l’arsenal juridique. Bien évidemment, certains idiots n’ont pas pu s’empêcher de l’ouvrir et raconter d’énormes conneries. La justice n’a pas trainé : 12 mois de sursis pour le premier, 210 heures de travaux d’intérêt général. La suite arrive mais on a recensé 3721 messages à la con. Je ne sais pas si celui de Dieudonné fait partie de ce torrent de haine mais lui devrait peut-être attirer l’attention. Après un message dans lequel il ironisait sur la marche, il a terminé un post en expliquant : « Je suis Charlie Coulibali ». Le message a rapidement été retiré mais il semblerait que le mal soit fait. Dieudonné a-t-il écrit les mots de trop ? Jusqu’à présent, grâce à une subtile organisation d’insolvabilité, une maitrise parfaite de l’arsenal juridique, on ne peut pas dire qu’il ait trop été inquiété. Mais là, ces quatre mots pourraient bien le faire basculer dans le délit d’apologie du terrorisme ce qui n’est pas très populaire en ce moment. Un délit qui peut valoir sept ans de prison et 100.000 euros d’amende, s’il est avéré.

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