Samedi et dimanche dernier, une série d’attaques DDos (Distributed Denial-of-Service, dans lequel un site est assailli de requêtes le submergeant et le paralysant) ont été menées contre des sites japonais gouvernementaux (NPA, sites dépendants de ministères…) ou privés avec notamment un distributeur de vidéos en ligne. D’après les adresses IP, 90 % des attaques provenaient de Chine. La police japonaise a révélé qu’une série de messages en ligne ont été postés sur des sites chinois ces derniers temps, appelant à participer à des attaques avant dimanche 18 septembre, afin de marquer le 80e anniversaire de l’incident de Mandchourie de 1931. Cette opération montée par les services japonais pour justifier la conquête du futur Mandchoukouo a correspondu au début de l’invasion de la Chine par les troupes impériales nippones. Il s’agit de la 3e attaque d’envergure en un an menée par des hackers chinois après celles de septembre 2010 et de juillet 2011.
