L’avenir se trouve sans conteste du côté des nouvelles technologies et du développement du réseau qui, contrairement à ce que pensent une majorité de ceux qui utilisent Internet à longueur de journée, est loin d’être aussi couramment usité et accessible par le plus grand monde. Mais s’il faudra sans doute encore du temps avant de voir vraiment se généraliser la toile et ses dépendances, le fait est qu’elle est devenue un théâtre d’actions internationales aussi réel que ce qui se passe tous les jours un peu partout à la surface du globe. Espionnage, attentat, virus ou encore vol de données ne sont que quelques-uns des fléaux auquel il faut désormais faire face.
Pour ce faire, la plupart des pays mettent en place des unités/services spécialisés qui ont pour mission d’éviter la propagation de virus au sein d’un système ou de prévenir les attaques contre leurs institutions respectives. En effet, et si nous évoquons régulièrement les piratages dont sont victimes les grandes entreprises (Microsoft, Sony, Apple, Blizzard, etc.), le fait est que les grands ministères et les principales institutions d’un pays sont soumises à un feu cybercriminel nourri !
Pour faire face à ce défi de plus en plus important, le ministre de la Défense vient de confirmer la création de 200 emplois dans le secteur de la cyberdéfense, et ce à destination de la Direction Générale de l’Armement. Les futurs recrutés viendront ainsi grossir les rangs de la DGA-MI avec pour ambition de détecter les nouveaux virus et accélérer la réaction face à ces armes. Désormais, et même si cela se passe sur le réseau, les menaces n’ont plus rien de « virtuel », d’autant qu’il convient de rappeler que la cybercriminalité touche plus de 10 millions d’utilisateurs en France chaque année.