Une enquête menée par l’Institut Ipsos du 26 octobre au 1er novembre 2012, commandée par Crucial, démontre que près de 2 Français sur 3 (61%) utilisent leur ordinateur personnel plus de 2 heures par jour. Pour beaucoup, il est donc désormais indispensable au point qu’en cas de problème technique, les plus accros ne peuvent s’en passer plus d’une journée (33% des personnes interrogées), tandis que la majorité (51%) ne peut vivre sans lui plus d’une semaine !
Victime de son succès, l’ordinateur est involontairement devenu une source de stress pour beaucoup de Français, notamment en raison de la lenteur de certaines applications, des bugs et autres arrêts intempestifs. Et le phénomène est loin d’être marginal puisque plus d’un sondé sur deux (52%) dit avoir été insatisfait des performances générales de son ordinateur au cours des 6 derniers mois, et que cela a représenté une source de stress pour 91% d’entre eux, et même un stress important pour 35%.
Le phénomène ne se limite pas aux foyers français. La même enquête réalisée aux Etats-Unis montre que 52% des Américains sont insatisfaits des performances de leur ordinateur, et que cela est une source de stress pour 94% d’entre eux. Dans le détail, pour 30% des Français, faire face à des problèmes informatiques est davantage stressant que de décider de la manière de s’habiller, que de payer ses factures (pour 20% d’entre eux), qu’être pris dans les embouteillages (18%), que de faire sa déclaration d’impôt (17%), ou de passer les contrôles de sécurité à l’aéroport (16%).
Face à ces problèmes, les Français ont le sentiment de perdre du temps (item cité par 53% des personnes interrogées), là où précisément l’ordinateur est supposé permettre d’en gagner. C’est ensuite le sentiment d’être désarmé face à une telle situation. Plus d’un Français sur quatre (26%) explique que le plus frustrant, c’est de ne pas savoir quoi faire pour régler le problème. Des frustrations partagées en Grande-Bretagne, comme le montre l’enquête réalisée dans ce pays. Lorsque leur ordinateur fonctionne au ralenti, les Britanniques sont agacés par la perte de temps (60%) et par le fait de ne pas savoir quoi faire pour régler le problème (26%).
Et pour vous, amis technophiles, l’ordinateur et ses petits cousins (smartphones, tablettes, consoles) sont-ils une source de stress ?