300 euros… C’est ce que réclame un conglomérat de grands titres quotidiens d’Irlande si jamais vous placez dans un site un raccourci vers une page des titres appartenant à cette alliance improbable.
Je crois que jamais, depuis qu’Internet a été créé, aucune idée aussi stupide n’a été envisagée. Jamais une industrie n’aura fait la démarche de se replier autant sur elle-même. À côté, les ayants-droits de l’industrie musicale passent pour des interlocuteurs pondérés.
L’exemple le plus extrême nous vient d’Angleterre, d’une association contre la violence contre les femmes. Celle-ci se voit réclamer de l’argent par cette presse car sur son site vitrine, elle a mis des liens vers des articles où l’association était citée ! On croit rêver, enfin, cauchemarder.
On le sait, Google fait des envieux dans de très nombreux domaines. C’est le cas avec la presse et des discussions sérieuses ont été entamées afin de travailler en bonne intelligence. Faut-il limiter encore plus les débuts d’articles dans Google Actualités. Des sujets importants, capitaux mais qui méritent d’être débattus avec des interlocuteurs raisonnables. Ce qui ne semble pas être vraiment le cas en Irlande actuellement.
Heureusement que Google ne réagit pas de façon épidermique en déréférençant tous les articles des différents magazines. Magazines dont on vous aurait bien dit les titres mais on a peur qu’ils nous tapent du pognon. Ceux dont on ne doit pas prononcer les noms !
