Non, on n’a pas fait un test complet sur la nouvelle extension de Mists of Pandaria et tant mieux. Parce qu’on aurait été forcément incomplet. La Pandarie, c’est l’extension mille-feuilles, celle qu’on attendait plus, la plus réussie de tous et curieusement, celle qui a pris le plus mauvais départ en termes de ventes. Il faut bien admettre qu’après Guild Wars 2 et avant le passage Free 2 Play de The Old Republic, la fenêtre de tir était étroite pour s’imposer.
Et il faut bien admettre quelque chose : ce n’est qu’au bout de plusieurs dizaines d’heures de jeu que l’on s’aperçoit que ce titre a une profondeur dingue.
Mon premier personnage est évidemment niveau 90 désormais, le nouveau level cap. Il a fait toutes les quêtes de toutes les zones du dernier continent. Mais il ne se passe pas une journée sans que je ne découvre de nouveaux concepts, se déverrouillant via la progression des réputations ou au hasard de certains loots, et je n’exagère pas. Hier, j’ai découvert la course de dragons. Avant-hier, j’ai enfin compris les mécaniques des mini-réputations, les liens d’amitié, qui ne fonctionne qu’avec un seul personnage. Comble de la richesse outrancière des nouveautés de Pandaria, j’ai à peine effleuré la nouvelle classe et la nouvelle race, respectivement le moine et le Pandaren. Et le jeu bénéficie de tellement de nouveautés qu’on ne sait pas si on se lance dans un donjon, un scénario, un défi ou si on continue les activités « solo » du jeu.
Tout ça pour vous dire que si vous aviez mis de côté WOW parce que vous n’y croyiez plus trop, c’est l’extension rêvée avec Blizzard qui nous fait une démonstration implacable de sa capacité à surprendre. Mais si je peux vous donner un vrai conseil, une astuce ultime, lisez les quêtes, découvrez tout ce que l’environnement propose comme écrit car la vraie force du jeu, c’est son scénario et son background exceptionnel.