Le marché de la tablette est régulièrement accusé de tous les maux, et c’est bien de sa faute si celui du PC s’effondre ! C’est en tout cas la croyance la plus répandue, or il s’avère qu’elle n’est peut-être pas totalement fondée. Si nous ne pouvons nier une lien de cause à effet, avec une chute de 14% de la livraison de PC, le fait est que sur le dernier trimestre, la lente agonie s’est ralentie passant à -4.4%. Nous nous garderons bien d’évoquer une quelconque reprise, d’autant que tous les secteurs sont à la peine sur ce trimestre et qu’il s’opère actuellement un renouvellement du parc PC des entreprises en Europe, puisque c’est ici que « l’embellie » se produit. D’ailleurs la France est le marché où les ventes reculent le moins (-1.7%) par rapport à l’Allemagne (-5.6%) et le Royaume-Uni (-6.7%), même s’il faut contrebalancer cette performance en rappelant que la France fut le marché qui baissa le plus au début de la crise.
Aujourd’hui le marché français reste réceptif aux ordinateurs portables (63% des livraisons PC sur le trimestre), même si la demande est en baisse à -4.9%. Seul le marché du PC de bureau est à la hausse à +4.5% de croissance. Si HP truste toujours la première place des constructeurs dans l’hexagone avec 22.1% des parts de marché, Lenovo – devenu le numéro 1 mondial – gagne du terrain avec 13.3% du marché et une croissance plus forte à +53.8%, là où HP est la baisse. Reste à savoir si cette remontée du marché PC sera durable et va gagner en force ou s’il s’agit d’un phénomène ponctuel.
