Nintendo vient d’annoncer que sa prochaine console, la Wii U, disponible le 30 novembre à 300 euros, serait vendue à perte (voir cette news). Autrement dit, chaque console vendue coutera un peu d’argent à la firme de Kyoto. Nintendo a cependant refusé de donner plus de détails sur l’ampleur de cette vente à perte.
Évidemment, ce n’est pas par philanthropisme. En baissant le prix de revient de la machine de base, en ayant le plus grand parc possible, Big N compte bien se rattraper sur les jeux et les accessoires. Oui, mais c’est là que ça risque d’être moins lucratif. La Wii U semble vraiment complète dans sa configuration de base. Avec la Wii, console ô combien plus sympathique entre amis, on pouvait acheter jusque trois Wiimotes et quatre nunchuk (la manette qui se greffait sur la Wiimote) supplémentaires. Là, on a une rétrocompatibilité des anciens périphériques de pointage, ce qui rend leur achat inutile, si on avait déjà une Wii auparavant. Quand au gamepad, la tablette / manette, il ne sera pas possible de s’en procurer un supplémentaire tout de suite, si tant est que des jeux soient développés pour deux gamepads. Faisons confiance au constructeur pour nous inventer des trucs qui deviendront rapidement indispensables.
Heureusement, pour Nintendo et les joueurs, les jeux disponibles les premiers mois semblent clairement plus intéressants que ceux proposés avec la Wii.
