L’addiction aux selfies désormais reconnue comme maladie mentale

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Une étude récemment réalisée en Inde a mis en valeur certains comportements liés à la prise de photos de soi-même – ou selfies – et a mis un nom sur cette addiction : la « selfitis ».

Les Selfies

L’étude a permis de produire la « Selfitis Behavior Scale », une échelle qui permet de classer les multiples comportements obsessionnels reliés aux selfies selon différents degrés.

L’obsession enduite par les selfies est bien réelle

Peut être vous en souvenez vous, en 2014 un article avait clamé que la « selfitis », ou l’addiction aux selfies, allait être reconnue comme maladie mentale par la « American Psychological Association ». Cet article s’était avéré être un faux, cependant cela n’a pas empêché les chercheurs de poursuivre leurs études sur le sujet.

Et il se trouve que l’Inde, pays originaire de cette recherche, est également le pays dans le monde qui recense le plus de « morts par selfie ». Prendre un selfie étant devenu un réflexe pour tellement de monde que les personnes ne réfléchissent même pas au danger devant elles avant de prendre leur selfie. Certaines villes en sont même au point d’interdire les selfies dans des lieux précis.

Ceci dit, on comprend mieux le sérieux et les enjeux de cette étude qui a été menée auprès de 400 élèves en école de gestion. On peut par ailleurs noter que selon l’étude, plus de gens en Inde utilisent Facebook que dans n’importe quel autre pays, les selfies représentant une bonne partie des photos postées sur les réseaux sociaux.

Après avoir posé une série de questions aux étudiants, les chercheurs ont pu déterminer six « facteurs » qui soulignent l’addiction. Ainsi, les selfies pourraient servir à combler votre manque de confiance en vous ou votre besoin d’attention. Ou encore, peut être que les selfies vous permettent de changer d’humeur, de vous sentir mieux à propos de ce qui vous entoure. Finalement, les selfies permettent également à une certaine partie de la population questionnée de se conformer au groupe ou au contraire de participer à une forme de « compétition sociale ».

Enfin, l’équipe a surligné 20 symptômes qui pourraient être utiles pour déterminer la gravité de la « selfitis ». Les exemples incluent « Je me sens plus populaire quand je poste mes selfies sur les médias sociaux » ou encore « Quand je ne prends pas de selfies, je me sens détaché de mon groupe d’amis. »

Rendez-vous à cette adresse pour (beaucoup) plus d’informations sur le sujet !

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