Depuis qu’il est sorti, et même avant en réalité, Diablo 3 a été violemment critiqué pour de nombreuses raisons. Par les fans de la première heure, par les éternels ouin-ouins qui aimeraient plus de ceci ou de cela mais qui y reviennent toujours, tout le monde y est allé de sa petite fléchette de fêticheur propulsée par une sarbacane dans le cou de Blizzard. Dernièrement, c’est un développeur qui en a rajouté une couche. Il s’agit de David Brevik. Ce n’est pas n’importe qui puisqu’il faisait le boulot de Jay Wilson sur les deux premiers Diablo. Et sur un site, IncGamers, il s’exprime plutôt librement sur ce qu’il pense de Diablo III.
On va résumer à : « il n’aime pas ». Mais en plus de faire des reproches au dernier né de chez Blizzard, et admettons-le, parfois à juste titre, il s’en prend aussi à l’équipe, en expliquant qu’elle n’a pas réussi à capitaliser sur les expériences réussies de précédents volets. D’un autre côté, les questions sont assez vachardes pour Blizzard, remettant presque en cause la légitimité de Jay Wilson au poste, car il vient des STR (Command and Conquer).
La réaction de Jay Wilson ne s’est pas faite attendre. Elle a lieu sur Facebook, sur le compte de Chris Haga, un des artistes de l’équipe D3. Jay est assez péremptoire en écrivant « Fuck that looser ». Fuck, c’est évidemment le F word, un des trois mots interdits d’antenne chez les américains, un des trois mots pour lequel il faut aller se laver la bouche après l’avoir utilisé. « Looser », c’est autre chose ; ça rappelle évidemment à Brevik que sa carrière postérieure à Blizzard a été faite de plus de bas que de haut, c’est le moins que l’on puisse dire ; le titre le plus prestigieux a été Hellgate London, un RPG qui s’est MMOisé avant de passer Free 2 Play et je ne sais franchement pas où en est le projet après de multiples rachats de société.
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Descente en règle d’un côté, insulte de l’autre… Et bien vous savez quoi ? J’adore. À l’heure où chaque communiqué de presse est pré-relu quinze fois avant d’aller en bureau d’ajouts des copyrights où il sera disséqué une quarantaine de fois avant d’atterrir au service de la ponctuation, il est vraiment rafraichissant de voir que le marketing ne met pas son nez partout et qu’il reste des pages Facebook avec des humains légitimement énervés.