Dans un article publié dans le New York Times, deux chercheurs de Microsoft Research, Dinei Florêncio et Cormac Herley, avancent l’argument que la cybercriminalité n’est pas un problème aussi important que beaucoup d’études le laissent entendre. Estimer que les pertes s’élèvent à des centaines de milliards de dollars est basé sur des méthodes erronées qui gonflent les chiffres selon les deux auteurs. Au lieu d’exagérer les pertes financières, ils estiment que l’on devrait mieux mesurer les dommages pour les victimes. En prime, on cesserait ainsi d’attirer de nouveaux entrants sur le marché du cybercrime par la promesse de gros profits.