Comme vous le savez probablement, ce weekend était un weekend que certains membres de la rédaction ont attendu avec une grande patience. En effet, c’était le retour de la série de SF britannique Doctor Who. Une reprise un peu particulière car nous sommes dans un nouveau cycle, avec un nouvel acteur, Peter Capaldi, qui s’est montré totalement à la hauteur de la tâche impossible, passer après Matt Smith.
L’épisode en lui-même est aussi assez génial et on sent que l’on commence à expliquer le pourquoi de ce visage plutôt qu’un autre. La solution se trouvera dans les prochains épisodes probablement. Rappelons que Capaldi avait déjà joué dans un épisode lorsque David Tenant était Doctor. L’épisode The Fires of Pompei devra peut-être être regardé sous un autre angle. Il met en exergue l’inéluctabilité de certains faits historiques d’importance. Est-ce que cette impuissance du héros dans un épisode peut-être lié au nouveau visage du Doctor. Nous verrons bien.
Je ne vous dirai rien sur le contenu de l’épisode, déjà regardé deux fois. On retrouve pas mal de personnages qu’on aime beaucoup, on a de la combustion spontanée et le pire restau du monde.
Ci-dessous, un schéma qui a longtemps été valable. On y explique le taux d’appréciation d’un Doctor après sa régénération.
En gros, il y a le moment de l’annonce et la réaction du public : « je déteste ce type ». Au moment de la diffusion du premier épisode avec le nouvel acteur : « c’est ok, mais je préfère le précédent ». Vers la fin de la première saison avec cet acteur il est devenu le « Meilleur. Acteur. Depuis le début ». Et au moment de l’annonce d’un changement de Doctor, ça devient : « Noooooon, vous ne pourrez jamais le remplacer ». Un cycle qui dure depuis 50 ans maintenant.
Cela dit, j’avais déjà trouvé Capaldi extrêmement élégant. Là, même s’il est un peu à l’ouest durant tout l’épisode, regen oblige, il a vraiment une présence que n’avait peut-être même pas Matt Smith sur ses premières apparitions. Bref, déjà adopté en un épisode, un vrai tour de force.
