Le marketing sur la toile exaspère les français

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Tedemis, le spécialiste du marketing direct sur Internet et de l’e-mail retargeting, dévoile les résultats d’une étude exclusive sur les français et le marketing sur Internet. Le moins que l’on puisse en dire, c’est que l’époque du mailing sympathique et bien perçu semble révolue, les internautes supportant de moins en moins le marketing massif en ligne : « Les consommateurs se sentent agressés par un marketing en ligne de masse qu’ils rejettent. Les cibles traditionnelles perdent progressivement leur homogénéité ce qui oblige les marques à revoir en profondeur leurs outils marketing. Individualisation, personnalisation et pertinence des offres à l’instant T sont les qualités indispensables pour que les français acceptent d’être sollicités. En échange, ils sont de plus en plus nombreux à accepter de confier certaines de leurs informations personnelles, ce qui nécessite d’instaurer un nouveau contrat de confiance entre les consommateurs et les marques » déclare Alexandre de Chavagnac, Directeur Général de TEDEMIS.

Face aux mails commerciaux, hommes et femmes sont presque égaux avec une moyenne de 24 % trouvant ces mails « insupportables », environ 57 % l’estimant « trop élevé », et seulement 12 % les jugeant « acceptable ». Dans le même ordre d’idée, 77% des femmes se disent « agressées » par le nombre d’e-mails commerciaux qu’elles reçoivent chaque jour, contre 76 % des hommes. Il faut dire que les consommateurs déclarent recevoir en moyenne 33 e-mails commerciaux chaque jour, hommes ou femmes s’accordant sur une moyenne acceptable d’une dizaine chaque jour.

Si les français s’accordent contre les abus du marketing en ligne, l’âge ne change pas fondamentalement leurs comportements. Au sujet des e-mails commerciaux les 18-24 ans sont 21% à en ouvrir 25 à 50% chaque jour. Exactement comme les 35-44 ans, et presque comme les 65-74 ans qui sont près de 19% à en ouvrir 25 à 50%.

Alors qu’ils rejettent le marketing de masse indifférencié et mal ciblé, les français attendent paradoxalement beaucoup des e-mails commerciaux. Ils souhaitent avant tout recevoir des e-mails commerciaux « sur les produits qui les intéressent ou qu’ils recherchent actuellement » et des « offres de prix attractives ». Cependant, ces e-mails commerciaux ne sont pas vraiment perçus par les consommateurs comme le moyen de découvrir de nouveaux produits ou de susciter leur envie. Pourtant 57,3% se disent prêts à acheter un produit sur un site marchand suite à la réception d’un e-mail commercial. En revanche, seulement 35% se disent prêts à laisser facilement leur adresse e-mail pour recevoir des offres promotionnelles, et 40% sont prêts à donner plus d’informations personnelles pour recevoir des offres personnalisées.

Ce chiffre est à nuancer en fonction de l’âge. Les jeunes, qui sont les consommateurs de demain, sont plus enclins que leurs aînés à se dévoiler pour bénéficier d’offres personnalisées. En effet, si les 25 – 34 ans sont 47% à se dire disposés à donner leurs informations personnelles pour recevoir des offres personnalisées, les 65 – 74 ans ne sont plus que 34% et les personnes de plus de 75 ans seulement 23%.

L’étude Tedemis montre ainsi l’opposition entre la lassitude des consommateurs envers des offres banalisées et leur « appétit » pour des achats en ligne de produits et services personnalisés par des offres individuelles : « Tedemis est favorable à toutes les actions qui encouragent la transparence et la clarté. En matière de marketing direct sur Internet, les consommateurs ne sont pas dupes et n’apprécient pas du tout de voir leurs informations comportementales et personnelles mal utilisées. Nous privilégions les outils qui séparent hermétiquement, les données comportementales des données personnelles et permettent aux consommateurs d’en contrôler l’usage au moment de la collecte et pendant toute la durée de leur exploitation » conclut Alexandre de Chavagnac.

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A la question : « avez-vous déjà acheté sur un site marchand suite à la réception d’un e-mail commercial ? » les français sont encore unanimes quelles que soient leurs professions.
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Qu’ils soient pauvres ou riches, les attentes des Français sont identiques.
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