Sur les appareils traditionnels du hi-tech, l’année 2014 aura surtout été marquée par des évolutions mais peu de réelles innovations. Plus fins, plus légers, plus performants, plus autonome : oui mais rien de plus sauf rares exceptions. Voici une sélection de produits qui nous semblent représenté le mieux pour cette fin d’année.
Le téléviseur s’incurve mais s’agit-il d’une réelle avancée ? La question mérite d’être posée. En audio, le multi-room se généralise mais Sonos a inventé ce concept il y a 10 ans. Toujours est-il que la diffusion de la musique depuis Internet par l’intermédiaire du smartphone constitue un réel progrès. L’ordinateur ultraportable devient deux en un, à la fois tablette et notebook, une réelle innovation mais déjà initiée l’année précédente. Sur le front des tablettes et des smartphones, on affine, on rabote, on polit mais sinon rien de bien excitant. Il est vrai qu’une fois réduit à un écran, que faire de plus ? Autant dire que tous les fans de hi-tech misaient beaucoup sur les objets connectés pour assouvir leur soif de nouveautés mais là encore, ce fut plutôt décevant. Certes, les montres connectées se multiplient à l’infini et Android Wear se pose enfin comme l’interface adaptée mais on cherche toujours l’usage qui justifierait d’appuyer sur un bouton pour lire l’heure et que l’on soit obligé de recharger tous les jours ! Il y a toutefois des domaines où les choses bougent dans le bon sens. Le bien-être, le sport et la santé connectés font figure d’exemple. D’ailleurs, Apple a intégré une application qui permet de réunir les informations des objets connectés de différentes marques comme le bracelet d’activité, la balance ou autre. La marque à la pomme se trompe rarement… La domotique est aussi en passe devenir accessible et grand public, enfin ! Mais en la matière, il faudra attendre encore un peu, probablement le printemps 2015, pour voir arriver des systèmes complets, abordables et ergonomiques. En attendant, voici déjà notre sélection des meilleurs appareils hi-tech de l’année.
Téléviseur
Deux nouveautés se confirment au rayon téléviseurs cette année : l’Ultra-HD et l’incurvé. Pour la première, il n’y a pas vraiment de débat. Certes, aucun contenu n’existe encore actuellement mais cela va arriver, c’est certain. Pour assurer une pérennité à son achat, surtout s’il s’agit d’un modèle onéreux, mieux vaut donc investir dans la très haute définition. Pour que le contenu actuel en Full-HD s’affiche sans perte, voire avec un gain de qualité, il faut privilégier un téléviseur de grande marque et haut de gamme. Pour ceux qui ne veulent que regarder la TV à moindre coût, ils peuvent rester sur du Full-HD en privilégiant la qualité d’image. Reste la question de la courbure initiée par Samsung. Indéniablement, l’incurvé est séduisant d’aspect mais est-ce réellement une avancée pour l’utilisation ? Tout dépend de votre intérieur et de la manière dont vous regardez la télévision. Si le téléviseur est bien en face du spectateur et pas trop éloigné, l’immersion y gagne clairement. Certes, le contenu est légèrement déformé mais on a davantage l’impression d’être impliqué dans l’action pour un film ou encore un jeu vidéo. En revanche, si le téléviseur est décentré par rapport à l’axe de vision ou encore si les membres de la famille sont assis en ordre dispersé devant, la courbure donne un sentiment d’exclusion. Si par exemple, on parle d’un canapé et qu’il y a des fauteuils de part et d‘autre avec des personnes assises latéralement par rapport au téléviseur pour regarder, ce sera clairement moins agréable qu’avec un modèle plat.
Samsung UE55HU8200 : l’incurvé
Ce téléviseur incurvé Ultra-HD de 55 pouces est tout simplement magnifique ! La face avant se résume quasiment à l’image avec juste une petite bordure noire minimaliste. La finesse est extrême et le pied plat en finition chrome s’accorde parfaitement. De plus, l’image n’est pas en retrait. La mise à l’échelle des contenus actuels en Full-HD est très bien gérée en attendant les films en très haute définition. L’image très contrastée est surtout d’une netteté impressionnante. Certains diront que c’est trop clinique, d’autres apprécieront justement cet aspect. Une visite en magasin s’impose. Mention particulière à la justesse des couleurs qui, dès la sortie du carton, sont bien équilibrées et fidèles, sans avoir à s’enfoncer dans les profondeurs des menus de réglage, au demeurant bien faits. La partie connectée de cet écran est tout aussi exceptionnelle avec notamment une télécommande à pavé tactile, des contenus très riches et une navigation fluide en toutes circonstances. Celui qui cherche un écran incurvé ne sera pas déçu, à condition d’avoir un emplacement à lui réserver bien en face des spectateurs.
– Type : Téléviseur incurvé Ultra-HD
– Diagonale : 55 pouces
– Prix : 2 690 euros
Sony KD-55X9005B : le meilleur du plat
Voici sans doute le téléviseur qui propose actuellement la plus belle image et c’est le seul à offrir un son de qualité à la hauteur de son prix. Pour y parvenir, Sony a dû intégrer des haut-parleurs conséquents de chaque côté en face avant. Ils sont apparents et donc aussi fragiles, attention aux griffes du chat ! Mais revenons à l’image qui est exceptionnelle à tous les niveaux. Grâce à son électronique de traitement sui est la plus sophistiquée à ce jour, Sony réussit une mise à l’échelle parfaite des contenus actuels en Full-HD. À tel point d’ailleurs que la différence avec un film en Ultra-HD n’est pas flagrante ! L’image est à la fois riche en détails et finement ciselée mais sans devenir chirurgicale pour autant. Le contraste est abyssal, tout comme la profondeur de noir est impressionnante. Si par la présence des haut-parleurs, la ligne est assez massive, elle est élégante aussi et le recours à des pieds minimalistes de chaque côté n’y est pas étranger. Bien entendu, cet écran est équipé de tout la connectique nécessaire, tout comme d’un module de TV connectée vraiment simple et efficace qui donne notamment accès au contenu vidéo de la marque, acteur majeur de l’Entertainment.
– Type : Téléviseur Ultra-HD
– Diagonale : 55 pouces
– Prix : 2 790 euros
Panasonic TX-65AX800E : comme au cinéma
Après l’abandon du plasma, faute de rentabilité pour une technologie arrivée en bout de course, Panasonic n’a cessé de dire qu’à terme ses écrans LED arriveraient au niveau technique de leurs illustres ancêtres, une promesse aujourd’hui tenue. Avec la série AX800 Ultra-HD plane, Panasonic touche au but. L’image est très naturelle, assez douce, certes, mais d’une justesse incroyable. Le traitement d’image rend vraiment honneur aux films. C’est de loin la meilleure compensation de mouvement du marché. La finition est exemplaire mais on regrette un système de montage qui repose sur un trépied, constitué des coins d’enceintes et d’un lourd contrepoids. Une solution peu judicieuse selon nous car il faut alors un meuble qui fasse toute la largeur de l’écran. Sinon, c’est l’image la plus cinéma actuellement disponible en rayon.
– Type : téléviseur Ultra-HD
– Diagonale : 65 pouces
– Prix : 4 490 euros
Toshiba 48T5435D : entrée en matière
Ce 48 pouces se veut un écran tout simple pour qui n’a pas vraiment l’intention d’investir une fortune dans un écran plat. Du reste, Toshiba n’a aucunement l’intention de sortir sous peu un écran courbé. Il faudra donc faire sans ! Ce téléviseur Full-HD est construit sur des bases solides. Le design est sobre et la finition sans reproches particuliers. En revanche, les menus et la télécommande ne brillent pas par leur ergonomie. Les manipulations de base ne posent cependant aucun souci. La qualité d’image est vraiment très bonne, surtout à ce niveau de gamme. Les couleurs sont bien réglées et le rendu est agréable. À signaler que le nouveau format de 48 pouces permet de produire des téléviseurs avec un rapport qualité / prix particulièrement avantageux.
– Type : téléviseur Full-HD
– Diagonale : 48 pouces
– Prix : 800 eurosChaque année, on pense que le son est arrivé à maturité mais les faits continuent de nous contredire. Les choses ont encore une fois beaucoup évolué : l’audio-vidéo ne convainc plus personne, les ensembles home cinéma dotés d’un lecteur Blu-ray ne trouvent plus preneur. Le support physique est en fin de course et ce n’est pas l’arrivée de Netflix qui nous contredira. Actuellement, il s’agit surtout d’améliorer le son du téléviseur plat qui sonne généralement comme une casserole… Pour ce faire, la solution la plus élégante et la plus convaincante reste la barre de son. Fine et esthétique, elle se dote d’un caisson de basses sans fil pour restituer tout le spectre sonore et donner de la pêche à l’action dans les films. Il n’y a pas de miracles cependant et même Yamaha avec ses projecteurs sonores n’arrive pas à restituer un véritable effet surround. L’amateur de home cinéma plus exigeant et qui cherche une véritable immersion s’orientera plutôt vers un amplificateur A/V et un ensemble d’enceintes 5.1. Pour l’écoute privée, le casque a évolué aussi. Les modèles fashion ne le sont plus tant que cela. Pour être mobile, c’est l’intra-auriculaire minuscule qui est le plus adapté. Pour le confort, c’est souvent un modèle circum-aural, qui entoure les oreilles, que l’on privilégiera à la maison. Pour écouter ensemble partout, les enceintes Bluetooth portables mais déjà conséquentes ont fait d’immenses progrès. Sinon, l’année aura aussi été marquée par l’arrivée massive des systèmes multi-room. Pour autant, ils ne sont pas encore totalement aboutis et c’est toujours Sonos qui montre la voie. Enfin, tous ceux qui ont une chaine Hi-Fi à la maison et qui ont mis au débarras leur ancienne platine vinyle doivent sans doute le regretter… Il y a un véritable engouement pour ce support vintage certes très imparfait mais qui transmet de l’émotion.
Yamaha YSP-2500 : projection sonore
L’inventeur de la barre de son est le seul à pouvoir réellement dispenser un son enveloppant qui donne l’impression d’être au centre de l’action. Cette technique de projection sonore utilise les murs pour réfléchir et pas moins de 16 haut-parleurs. Ce système est en mesure de remplacer une installation cinéma à domicile, même si le son ne proviendra pas réellement de l’arrière. La barre proprement dite est fine et affiche un design très élégant. Le châssis est en aluminium avec une face supérieure brossée, à la fois esthétique et pratique. Ce matériau est également utilisé pour améliorer la rigidité de l’ensemble comme sur des éléments audiophiles. La connectique est très complète avec pas moins de trois entrées HDMI. Sans fil, le caisson peut se positionner horizontalement ou verticalement. Avec un son dynamique et enveloppant, le système de projection fonctionne vraiment. Le niveau sonore possible est élevé et la restitution est ample, tout comme elle est précise. Cette barre de son est autant à l’aise en home cinéma qu’avec de la musique.
– Type : barre de son
– Technologie : projection sonore avec effet d’immersion
– Prix : 1 000 euros
Final Audio Design Heaven IV : musical et confortable
Avec ce casque intra-auriculaire, la marque japonaise Final Audio Design prend une longueur d’avance sur ses principaux concurrents. Il utilise des haut-parleurs à armature équilibrée afin de contrôler l’air et d’en optimiser le flux tout en réduisant les phénomènes de vibration. Sa forme est particulière, elle est allongée et permet ainsi une meilleure restitution de l’ensemble des fréquences. Cette coque est en acier inoxydable, c’est là aussi un choix raisonné et qui contribue au confort musical. Final Audio fournit plusieurs paires d’embouts (six au total) pour les différentes morphologies et un étui de transport très élégant sorti tout droit d’un film américain des années 30. Le confort d’utilisation de cet intra est très bon. Il est léger et une fois bien en place dans l’oreille, l’isolation phonique est bonne. Le son délivré est ample et précis, avec de la profondeur dans la scène sonore et un grave qui descend bas. Ce n’est jamais agressif dans les aigus, le médium respire et il est aéré. L’image sonore est large, précise et riches en sensations musicales. Les voix humaines sont naturelles et les instruments bien en place.
– Type : intra-auriculaires
– Prix : 170 euros
Focal Spirit Classic : casque polyvalent
Pour qui cherche un casque audiophile encore abordable et utilisable en déplacement, ce Focal est un excellent choix. Il est certes déjà assez volumineux mais du haut de ces 310 grammes, on peut tout de même l’emporter. Sa finition est parfaite : de l’aluminium brossé est utilisé sur les charnières et les glissières de l’arceau. L’ensemble est très réussi tout comme la finition est sans faille. Les oreillettes sont larges et bien rembourrées, c’est confortable et cela isole bien du bruit extérieur. Le casque enserre totalement les oreilles et la pression n’est pas trop forte. L’arceau de tête se place bien sur le haut du crâne et la mousse offre un excellent confort d’utilisation. Ce casque est livré avec un câble détachable de trois mètres et un autre plus court équipé d’un microphone et d’une télécommande pour smartphones. Il propose des écoutes chaleureuses et précises avec des timbres équilibrés et sans excès au niveau du grave comme de l’aigu. C’est ample et chaud avec des basses profondes et une image stéréo bien retranscrite.
– Type : casque clos circum-auriculaire
– Poids : 310 g
– Prix : 300 euros
B&O Play A2 : impressionnant
Cette enceinte nomade Bluetooth a tout pour plaire. Déjà, elle est très compacte au regard de ses capacités. Son niveau sonore possible est vraiment élevé et le procédé de spatialisation permet une écoute parfaite qu’elle que soit la position de l’enceinte. Intelligemment, B&O Play a misé sur une enceinte mince mais dotée d’une grande surface pour maximiser l’espace disponible pour les membranes des haut-parleurs. Le design est particulièrement réussi, tout comme la finition est soignée. Certes les faces sont en plastique mais de bel aspect. Un cerclage d’aluminium sur la tranche rehausse l’aspect qualitatif, tout comme la lanière de transport en cuir. C’est vraiment un bel objet ! À l’écoute, difficile de croire qu’un tel son sort d’une si petite enceinte. Le rendu est dynamique, tous les registres sont présents sans excès et le niveau de basses est vraiment étonnant au vu de la taille. La restitution est plutôt neutre mais avec de la chaleur et une perception toujours agréable pour l’oreille. L’enceinte affiche aussi une autonomie record de 24 heures et permet de recharger un autre appareil mobile.
– Type : enceinte nomade Bluetooth
– Alimentation : sur batterie, recharge sur secteur
– Prix : 350 euros
Cambridge Audio Minx Go V2 : le son anglais
La marque audio anglaise prouve qu’il est possible de concevoir une enceinte Bluetooth à la fois compacte, abordable et qui délivre un son de qualité. Une large surface de membrane et un radiateur de basses passif sur la face arrière rendent le miracle possible. Non seulement le niveau est élevé mais de plus, le rendu est à la fois agréable et chaud sans sacrifier la dynamique ou un registre pour autant. On est stupéfait du son ample et riche en graves qui sort de ce petit appareil. Cette seconde version ajoute l’aptX, le NFC et allonge l’autonomie à près de 18 heures, un autre exploit. Le design est sobre mais passe-partout avec au choix un rendu blanc ou noir laqué. Le poids de 1,1 kilo est certes déjà conséquent mais la Go s’emporte facilement dès que l’on dispose d’un sac. Les commandes sont simples et intuitives avec juste cinq boutons sur le dessus. Une prise USB permet de recharger un autre appareil mobile, comme un smartphone.
– Type : enceinte nomade Bluetooth
– Alimentation : sur batterie, recharge sur secteur
– Prix : 150 euros
Sonos PlayBar & Co : la barre de son redéfinie
Cette barre de son n’est pas comme les autres car elle s’intègre dans le système Sonos qui permet d’écouter de la musique en de multiples lieux du foyer. Il est déjà possible de s’en servir en tant que telle. Elle offre alors une belle restitution sonore au téléviseur avec un effet enveloppant créé par les neuf haut-parleurs intégrés. En plus, elle permet d’écouter de la musque diffusée sans fil depuis un smartphone ou un ordinateur connecté au réseau. Elle autorise aussi l’accès aux services de musique illimitée par abonnement comme l’excellent Spotify. Le tout se pilote depuis une application via un smartphone. Pour les films, mieux vaut lui associer un caisson de basses sans fil de la marque afin d’étendre le registre grave et amplifier le spectacle. Il est même possible d’y associer deux enceintes indépendantes sans fil à l’arrière pour recréer un réel effet cinéma sans aucune contrainte d’installation. Ensuite, rien n’empêche d’en ajouter d’autres dans différentes pièces de la maison, avec la possibilité à chaque fois d’écouter des musiques différentes à partir de toutes les sources disponibles dans la maison.
– Type : Barre de son connectée et multi-room
– Fonctions : réseau, modulaire
– Prix : 700 euros
Pure JongoX : Multi-room accessible
À la fois accessible et simple, le système multi-room de Pure est aussi de qualité. La marque anglaise a revu le design de ses enceintes qui est maintenant plus consensuel. Le consommateur a le choix pour les enceintes : les T2 ainsi que les T6 branchent sur le secteur pour un son puissant et équilibré, la T3 est nomade et alimentée sur batterie. L’adaptateur A2 permet d’intégrer une chaîne audio existante au système. Le système se commande à partir d’une application (iOS & Android) simple et agréable à utiliser. La connexion se fait en WiFi mais aussi en Bluetooth pour se connecter à une seule enceinte. On a accès à un service de musique en ligne gratuit ou par abonnement propre à la marque mais il est également possible d’en utiliser un autre comme Spotify.
– Type : Système audio multi-room
– Connexion : WiFi & Bluetooth
– Prix : à partir de 180 euros
Audio-Technica AT-LP120-USB : le Vinyle est de retour
En regardant cette platine, on ne peut s’empêcher de penser à la mythique Technics SL 1200 chérie par les audiophiles. Ce modèle dispose d’un moteur à entraînement direct ce qui renvoie les courroies aux oubliettes, garantissant une meilleure précision dans le temps, une vitesse constante et des possibilités de lecture en marche avant ou arrière ce qui la qualifie aussi pour les DJ. Un système de réglage par stroboscope permet d’affiner avec précision la vitesse de rotation. La platine est livrée avec l’excellente cellule Audio-Technica ATP-2. Une sortie USB permet de numériser les disques. Cette platine possède un bras de lecture en forme de S équipé d’un porte-cellule démontable. L’équilibrage du bras est très simple ; il est effectué en usine mais si on change de cellule, le procédé de contrepoids et d’anti-skating se règle à partir de mollettes très fonctionnelles. La table est équipée d’un préamplificateur phono stéréo, un petit bouton à l’arrière permet de s’en servir ou pas selon que l’amplificateur relié possède une entrée phono. Nulle doute, cette platine est très séduisante à la fois par son aspect fonctionnel et par ses capacités à reproduire un son chaleureux et naturel.
– Type : Platine vinyle
– Technologie : Entraînement direct
– Prix : 270 eurosLes frontières sont devenues si minces qu’elles s’abolissent, d’où ce regroupement. La tablette n’a pas remplacé l’ordinateur, loin s’en faut mais ce dernier a fusionné avec elle. Explications ; si l’ordinateur portable de 15 ou 17 pouces existe toujours, il ne se justifie plus vraiment. Qui dit notebook dit utilisation nomade car sinon, autant privilégier un tout-en-un design à la maison. Et hors usage particulier comme le jeu vidéo, un ultra-portable dispose désormais de performances plus que suffisantes pour toutes les tâches. Acquérir un modèle de plus de 13 pouces ne fait pas vraiment sens, sauf à nécessiter un écran plus grand en déplacement. Car à la maison, il suffit de compléter l’ultraportable par un moniteur, par exemple de 24 pouces à moins de 200 euros. Tant qu’à faire, autant opter pour un modèle tactile car pour certains usages, c’est pratique même si pas indispensable dans cette taille. Dès que l’on accepte un écran de taille plus réduite, on entre dans le domaine du deux en un, à la fois tablette et ordinateur. Toute l’électronique est désormais contenue dans l’écran qui devient une tablette sous Windows. Elle peut ensuite se doter d’un clavier rigide muni d’une charnière pour devenir un ordinateur à part entière ou juste s’équiper d’une housse qui inclut un clavier semi-rigide. C’est ensuite une question de priorités. Pour écrire plus longuement, un clavier rigide de type notebook sera plus efficace même si les modèles semi-rigides ont fait de gros progrès. On arrive finalement à la tablette seule en 10 pouces ou moins. Là, Windows convainc moins car il est toujours en retard d’un point de vue ergonomique et applicatif en tactile. Sans doute faudra-t-il attendre maintenant Windows 10 pour que les choses s’améliorent de ce point de vue (lire notre dossier en page XX). Reste le choix d’Android ou d’iOS. En cas de budget important, il est clair que l’iPad Air 2 surpasse ses concurrents à tous les points de vue mais surtout en termes d’univers applicatif de qualité. Sinon, Android enfin mature est un choix tout aussi logique car déjà les tarifs sont plus abordables et on n’est pas coincé dans l’univers Apple si restrictif. Bonne nouvelle, une tablette pour usage occasionnel sans prétention se trouve dès 100 euros et pour le double, on approche de la qualité d’Apple, mais à moitié prix.
Toshiba Kira 102 : la classe classique
Ordinateur ultra-portable classique mais tactile, le Kira offre la quintessence de ce qu’il est possible de faire aujourd’hui. Doté d’un écran de 13 pouces, ce notebook est très fin, extrêmement léger et surtout très séduisant. Sa construction en alliage de magnésium allie esthétique, résistance et légèreté. Bien que le format soit très compact, le clavier est grand et confortable, tout comme le pavé tactile. La connectique est étonnamment riche, avec trois ports USB, un lecteur de cartes et une sortie HDMI pour afficher en grand sur un moniteur ou un téléviseur. L’écran est en très haute résolution et de très bonne qualité, à la fois lumineux et contrasté. Le processeur embarqué est le plus performant de sa catégorie tout en permettant une autonomie de près de huit heures sur une charge. Pas de disque dur sur ce modèle mais 256 Go de mémoire SSD, ce qui assure à la fois de l’espace et une grand réactivité. Pour celui qui cherche un ordinateur ultra-portable sous Windows, difficile de trouver mieux.
– Système d’exploitation : Windows 8.1
– Poids : 1,3 kg
– Taille d’écran : 13,3 pouces
– Prix : 1 500 euros
Microsoft Surface Pro 3 : Hybride réussi
Il s’agit d’une grande tablette de 12 pouces qui renferme un PC de dernière génération, à la fois performant et autonome. Malgré la grande taille de l’écran, l’usage tablette est tout à fait confortable en raison d’une grande finesse du châssis. Cependant, il faudra la tenir à deux mains ou la poser grâce à sa béquille arrière. La housse / clavier à fixation magnétique est très bien pensée mais malheureusement optionnelle. Pourtant, son acquisition est quasi mandataire tant elle étend les possibilités. La tablette se transforme alors en ordinateur ultra-portable sur lequel il est possible d’écrire de longs textes. Bien que les touches du clavier ne s’enfoncent pas réellement, la frappe s’avère étonnamment confortable. Pour la prise de note et la création en tactile, un stylet très efficace est fourni. L’écran est en haute définition et de très bonne qualité, avec des couleurs assez justes ce qui est rare. Les performances sont équivalentes à un ordinateur ultraportable haut de gamme et l’autonomie avoisine les huit heures. Certes la Surface Pro 3 est chère mais il s’agit aussi du seul hybride tablette et ordinateur qui n’oblige a aucun compromis en termes de performances.
– Système d’exploitation : Windows 8.1
– Poids : 0,8 kg
– Ecran : 12 pouces
– Prix : 1 350 € (avec housse / clavier)
HP Envy X2 13 : l’originalité
Cette tablette de 13 pouces est utilisable en tant que telle mais de par son encombrement, notamment une largeur assez importante, on privilégiera un adossement sur les genoux ou l’utilisation de la béquille qui permet habilement de régler l’angle. Le design est très agréable et la finition tout aluminium rompt agréablement avec le plastique habituellement utilisé à ce niveau de prix. La tablette se fixe par magnétisme à une housse qui intègre un clavier semi-rigide. Bien que les touches manquent de profondeur, le confort de frappe est correct, grâce à la grande taille. L’écran offre une grande surface d’affichage, il est en haute définition et d’excellente qualité. Grâce au nouveau processeur Intel Core m, les performances sont de très haut niveau tout en autorisant une autonomie de longue durée, environ huit heures. N’embarquant aucun ventilateur, l’appareil est silencieux et ne chauffe pas. À noter qu’un stylet est également présent, ce qui facilite la prise de notes et permet de dessiner pour les plus créatifs. Cet Envy X2 13 représente une approche novatrice de l’ordinateur ultra-portable. Si le confort de frappe n’est pas au niveau d’un notebook classique, les nouvelles possibilités offertes compensent largement.
– Système d’exploitation : Windows 8.1
– Poids : 1,2 kg
– Ecran : 13,3 pouces
– Prix : 800 €
Acer Switch 10 Full-HD : tablette et ordi
En tant que tablette, le Switch 10 est tout aussi agréable à utiliser qu’un pendant sous Android avec un poids et un encombrement très contenus. L’écran en haute définition est de bonne qualité, suffisamment lumineux et très détaillé. Les performances garantissent une bonne fluidité pour tous les usages courants, notamment le multimédia. Le clavier rigide est muni d’une charnière articulée et se fixe très facilement par magnétisme à la tablette. On obtient alors un ordinateur de poche très agréable à utiliser, notamment grâce à un véritable clavier avec des touches qui s’enfoncent réellement. En insérant la tablette dans la charnière dos vers le clavier, ce dernier sert de support réglable en inclinaison pour un usage tablette plus confortable. L’autonomie est correcte avec un peu plus de sept heures d’utilisation sur une charge. Avec son design soigné, un concept innovant, des performances suffisantes et surtout un tarif avantageux, le Switch 10 est particulièrement convaincant pour qui cherche une tablette qui fasse office d’ordinateur d’appoint.
– Système d’exploitation : Windows 8.1
– Poids : 586 grammes, 1,17 kg avec clavier
– Ecran : 10,1 pouces
– Prix : 400 €
Apple iPad Air 2 : pas mieux
Après la sortie de l’iPad Air l’an dernier, il était difficile d’envisager que beaucoup de points pouvaient encore être améliorés. Que nenni, l’iPad Air 2 est la preuve du contraire. Il est encore plus fin (6,1 mm) et plus léger (437 grammes) que son prédécesseur ce qui le rend extrêmement agréable à utiliser, en particulier d’une seule main. Comme toujours chez Apple, la finition est parfaite. Le lecteur d’empreintes digitales introduit sur l’iPhone l’an passé fait aussi son apparition, il fonctionne toujours aussi bien même si son utilité est moins évidente que sur un téléphone. C’est surtout l’écran qui fait les plus gros progrès, Apple ayant fusionné la vitre tactile et la dalle. Il en résulte une quasi-absence de reflets. Le gain de lisibilité est impressionnant, en particulier en plein soleil. L’iPad Air 2 est doté d’un processeur Apple A8X très performant qui devrait permettre d’améliorer encore les graphismes des applications, surtout pour les jeux. Avec l’App Store, la tablette bénéficie toujours de l’écosystème le plus riche du marché, en quantité et surtout en qualité. Ce nouvel iPad est certes très onéreux mais c’est, et de loin, la meilleure tablette du marché.
– Système d’exploitation : iOS 8
– Poids : 437 grammes
– Taille d’écran : 9,7 pouces
– Prix : 490 euros (16 Go)
Samsung Galaxy Tab S 10.5 : pour l’écran
Avec cette Galaxy Tab S, Samsung tente de reproduire le succès de ses smartphones haut de gamme. Le design est quasi d’identique à celui du téléphone baptisé S5. C’est une construction tout plastique, certes de qualité mais pas très inspirée. L’utilisation du plastique permet toutefois d’obtenir une tablette très légère et donc agréable à manipuler. La Tab S brille surtout par son écran qui utilise une dalle Amoled en très haute résolution. Lumineux et bien réglé, cet écran est un vrai bonheur à utiliser et se place comme l’un des plus beaux affichages disponibles à ce jour. Le processeur puissant garantit une fluidité parfaite quel que soit l’application et plus étonnant est assez économe en énergie. L’autonomie dépasse en effet les 14 heures sur une charge, du jamais vu sur Android. Samsung personnalise Android, que ce soit en termes de design mais aussi de fonctionnalités. De nombreuses applications, plus ou moins utiles, sont préinstallées. On apprécie particulièrement celle qui permet de mettre la tablette en mode « enfants » avec une interface simplifiée et des applications sélectionnées. La Tab S l’une des meilleures tablettes Android haut de gamme de cette fin d’année.
– Système d’exploitation : Android 4.4.2
– Poids : 465 grammes
– Taille d’écran : 10,1 pouces
– Prix : 490 euros (16 Go)
Haier Pad G782 : luxe abordable
Géant chinois plutôt connu pour son électroménager, Haier fait depuis quelques années une entrée remarquée dans l’électronique avec des produits à l’excellent rapport qualité / prix. Cette tablette ne fait pas exception avec un design très réussi, un châssis en métal du meilleur effet et une belle finition. La prise en main est très agréable grâce à une finesse impressionnante et un poids plume. L’écran de huit pouces adopte une très haute résolution (2048 x 1536 pixels), ce qui procure une finesse d’affichage remarquable. De plus, il est lumineux et les couleurs affichées sont assez justes. Le processeur octo-cœur, associé à la version d’Android la plus récente, permet une fluidité parfaite dans toutes les applications. Cerise sur le gâteau, il est possible d’installer une carte SIM pour se connecter en 3G au réseau de téléphonie mobile quand aucun réseau WiFi n’est disponible. Il est même possible de téléphoner et d’envoyer des SMS. Pour ceux qui n’ont que faire de cette option, une version seulement WiFi est disponible également à 190 euros, sans doute la meilleure affaire de cette fin d’année.
– Système d’exploitation : Android 4.4.2
– Poids : 336 grammes
– Taille d’écran : 8 pouces
– Prix : 220 euros (16 Go)
Thomson Neo 7-2 : entrée en matière
Cette tablette de sept pouces vendue moins de 100 euros est réellement utilisable au quotidien sans trop de restrictions. Malgré un prix très bas, cette Neo 7-2 s’avère plutôt jolie avec sa coque en métal argenté. La tablette semble plutôt solide mais son ergonomie laisse un peu à désirer, la faute à des boutons un peu trop petits, difficiles à différencier et surtout bizarrement placés. La connectique est complète avec même une sortie HDMI pour se brancher à un téléviseur. On regrette toutefois que le chargeur soit propriétaire alors que la plupart des tablettes modernes utilisent le port micro-USB. L’écran constitue la bonne surprise de ce modèle. Les angles de vision sont larges, l’image est contrastée et la luminosité s’avère suffisante pour un usage en intérieur. Dotée de la dernière version d’Android et d‘un processeur décent, l’usage est fluide sauf dans les jeux 3D les plus sophistiqués. Certes cette Thomson Neo 7-2 n’est pas exempte de défauts mais c’est une des rares à être tout à fait fonctionnelle à ce niveau de prix.
– Système d’exploitation : Android 4.4
– Poids : 310 grammes
– Taille d’écran : 7 pouces
– Prix : 90 euros Le smartphone est arrivé à un niveau où on se demande bien ce qu’il est possible de faire en plus. Avec six pouces, la taille d’écran a atteint une limite, au-delà c’est une tablette. La décision de savoir si on reste autour de cinq pouces ou pas sera toute personnelle selon que l’on privilégie la prise en main pour téléphoner ou l’espace pour surfer. Toujours est-il qu’en haut de gamme, les constructeurs s’approchent de la perfection. Pour qui est prêt à investir 600 euros, aucun compromis n’est nécessaire. Un smartphone de cet acabit est fin et léger, doté d’un écran haute résolution magnifique et qui occupe l’essentiel de la face avant, dispose de performances au-delà de l’utile et d’un appareil photo en grand progrès depuis quelque temps. Reste à choisir son camp, Android ou iOS, avec un iPhone qui abuse vraiment sur le prix. Descendre en tarif signifie obligatoirement d’avoir recours à Android, à moins que Windows Phone 8.1 ne vous tente. C’est un système très performant et ergonomique désormais qui pêche certes encore par son univers applicatif mais l’essentiel y est. Moins on accepte de payer et plus il faudra faire de compromis, c’est logique. En général, c’est la qualité photo qui pâtit en premier, suivi de près par les performances. Encore qu’à 200 euros, on peut trouver un smartphone 4G doté d’un bon écran et de bonnes performances. Surtout, optez pour la 4G car avec des prix de forfaits en chute libre, il serait dommage de s’en priver.
Apple iPhone 6 : retour en lice
Après avoir affirmé que la bonne taille d’un écran de smartphone était au maximum de quatre pouces, Apple passe de précurseur à suiveur et va vers ce que veulent les utilisateurs. Le Plus affiche même une diagonale de 5,5 pouces mais qui ne conviendra pas au plus grand nombre. Le 6 se limite lui à 4,7 pouces et il est vraiment très réussi. Avec sa grande finesse et des bords latéraux très fins aussi, il est toujours possible de le manipuler aisément d’une main. D’autant que le poids demeure très contenu en accusant juste une dizaine de grammes supplémentaires par rapport au 5. Et pour les petits doigts, il suffit de tapoter deux fois sur le bouton et les icones du haut descendent d’un cran. Le design change aussi du tout au tout, il est plus organique, tout en rondeur. La finition tout aluminium est sans surprise parfaite et malgré des rumeurs de torsion, l’iPhone 6 est solide. Mais au-delà de l’aspect, les évolutions sont modestes. L’écran est plus grand mais pas plus défini, le processeur est un peu plus rapide, l’appareil photo est un peu meilleur et l’autonomie un peu plus longue. Cette amélioration est d’ailleurs vraiment la bienvenue puisqu’il est possible de tenir une journée et demie sur une charge de batterie. Cet iPhone 6 est donc indéniablement une grande réussite et permet aux fans de la marque d’entrer dans la modernité du smartphone. Sauf qu’Apple fait payer très cher cette mise à niveau par rapport à la concurrence…
– Système : iOS 8
– Ecran : 4,7 pouces (12 cm)
– Poids : 129 grammes
– Prix : 710 euros (en 16 Go)
Samsung Galaxy Note 4 : toujours devant
Après avoir créé la catégorie des phablets avec le Note, Samsung l’affine encore un peu plus avec cette quatrième génération. Si l’écran est toujours aussi grand (5,7 pouces), la taille de l’appareil reste contenue grâce à des bords plus fins. On apprécie aussi l’utilisation de métal pour les bords. Avec sa très haute résolution, l’écran du Note 4 est de toute beauté et sera parfait pour les joueurs et les amateurs de contenu multimédia. Rien à redire non plus sur la partie photo, très réussie. Les performances sont bien entendu de tout premier ordre et malgré l’écran haute résolution, la batterie est plus que suffisante pour tenir une journée et demie. Le Note 4 s’impose donc comme le smartphone grand format de l’année.
– Système : Android 4.4.4
– Ecran : 5,7 pouces
– Poids : 176 grammes
– Prix : 750 euros (en 32 Go)
Sony Xperia Z3 : encore mieux
Ceux qui ont un Z2 peuvent le garder car le Z3 n’en est qu’une petite évolution. Mais pour les autres, il s’agit sans doute du smartphone sous Android le plus réussi. Avec toujours ce même mélange d’aluminium et de verre mais des lignes adoucies, le design est particulièrement réussie. La prise en main est plus agréable avec les rondeurs des bords. Autre avantage, il est étanche et résiste à une immersion d’un mètre, pratique pour ne pas trop se soucier de l’environnement dans lequel il évolue. L’écran Full-HD de cinq pouces est de très bonne qualité, à la fois lumineux, contrasté et aux couleurs assez justes. L’appareil photo est un des meilleurs du marché avec des clichés détaillés et surtout une application très bien pensée. Les performances dépassent de loin les besoins actuels et l’autonomie est dans la norme avec une journée et demie sur une charge. Sony intègre toujours l’accès au contenu de divertissement de ses différentes branches dans le secteur et il est même possible de jouer à la PlayStation 4 sur l’écran déporté du Z3.
– Système : Android 4.4.4
– Ecran : 5 pouces
– Poids : 152 grammes
– Prix : 600 euros (en 16 Go)
Nokia Lumia 930 : l’alternative
La version 8.1 de Windows Phone est particulièrement réussie, désormais bien plus agréable à utiliser en ayant intégré ce qui manque par rapport à la concurrence. Si l’univers applicatif est encore un peu restreint, l’essentiel y figure désormais. On apprécie surtout le niveau de personnalisation, l’aisance en productivité et la gestion du contenu personnel. Le Lumia 930 est le smartphone idéal pour utiliser Windows Phone. Avec un cadre en aluminium, le design rompt avec les habitudes de la marque, même si le dos est toujours en plastique. La finition est comme toujours irréprochable et le 930 semble vraiment très solide. Si l’esthétique est séduisante, ce smartphone est tout de même assez imposant et lourd, son principal et quasiment seul défaut. L’écran de cinq pouces en Full-HD est absolument magnifique avec une fois n’est pas coutume des couleurs très justes. Les performances sont de tout premier ordre et l’appareil photo prend de très bons clichés, notamment grâce au stabilisateur optique. Du moins tant qu’il y a de la lumière car quand elle vient à baisser, c’est un peu moins bien. L’autonomie est dans la norme avec une journée et demie sur une charge de batterie. Comparé à l’iPhone qui vaut 300 euros de plus à capacité de stockage équivalente, le Lumia 9300 est de surcroit une bonne affaire.
– Système : Windows Phone 8.1
– Ecran : 5 pouces (12,7 cm)
– Poids : 167 grammes
– Prix : 500 euros (en 32 Go)
HTC Desire 816 : phablet équilibrée
Comme à son habitude, HTC rend un terminal joli et bien fini. Malgré le choix d’une construction tout plastique, l’appareil est solide et toutes les pièces sont parfaitement ajustées. La préhension est correcte mais souffre de quelques petits défauts. Le principal est la position des boutons. L’écran de 5,5 pouces se contente d’une simple résolution 720p mais se rattrape par des couleurs justes, de larges angles de vision et une luminosité correcte. Le capteur photo est une très bonne surprise. Les clichés sont en effet d’excellente facture dans toutes les situations. La vraie bonne surprise est à chercher dans l’autonomie qui dépasse de peu les deux jours. Avec ce Desire 816, HTC propose un phablet de grande qualité à un tarif raisonnable.
– Système : Android 4.4.4
– Ecran : 5,5 pouces
– Poids : 165 grammes
– Prix : 319 €
Wiko Wax : performances abordables
Aujourd’hui, il ne fait plus sens d’investir dans un smartphone non 4G. Avec des forfaits à peine plus onéreux et un gain de débit notable ainsi qu’une couverture qui s’étend rapidement, c’est une évidence ! Outre la 4G, le smartphone doit aussi être suffisamment performant pour pouvoir utiliser sans ralentissements toutes les applications, sinon gare à la frustration. Enfin l’écran, pièce maîtresse du téléphone, doit être de qualité. Avec le Wax, Wiko réussit à rassembler tous ces critères dans un téléphone pour un prix vraiment très contenu. Le design n’est certes pas très original mais les plastiques sont bien ajustés, bien qu’un peu souples. L’écran de 4,7 pouces se contente de bords fins ce qui conduit à une bonne prise en main. Si la résolution est correcte et que la luminosité est même plutôt élevée, il faudra faire avec des couleurs un peu approximatives et des angles de vision étroits mais rien de rédhibitoire pour autant. L’appareil photo est plutôt de bonne qualité aussi mais montre ses limites dès que la lumière vient à baisser. Le processeur Nvidia Tegra 4i est très performant et suffit même aux jeux 3D les plus exigeants. Il faudra aussi faire avec un espace de stockage limité mais qu’il est possible d’étendre simplement et à moindre coût par une carte mémoire.
– Système : Android 4.4
– Ecran : 4,7 pouces
– Poids : 119 grammes
– Prix : 200 euros (en 4 Go)Pour l’instant, aucune montre connectée ne nous a réellement séduits. Tant que l’autonomie sera dérisoire et qu’il faudra appuyer sur un bouton pour lire l’heure, juste pour bénéficier des notifications et de quelques autres fonctions pas vraiment essentielles, nous ne sommes pas vraiment convaincus. Pour l’heure, ce sont les domaines du sport, du bien-être et de la santé qui sont les seuls à justifier un usage à réelle valeur ajoutée. Le bracelet d’activité fait polémique quant à son usage dans la durée, tout dépend si vous êtes vraiment motivé pour vous surveiller. Comme nous n’avons que deux poignets et que nous ne voulons pas ressembler à un sapin de Noël, l’associer à une montre connectée peut faire sens pour maximiser l’intérêt. Dans le domaine du sport, c’est surtout l’intégration du cardio-fréquencemètre dans les montres de course à pied qui a représenté une évolution majeure. Pour la santé, les appareils se multiplient, comme la balance et le thermomètre. Qu’ils se connectent fait plus que sens pour suivre l’évolution de son état de santé. D’ailleurs, Apple ne s’y trompe pas et propose désormais une application santé unifiée dans laquelle on peut regrouper toutes les données issues des différents objets connectés. La domotique, ou la maison intelligente comme on dit désormais, est un autre domaine prometteur mais il faudra attendre 2015 pour voir apparaitre de solutions plus grand public vraiment convaincantes.
TomTom Runner Cardio : courir intelligemment
Courir le dimanche pour entretenir sa forme est devenu une pratique très répandue dans l’Hexagone, comme en témoignent les parcs urbains. C’est bien, sauf que courir n’importe comment peut faire plus de mal que de bien. Principal visé, le rythme cardiaque. Jusqu’à lors, pour le surveiller il fallait porter une ceinture thoracique aussi inconfortable que pénible à poser. Ici, TomTom intègre la mesure dans la montre avec tout autant de précision à la clef. Il est donc possible de courir en respectant une plage cardiaque conforme à ses possibilités et à son état de santé. Mieux encore, il est possible de suivre ses progrès et de visualiser ses parcours sur l’application smartphone ou sur l’ordinateur. Par le GPS, la montre informe aussi sur sa vitesse, la distance parcourue et les moyennes, toutes ces mesures pouvant se combiner pour se fixer des objectifs. La montre se gère par un seul bouton multifonction, le paramétrage et la lecture sont vraiment intuitifs. L’autonomie permet de courir plusieurs marathons et le GPS démarre instantanément. Tout amateur de course à pied – qu’il soit pratiquant du dimanche ou coureur confirmé – devrait considérer la Runner Cardio.
– Type : Montre GPS pour la course à pied
– Cardio-fréquencemètre : Intégré, mesure au poignet
– Fonctions : Vitesse, distance, parcours, allure, dénivelé, moyennes
– Prix : 270 euros
Garmin Vivosmart : bracelet et montre
Garmin a eu la bonne idée d’associer une montre connectée à un bracelet d’activité. L’utilité de porter l’objet au poignet en permanence est déjà plus évidente que pour l’un ou l’autre séparément. Le Vivosmart rassemble d’ailleurs réellement à un bracelet tant l’électronique est parfaitement intégrée. Il est envisageable de le porter en permanence tant il est discret et sobre même s’il ne cache pas son aspect sportif. Il faudra juste éviter l’association à un smoking ou à une robe de soirée. On le portera d’autant plus facilement qu’il est très léger, étanche et autonome, une semaine entre deux recharges. L’écran monochrome est invisible tant qu’il n’est pas allumé ce qui se fait en tapotant dessus. Le Vivosmart affiche l’heure et les notifications du smartphone auquel il est associé sans fil, comme un appel entrant, un mail, un message, une alerte… Il vibre aussi à la demande. Sinon comme tout bracelet d’activité il enregistre les pas et en déduit l’activité de la journée, tout comme les calories brûlées. Le bracelet surveille le sommeil aussi. Il est même capable de fixer des objectifs automatiquement en fonction de votre condition et de vos progrès. Tout cela se retrouve sur l’application smartphone et même intégrée à l’application santé de l’iPhone.
– Type : Bracelet d’activité et montre connectée
– Connexion : Sans fil, Bluetooth 4, appareils iOS et Android
– Fonctions : Montre, notifications, commande du lecteur musical, réveil, pas, calories, sommeil
– Prix : 170 euros
Bewell Connect MyThermo : thermomètre connecté
Difficile de trouver un objet plus banal dans notre quotidien. Le thermomètre ne semblait pas a priori prédestiné à se connecter, et pourtant… Avec une prise de la température sans contact par simple approche de la tempe, il utilise déjà une technologie médicale de pointe qui lui confère enfin ce que l’on attend d’un thermomètre moderne, une mesure précise, quasi instantanée et non indélicate…. Un écran LCD affiche le résultat et s’illumine en vert, jaune ou rouge selon le résultat. Il suffit d’appuyer sur le bouton de connexion pour que ce résultat soit transmis à l’application du smartphone puis attribué à un des profils enregistrés. Cela permet de suivre la courbe de température, une information vraiment utile, surtout pour les maladies de nos enfants. De plus, elle peut être montrée au médecin ce qui facilite grandement son diagnostic et dans un futur proche la courbe pourra être transmise directement au professionnel de la santé. D’ailleurs, l’application permet aussi de regrouper les données de toute une gamme d’appareils prévus par le fabricant français, spécialiste des appareils d’autodiagnostic médicaux, notamment un électrocardiogramme mobile. Enfin, s’il y a urgence, l’application informe sur le l’hôpital ou la pharmacie de garde la plus proche. Voici typiquement l’exemple d’un appareil tout simple du quotidien qui grâce à la technologie devient encore plus simple et étend intelligemment son champ d’action.
– Type : Thermomètre sans contact
– Connexion : Sans fil, Bluetooth 4, application iOS et Android
– Fonctions : Température corporelle, précision à 0,2 degré, affichage LCD, courbe de température, localisation acteurs de la santé
– Prix : 99 euros
Toshiba Pluzzy : domotique écologique
Ce système de domotique relié au compteur EDF a surtout pour vocation de réaliser des économies d’électricité. Pour cela, l’application analyse la consommation et effectue des recommandations qui seront d’autant plus précises que l’on branche les appareils gros consommateurs sur les prises intelligentes du système. Il faut au moins disposer d’un compteur électrique blanc qui permet de brancher le module prévu mais ce sera avec le prochain modèle que le système prendra tout son sens, permettant d’utiliser les appareils en fonction du coût horaire du kilowatt. Bien entendu, la gestion se fait à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone par une application. Toshiba a ajouté depuis peu une solution de contrôle du chauffage qui permet de gérer chaque radiateur indépendamment, grâce à des têtes thermostatiques. De plus, l’application analyse individuellement les habitudes des habitants et propose des scénarios adaptés en fonction. On peut juste regretter qu’il manque la brique alarme au système.
– Type : Système domotique de gestion d’énergie et de réglage du chauffage
– Connexion : Centrale reliée à Internet, communication sans fil avec les modules et capteurs, application smartphone iOS et Android
– Fonctions : Analyse de la consommation électrique des appareils, scénarios de réduction de la consommation, régulation intelligente du chauffage
– À partir de 250 euros
MyFox : solution domotique
MyFox est une solution domotique française vraiment complète et ouverte sur plusieurs protocoles. Une centrale se branche sur la box et communique avec les capteurs. L’alarme n’est que la première pièce. En cas d’intrusion, on vous prévient par mail et par téléphone. Un capteur de vibration permet même de déclencher l’alarme avant que le cambrioleur ne soit entré. De même, une caméra de surveillance peut être couplée pour savoir ce qui se passe et enregistrer en cas d’intrusion. Des prises et des douilles reliées sans fil au système permettent de gérer l’éclairage et les appareils électriques. Il est possible de les coupler à des interrupteurs sans fil, ce qui évite de sortir le smartphone. De même, cela donne la possibilité de gérer le chauffage. Par l’application ou le site, on peut créer des scénarios assez complexes en utilisant l’infraction entre les capteurs. Ce système préfigure sans doute ce que seront demain les solutions de domotique pour le grand public.
– Type : Système domotique
– Connexion : Centrale reliée à Internet, communication sans fil avec les modules et capteurs, application smartphone iOS et Android
– Fonctions : Alarme, prises, lampes, volets, sécurité, chauffage
– A partir de 599 euros
Awox Smart Light : ampoules connectées
L’idée est toute simple ; remplacer l’ampoule par un modèle connecté pour lui ajouter des fonctions. Cela évite déjà de complexifier inutilement un usage simple en continuant d’allumer la lumière par l’interrupteur autrement plus pratique que le smartphone. À partir de là, en communiquant avec le smartphone en Bluetooth ou en WiFi, il est possible d’ajouter des fonctions selon les désirs de chacun. La fonction la plus simple est de modifier la température de couleur, l’intensité et la couleur. Ensuite, Awox a intégré une enceinte capable de restituer de la musique depuis un smartphone en Bluetooth. La Striim Light va plus loin. En WiFi, elle permet de streamer la musique depuis n’importe quelle source. Avec L’Aroma Light, Awox permet de diffuser du parfum par l’ampoule en contrôlant le tout par son smartphone en Bluetooth. La société développe aussi actuellement sur une ampoule qui intègre une caméra de surveillance motorisée.
– Type : Ampoules connectées
– Fonctions : Intensité, couleurs, son, parfum
– A partir de 29 euros