C’est devenu une tradition : Canard PC arrive dans la boite aux lettres, je vous fais une news dessus. Non, je ne ferai pas ça pour un autre magazine, même si c’était les mêmes gens qui écrivaient dedans. Parce que Canard PC a une particularité : ce n’est pas le catalogue habituel de news / previews / tests ; il y a du fond. Vous noterez au passage que lorsque je fais une news sur ce mag, je n’évoque pas les tests mais tout ce qui fait que CPC est différent.
Ah, si, je vais vous parler d’un test. Un décalage en fait. Le décalage entre la pub TV de Black Ops Ghosts et les notes d’un bon paquet de sites / magazines spécialisés et les deux pages qui y sont consacrés dans Canard PC. Vous l’aurez compris, entre Canard PC et la presse jeux vidéo, il y a un fossé. Je vous laisse découvrir la note par vous-même, afin de ne pas spoiler. C’est violent, c’est trash ; plus que le jeu d’Activision !
À part ça, on trouve quoi ? Tout d’abord, la suite de l’extraordinaire dossier rétrospective sur les 10 ans de Canard PC, la deuxième partie (il y en aura trois) ; ça concerne les années 2008 et 2009. Durant cette période, Presse non stop arrive à dégager des résultats positifs et visiblement, les rédacteurs mettent au point un prototype de lance-saucisses. Omar Boulon devient rédacteur en chef. Il s’occupe des couvertures ; de ce que l’on comprend, c’est que ça n’a pas fait l’unanimité et ça s’est ressenti sur les ventes. C’est super dommage, je me souviens une de ces couves très stylisées, avec MadWorld ou Empire Total War, ou d’autres couvertures assez absurdes. On découvre aussi pas mal d’anecdotes sur les rapports éditeurs / rédaction et pourquoi Activision ne les a plus rappelé depuis Modern Warfare 2. Savoureux…
Plus sérieusement, le magazine propose un excellent dossier sur les rapports entre les jeux vidéo et la guerre. Attention, il ne s’agit pas du dossier bateau habituel tout moisi sur le réalisme des armes dans les jeux. Ça parle de game design (avec le lead designer de Battlefield 1942), d’idéologie et ils sont même partis interviewer un vrai militaire en chair et en os. On découvre qu’ils sont des joueurs très attentifs à certains titres ; enfin, ils l’étaient. Le réalisme d’un Operation Flashpoint par exemple, était au rendez-vous mais il n’y avait pas réellement d’outils permettant de débriefer la mission. Là encore, je vous laisse découvrir tout ça ; je voudrai simplement ajouter que c’est probablement une des interviews les plus intéressantes que j’ai lue depuis des années dans un magazine de jeux.
Le numéro 287 de Canard PC est vendu au prix de 4,30 euros.
