Sony a enfin décidé de remettre en marche au Japon ses réseaux Playstation Network et Qriocity après deux mois et demi d’inactivité. Après le reste du monde, c’est le 6 juillet qu’à nouveau les joueurs japonais pourront faire chauffer le GPU de leur console. Ils bénéficieront également à leur tour d’une offre « Welcome back !» de services et de contents pour tous les utilisateurs enregistrés.
A la suite de la cyber attaque menée contre les serveurs de Sony le 20 avril dans laquelle des inconnus ont réussi à passer à travers 3 firewalls et à s’emparer de 77 millions de données de comptes d’utilisateurs (noms, adresse, login, mot de passe…), Sony avait stoppé les activités de PlayStation Network/Qriocity, le temps de faire les mises à jour de sécurité des serveurs et de mener des tests de « fragilité » aux intrusions avec l’aide de consultants en sécurité informatique extérieurs un peu plus compétents dans ce domaine que Sony. Après avoir remis en marche certains services le 28 mai, Sony avait laissé sa patrie de côté, et au contraire, avait remis en service peu à peu le Playstation Network/Qriocity dans différents autres territoires : le 2 juin, remise en service complète en Amérique, dans quelques autres contrées d’Asie et en Europe, à Hong Kong le 14 juin, en Corée du Sud le 24 juin.
La raison du retard du Japon pour la remise en marche du PSN/Qriocity par rapport aux autres régions vient des demandes des autorités japonaises qui ont demandé une description précise des mesures mises en place par Sony pour que la situation ne se reproduise plus. Le coût de la cyber attaque, en comptant aussi bien les tests, la mise à jour des serveurs, la mise en place de protection plus sérieuse et le coût des jeux ou offres fournies aux joueurs pour les remercier de revenir sur le PSN, est estimé par Sony à 14 milliards de yens (environ 119,4 millions d’euros).
