Il en existe dans tous les pays : il s’agit des apôtres anti jeux vidéo. Je crois qu’avant tout, ce sont des personnes en déficit de notoriété qui rejoignent cette cause pour un peu plus d’unités de bruit médiatique. C’est facile : il suffit de dire dans un micro que « les jeux vidéo, c’est violent, il faut légiférer » pour qu’implicitement, l’auditeur ou le spectateur se dise : « tiens au moins quelqu’un qui connait son sujet ».
Aux États-Unis, on a Hillary Clinton. Et on avait Jack Thompson et Leland Yee. Oui, on peut parler de ces deux là au passé. Jack Thompson parce que c’était l’avocat qui systématisait les procès contre les éditeurs de jeu vidéo dès qu’il y avait un massacre dans une Fac ou ailleurs. Il a finalement été radié pour une trentaine de fautes en tout genre ; mais ce n’est pas pour lui trouver des circonstances atténuantes mais je pense que sa véritable place était plus à l’asile. Je vous renvoie sur l’article de Wikipedia, assez surréaliste.
Leland Yee, c’était tout à fait autre chose puisque c’est un politicien de Californie, un sénateur démocrate. L’histoire semble être un peu confuse parce qu’elle implique à des degrés divers plusieurs personnes. Concentrons-nous sur Lee qui est impliqué dans du trafic d’armes sans permis, importation d’armes. On n’est pas tout à fait dans la petite affaire puisque Lee encoure – excusez du peu – 100 ans de prison. Une caution de 500 000 dollars a été demandée et il ne doit pas, bien sur, quitter l’état.
C’est ballot : s’il avait un peu plus joué à GTA, il aurait su comment braquer les armureries. Là, il semble bien parti pour devoir se contenter de Candy Crush pendant longtemps.
