Les géants du web préparent la portabilité des données personnelles

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La recherche d’une solution visant à assurer la portabilité des données personnelles est en cours chez les géants du web.

Les géants du web préparent la portabilité des données personnelles
Transfert de données

En plein raz-de-marée suite à l’entrée en vigueur du RGPD européen (Règlement général sur la protection des données), Facebook, Google, Microsoft et Twitter ont confirmé travailler ensemble à la création d’un système de portabilité des données personnelles. De là à dire que le club fermé des géants du web souhaite surfer sur la vague du RGPD pour redorer leur image…il n’y a qu’un pas, que certains osent déjà franchir. Alors, hasard du calendrier ou non, le sujet pose question.

Un transfert simplifié des données personnelles

Le Data Transfer Project (DTP) vous connaissez ? Ce projet développé par plusieurs mastodontes du net vise à faciliter le transfert de données personnelles à l’initiative des utilisateurs, du moins sur le papier, entre divers services en lignes donc entre diverses sociétés.

Il pourrait ainsi être plus simple dans un avenir proche de transférer ses données personnelles d’un réseau social vers une plateforme de réservation en ligne, que de s’inscrire pour chaque site indépendamment. En effet, l’objectif affiché est celui de simplifier l’utilisation et l’accès à de nombreux services en ligne aux utilisateurs en leur permettant de transférer les données personnelles permettant par exemple de s’inscrire sur une boutique en ligne, en quelques clics. Cela au détriment d’inscriptions et ouvertures de comptes multiples sur de nombreux sites, qui généralement ne servent que peu ou pas du tout après leur première utilisation.

L’importance affichée de la protection des données

Derrière ce principe de transfert des données d’un service à l’autre qui peut paraître effrayant, les géants participant au DTP cherchent en réalité à apporter un contrôle renforcé des utilisateurs sur leurs données personnelles et faciliter leur portabilité, tout en contrôlant davantage l’utilisation qui en est faite ainsi que les sites ou services en ligne qui peuvent y avoir accès.

Une volonté qu’il convient de saluer et qui va toute à fait dans le sens du droit à la portabilité des données voulue par le RGPD européen entré en vigueur le 25 mai 2018. 

Comment fonctionnera cette portabilité ?

Le système devrait reposer sur une plateforme en open source de transfert des données entre les différents sites et services en ligne, reposant sur plusieurs API (en français interface de programmation applicative) existantes. L’accès devrait être sécurisé par une authentification cryptée et permettre à l’utilisateur de transférer les données d’une plateforme à l’autre en convertissant automatiquement ces données au format adapté à la portabilité. Autrement dit le système reposera sur trois étapes distinctes : la récupération et collecte des données auprès de l’utilisateur volontaire, l’encodage dans un format commun et sécurisé, et enfin le transfert sécurisé vers le nouveau service, à la demande de l’utilisateur uniquement.

Si ce système est actuellement toujours en développement, l’accès à un embryon test est possible pour les plus mordus d’actualité numérique à travers les plateformes Docker ou Code, à condition de se munir des API des plateformes depuis et vers lesquelles ils souhaitent transférer les données.

Avez-vous des avis à ce sujet ? Dites-nous tout en commentaires !

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