Les milliardaires américains ne sont pas aussi généreux qu’il y paraît

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Giving Pledge

Alors que Mark Zuckerberg vient de faire le don de 99 % de son porte-feuille d’actions, il est bon de faire un petit point sur le fonctionnement des « dons » de nos amis américains.

Suite à la naissance de sa fille, Mark Zuckerberg le créateur de Facebook, a fait un don généreux de 99 % de ses actions envers la Chan Zuckerberg Initiative. Cette association caritative montée par lui et sa femme, a pour but encore assez vague d’améliorer le monde en combattant la pauvreté. Tout cela dans l’optique de créer un monde meilleur pour leur enfant. Une initiative admirable, si ce n’est qu’elle vient s’inscrire dans une tradition de « don » à l’américaine, très différente de notre conception de la charité.

En France quand on parle de charité, c’est souvent pour aller donner un montant de son argent, dont on est prêt à se séparer pour aider autrui. Que ce soit pour des associations contre la faim dans le monde, les resto du cœur ou la WWF, les causes sont multiples mais le principe reste le même. Cependant les milliardaires américains l’entendent d’une oreille un peu différente. Pour eux pas question de donner son sou à une association publique, voir même d’état, qui se chargera ensuite d’utiliser cet argent pour faire le bien. C’est par leurs propres réseaux ou leurs propres fondations qu’ils investissent. Car oui, dans la logique ultra-libérale américaine, le gouvernement vous veut toujours du mal, et rendre son argent inaccessible reste la meilleure chose à faire.

Le club du Giving Pledge

Cette mentalité a été renforcée par l’initiative Giving Pledge, fondée par Bill Gates et Warren Buffett en 2010. Elle représente un club de milliardaires qui promettent, qu’au moins 50 % de leur argent soit reversé à des œuvres caritatives, de leur vivant ou après leur mort. Cela ne représente cependant qu’une « promesse de don », qui n’a qu’un engagement moral et non légal. Mais cela devient in pour les grosses fortunes de faire partie du club en faisant des promesses, quitte à ne pas les tenir derrière.

Alors bien sûr, ces dons restent positifs. Ils aident généralement ensuite la construction d’écoles, ou l’accès aux soins, que ce soit dans les pays occidentaux ou ailleurs. Le problème : c’est un peu une façon de cacher son argent pour en perdre moins, et cette générosité attend un retour sur investissement. Que ce soit en terme de notoriété, ou de retours indirects, le don à l’américaine ressemble tout de même beaucoup plus à un « investissement philanthropique » plutôt qu’à autre chose.

Un vrai don implique de ne rien attendre en retour, à part peut-être un « merci » du fond du cœur. Après, on peut penser ce qu’on veut mais si les deux parties en retirent quelque chose et que des résultats sont là, tout n’est pas négatif dans cette démarche.

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5 COMMENTAIRES

  1. Encore une news bourrée de fautes et de tournures calamiteuses et qui en plus ne donne pratiquement aucune info. Pas étonnant que vous ayez choisi de ne plus signer.

  2. @lo: commentaire inutile et improductif.
    @auteur: merci pour cette analyse. N’hésitez pas à signer même s’il y a des « fôtes d’aurtograf »

    • Merci pour votre commentaire. J’admets avoir fait quelques fautes d’orthographe que je mettrai sur le compte de la fatigue, et qui ne sont normalement plus présentes ;)

  3. +1 avec le précédent commentaire. 90% de vos articles ont des fautes, on ne saurait également vous conseiller de réviser l’utilisation de la virgule dans une phrase…

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