Les Blu-ray 3D, ça frémit

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Logo_BD3D.jpgÀ quoi reconnait-on le succès d’une technologie, d’un film, d’un livre, de n’importe quoi en fait, on pourrait même ajouter à cette liste une pompe à vélo ou une boite de petits pois. Aux communiqués de presse. On connait parfaitement les chiffres de ventes des iPad, de Black Ops 2, le nombre d’abonnés à World of Warcraft, même si parfois des résultats sont en baisse par rapport à l’itération précédente.

Parfois, le marketing est tellement enthousiaste qu’on reçoit un communiqué de presse pour les meilleures ventes sur 24 heures, trois jours, une semaine, un mois, les records battus…

Si demain on avait une marque de petits pois à laquelle tout le monde adhérerait, il ne ferait aucun doute qu’on aurait des jingles TV qui expliqueraient que la boite de 500 grammes de légumes de Monbuel a été acheté à 120 millions d’exemplaires sur une semaine. Et BFM Business s’intéresserait moins aux iPad et se reconvertirait dans l’étude des CA agro-alimentaire.

Le truc, c’est que depuis que c’est sorti, on n’a pas vu énormément de chiffres circuler sur les ventes des Blu-Ray 3D. Mais vraiment, vraiment, pas beaucoup. Je crois même n’en avoir jamais vu.

Sauf aujourd’hui, fin du monde. On apprend qu’en deux ans seulement, les ventes de ce genre de disques ont évolué de 500% aux USA. Le détail, c’est qu’on a qu’une évolution, pas de chiffres précis.

Alors difficile de savoir quoi en penser. Mais si c’était un réel carton, je pense que cette progression serait accompagnée de chiffres, solides.

Tout d’abord, il faut se remettre dans le contexte d’il y a deux ans : une offre extrêmement légère, avec une poignée de films à se mettre sous la dent. Maintenant, avec 200 films, on a un véritable choix. À la limite, une telle évolution semble extrêmement naturelle vu la pauvreté de l’offre en day one.

Il faut aussi se remémorer le fait que les téléviseurs 3D n’étaient pas non plus la norme alors que ça l’est plus ou moins à l’heure actuelle.

À titre personnel, j’aimerais vraiment avoir d’autres chiffres : l’utilisation de l’option 3D pour ceux qui sont appareillés. Désolé, je prends mon cas personnel. L’an passé, j’ai acheté un téléviseur grand comme un terrain de foot avec toutes les options possibles ; il ne me manque que la possibilité de commander les programmes par la pensée. J’ai branché toutes les consoles, tous les ports HDMI me servent, les ports USB également, je navigue, je regarde un peu tout de même les programmes, je joue, j’écoute la radio… Bon, bref, vous l’aurez compris, je me sers de la plupart des fonctions et de quasiment toute la connectique.

Mais il y a quelque chose qui m’est assez indifférent, c’est la 3D. J’ai testé évidemment dès que j’ai eu l’engin et telle une Wii ou un Kinect, je ne me suis plus servi de cette possibilité par la suite. Les prix des Blu-ray 3D, 10 à 15 euros plus chers que les versions 2D expliquent peut-être cela mais je crois qu’il y a autre chose. Dans le confort d’un canapé, au moment où on veut glander, je crois qu’on n’a absolument pas la tête à la 3D, à se mettre des lunettes, à penser si on a assez de batterie…

Et vous, avez-vous l’habitude de regarder des Blu-ray 3D ou est-ce inhabituel par rapport aux autres choses que vous regardez sur votre écran ?

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