Les Google Glass sauveraient des vies

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Google_Glass.jpgBon, autant vous le dire, ça sent le coup de com savamment orchestré à plein nez. C’est le Boston Globe qui fait la promo des lunettes de Mountain View.

Ça se passe aux urgences : un homme arrive, mal en point, il vient d’être victime d’une attaque cérébrale. L’urgentiste, Steven Horng demande au patient s’il est allergique à un médicament. Oui, mais il ne sait plus lequel ; un oubli assez crédible avec ce type d’attaque. Le temps joue contre le docteur, il n’a pas le temps de revenir consulter l’ordinateur dans lequel se trouve le dossier du patient.

Ce qu’il faut savoir, c’est que Horng a lancé un projet médical en partenariat avec Google de façon à accéder aux dossiers des patients à partir des Google Glass. Résultat ? Le docteur administre le bon médicament, le patient est sauvé et tout le monde se marrie et a des enfants à la fin.

Bon, autant vous le dire, on n’y croit pas une seconde, ou alors les choses doivent considérablement être pondérées.

Dans ce récit, on a l’impression que tout se joue à la seconde près. Ok, avec une attaque cérébrale, le mot urgence prend tout son sens. Mais la victime en question n’a pas fait son attaque à l’hosto, il s’est de toute façon écoulé du temps entre l’attaque et l’admission. Comment les services hospitaliers n’ont pas déjà l’information d’une allergie durant le transport qui peut laisser un maximum de délai pour consulter le dossier à l’hôpital avant qu’il n’arrive. Bon, ça, c’est la première anomalie.

Ensuite, le happy end. Là, on croit rêver. Horng donne le bon médicament et « au-revoir-doc-je-vous-dois-combien ? ».

En termes de scénario, on peut légitimement penser que revoir l’intégrale de House est plus intéressant.

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