Alors… Finalement… Ca vaut quoi un film en 48 images par seconde ? On a pu voir avec le seul film possible à plus de 24 images par seconde. Comme vous le savez probablement, c’est l’excellent The Hobbit. Avant d’y aller pour l’aspect technique, on ne peut que vous conseiller d’y aller pour prolonger l’expérience du Seigneur des Anneaux.
Eh bien, à 48 images par seconde, on ne se rend pas vraiment compte de la différence. Rien ne semble réellement plus fluide, plus lié. Parce que l’intérêt d’images en plus par seconde a toujours été très mal posé. Il ne s’agit pas de savoir ce que 48 images par seconde font en plus mais ce que ne font pas 24 images par seconde.
On a tous remarqué le problème, sur certains films, de grandes épopées. Le Seigneur des Anneaux en fait évidemment partie. Lorsque, par exemple, la caméra effectue un plan circulaire autour des héros en haut d’une montagne pour promouvoir le paysage de la Nouvelle-Zélande, à bord d’un hélicoptère par exemple. Dans ce cas, il se peut que l’on remarque de légères saccades. Dans The Hobbit, à 48 images par seconde, elles disparaissent. La scène après l’invocation des griffons n’aurait probablement été tournée de la même façon si Peter Jackson était parti sur un classique 24 FPS.
Bon, de toute façon, allez le voir. Autant on peut hésiter entre se payer Far Cry 3, Assassin’s Creed 3 ou Dishonored, autant au niveau des films, un seul retiendra l’attention des geeks.
